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Le métier d’éleveur

Reportage sur l’élevage de bovin de race Aubrac - la ferme des Vialars à Laguiole (Aveyron).

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23 Commentaires

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  • #292286
    Le 27 décembre 2012 à 19:39 par protis
    Le métier d’éleveur

    J’ai remarqué que lorsque la France a interdit l’importation de viande aux hormones Américaine nous avons subit la maladie dite de la vache folle par la contamination des farines animales qui leur était donné en alimentation , personne ne parle de ce lien mais moi je suis perssuadé que nous avons subit une attaque bactériologique de la part des Américains en représaille .
    .
    Autre chose qui n’a rien avoir , pendant la guerre de 39/45 il faut savoir que beaucoup de petits Marseillais étaient mis en sécurité dans les campagnes Françaises , mon père à passé toute son adolescence en Auvergne dans une ferme et du coup plus tard quand j’étais minot j’avais 3 gr mères puisque mon père avait gardé un lien trés fort avec ces gens de la campagne qui l’avaient accueillit durant la guerre , dernièrement il est retourné là bas il a revu des anciens , le moment des retrouvailles était fort d’émotions car pour certains ils étaient dans la même classe du village avec mon père ...

     

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  • #292423
    Le 27 décembre 2012 à 23:29 par arcadia
    Le métier d’éleveur

    je vous informe (peut etre)mais l’exportation de viande bovine et autres(sous quel forme ?) us et british est de nouveau autorisé sur l’ensemble de l’union européenne,depuis peu.

    des corn flacks ,au steak,Mc cain,tout ce qui sort des usa est pourri de divers cancerigenes et autres hormones.

     

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  • #292642
    Le 28 décembre 2012 à 13:17 par Baste
    Le métier d’éleveur

    Un excellent documentaire également sur le sujet :

    www.herbe-lefilm.com

    je précise que je mange ni viande ni lait et je m’en porte d’autant mieux ! Libre à chacun…

     

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  • #292827
    Le 28 décembre 2012 à 18:08 par Grindsel Tirédunevi
    Le métier d’éleveur

    1ère minute du reportage : "ici tout est basé sur l’agriculture, c’est élevage, élevage, élevage". Justement, l’élevage domine là où l’agriculture est pauvre. Plateaux, altitude, relief accidenté, climat rude et peu propice à l’agriculture intensive.

     

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  • #292852
    Le 28 décembre 2012 à 18:40 par Grindsel Tirédunevi
    Le métier d’éleveur

    C’est de la haute précision ! C’est même un peu excessif. Je pense que nombreux êtres humains aimeraient être aussi bien traités ;). On peux y aller en spa ? Mais quel résultat, de très belles vaches ! Il n’y a rien de plus beau comme animal, pour un paysan. Traditionnellement, c’est un bon marqueur de richesse. C’est un animal serein... finalement, se faire traiter de "veau" (dixit De Gaule) est plutôt un compliment, même si ça évoque aussi la naïveté.

     

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  • #293128
    Le 28 décembre 2012 à 23:35 par serge
    Le métier d’éleveur

    Je suis éleveur mais d’un tout petit cheptel, pas de 120 vaches allaitantes.
    Est-ce qu’un discours sur l’équilibre entre oméga 3 et 6, et gras persillé vous satisfait plus qu’un discours sur la cohérence de notre mode de consommation et d’agriculture ?
    Cet élevage est probablement moins pire que d’autres mais, à mon sens, il n’est surement pas un modèle satisfaisant.
    Je me sens plus proche de Pierre Rabhi que de cet exemple d’élevage.
    Une agriculture qui permettrait un retour à la terre d’un plus grand nombre.

     

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    • #293525
      Le Décembre 2012 à 17:03 par Grindsel Tirédunevi
      Le métier d’éleveur

      Ils jouent sur un phénomène de mode, sur la nutrition, pour conserver ou acquérir une clientèle qui s’inquiète de sa santé ou qui veut des garanties de qualité. Pour répondre aux inquiétudes des consommateurs liées à l’élevage industriel souvent associé à la malbouffe, ils forcent le trait dans l’excès inverse, pour bien montrer qu’on peut faire grand et bien. Pour ma part, les petits éleveurs du coin me satisfont, ils n’ont pas de club de vacances pour vaches, mais les animaux sont élevés dans de bonnes conditions et la viande est tout aussi excellente.

       
    • #294132
      Le Décembre 2012 à 20:29 par damien
      Le métier d’éleveur

      Salut,

      J’ai 35 ans citadin, mais ado pendant mes vacances, je me souviens quand j’allais fâner (gracieusement) pour le papé .

      Je ne me souviens pas à l’époque, d’avoir vu tant de lin et de tourteaux (sous traitance nutritionnelle ?). Pas d’approbation par nutritionnistes pas de rations contrôlées par ordinateur, ni d’autant de stabulation (subventionnée par l’union Européenne).
      Certes y avait déjà le Crédit Agricole qui tapait toutes les économies des paysans très très économes.
      (on connait la suite : cf le démon du Crédit Agricole, je te roule les sociétaires de la mutualité et je t’introduis en bourse avec Jospin & co qui prend sa gratte).
      Le papé faisait beaucoup de lait, en valeur ajouté c’est supérieur à la viande, c’est récurent et plus "humain". Mais la marchandise était contrôlée et t’avais beau avoir un bon lait de montagne, il t’étais repris au même prix qu’un lait de pisse industriel.

      Depuis l’oncle a repris, puis suivront ses enfants, il fait de la viande, du fin gras du Mézenc, les stabulations poussent dans la région comme des champignons, les dettes surement aussi. Je n’en sais pas plus sur la filière.

      L’AOP a surement été un reconnaissance de qualité, mais il a surement fallu investir et se mettre aux dépends de certains.

      A un moment j’ai quand même pensé à Alerte à Babylone 1’25
      http://www.youtube.com/watch?v=JaD9Q2DbnGg

       
  • #293322
    Le 29 décembre 2012 à 10:32 par Thib
    Le métier d’éleveur

    Aveyron, peut-être l’un des départements les plus chaleureux de France. J’irais y rejoindre ma famille dès que possible.

     

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  • #294143
    Le 30 décembre 2012 à 20:49 par damien
    Le métier d’éleveur

    Question un peu à coté :

    Quelqu’un a-t-il sur la langue le nom des chemins balisés d’amas de pierres que l’on trouve sur ces haut-plateaux ?

     

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    • #297676
      Le Janvier 2013 à 23:48 par tasse de the
      Le métier d’éleveur

      les vaches = l’eldorado pour les fermiers. C’est clair que ca rapporte plus que les poulets, les lapins. Je m’interesse au monde de l’elevage et du potager mais je n’ai pas autant de fascination pour les kulaks. Desole’. Des personnes assis sur plusieurs hectares de terrain ont un capitale superier a la moyenne nationale. Ce ne sont pas des banquiers certes mais je vois mal le fermier moyen lever le petit doigt pour quelque chose en dehors de sa "bulle". Je n’ai pas de mepris pour leur metier mais entre le travailleur du bureau et un gars qui travaille les champs l’indifference face aux problemes de l’hexagone est souvent la meme. Ce n’est pas parce qu’un est un plus rustique qu’il faut fantasmer la dessus.

       
    • #298058
      Le Janvier 2013 à 16:45 par david
      Le métier d’éleveur

      "in medio stat virtus"

      Hum... Tu sembles méconnaitre le problème.

      Patrimoine moyens français à 230ke
      http://www.captaineconomics.fr/theo...

      Perso j’ai économiser 4000e pour me payer 8ha accidentés en campagne pour ma BAD
      Je suis très loin de ces centaines de milliers.

      Paysans, je pense à ceux que présente :
      Raymon Depardon
      Bernard Peyrol
      on est loin des kulaks
      cf
      http://www.youtube.com/watch?v=HL4E...

      Ces campagnes se meurent, personne ne veux reprendre, c’est trop dur, c’est beaucoup de travail, ça devient de la passion ou c’est carrément incarné, enraciné. On est loin de l’employé de bureau qui se masse l’oignon 35h.

      On est loin de la blindée qui fait du piment d’Espelette au pays basque de l’amour est dans le pré.

      Mon grand-père maternel, n’était même pas propriétaire de "ses" terres, je te parle de métayer, terme du moyen-age (pour reprendre dieudo avec son braconnage).

      Mon grand-père paternel avait quelque 12ha, mais des terres en altitude ou tu n’oserais même pas sortir le nez en hiver.

      Certes la campagne n’est pas parfaite.

      Quand à la profitabilité de la vache, la poule surement est bien plus intéressante...

      Si j’aime ces chemins de pierres, c’est par un sentimentalisme personnel.
      Ils étaient bien souvent délimitateurs de prés communaux, appartenant à personne ou tous comme tu veux.
      J’ai un trou de mémoire, je deviens un débile citadin faut croire.

      Je m’étonne qu’E&R n’ai pas encore posté un vidéo comme celle que je pointe.
      C’est, c’était ça la France.
      Je n’ose pas penser, qu’ici aussi c’est enterré ?

       
  • #300010
    Le 9 janvier 2013 à 17:45 par damien
    Le métier d’éleveur

    Ce modèle ne me semble pas idéal (je vais m’expliquer).
    Certes le traitement des bêtes est largement supérieur et enviable à ce qu’on peu voir dans les batteries.

    Mais ça coute énormément :
    * organisation des portions
    * stabulation énorme et dernier cris

    Les exploitants sont surement endetté jusqu’au cou, au profit d’une banque à la Crédit Agricole qui n’hésitera pas à prendre l’hypothèque.
    Ce genre de choses est aussi surement largement subventionné.

    C’est un peu comme les salles de billard chez Google, enviable mais rare et pour des privilégiers.

    Je viens de finir "graines de permaculture". La permaculture d’accorde plus à un modèle équilibré moins consommateur d’énergie qui travaille avec la nature plutôt que la distordre.

    Sur l’élevage, j’ai pris note quelques techniques :

    "Le fourrage en stock sur pieds".
    Habituellement, les bêtes sont en hiver dans l’écurie et grignote progressivement le foin des granges ou l’ensilage réalisé à la belle saison (plus "moderne").
    Ce n’est pas spécialement pour le froid car un bovidé le tolère bien mais pour des questions d’érosion des sols plus délicates en saisons froides.

    Ce fourrage vise à garder une partie des prairies non-fauchée qui vont pousser et geler sur place ce qui donnera des portions à pâturer pour l’hiver. D’un point de vu érosion, les racines se développent et garde le sol.

    Il y a aussi préconisation sur "le bois de fourrage".
    Par exemple le frêne est très nutritif, il apporte en milieu d’été son feuillage la ou les prairies souffrent un peu de la coupe de fin de printemps. Il sera émondé.
    Laissant le regain des prairies donner un bonne herbe pour l’automne.

    Bref la permaculture, ça change des vieilles pratiques, c’est plus conciliant, c’est plus d’observation pour moins se casser le cul.

     

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  • #301352
    Le 11 janvier 2013 à 14:08 par jonnyrabit
    Le métier d’éleveur

    La viande de bœuf aura notre peau, malgré le respect pour ces éleveurs. Autrefois on ne mangeait pas la vache, ni le cheval, que nous est il arrivé ? On mangeait les animaux de basse court, et ceux de la chasse, ou de la pêche. Il faut plus de végétarisme, voila le bon choix. Il faut moins de pâturages.

    L’éleveur dit qu’il aime les vaches, qu’il aime les caresser, les toucher ... et hop à l’abattoir, à la tuerie comme on appelle ça, du moins les veaux, de la fourche à la fourchette, c’est space quand même ... même si visiblement elles sont bien traitées entre temps.

    Mais bon, le premier responsable ... c’est le consommateur. Bon appétit donc.

     

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