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Les grandes grèves de l’automobile française de 1982-84

C’était l’époque des lois sur l’expression des travailleurs, que défendait Jean Auroux : on parlait de printemps de la dignité. L’industrie automobile française entrait dans son automne mais n’en avait pas vraiment conscience. PSA perdait de l’argent depuis 1980 mais comptait encore 180 000 salariés dans 8 usines Peugeot, 8 usines Talbot, 18 usines Citroën.

Trois grandes grèves secouent successivement le groupe : à l’atelier de carrosserie de Peugeot Sochaux en octobre 1981, dans l’ensemble de l’usine de Citroën Aulnay en mai 1982, à Talbot Poissy le mois suivant. Ces mouvements qui connaissent un grand écho font de l’O.S qui travaille à la chaîne une figure de proue. Le médiateur que nomme le gouvernement affirme qu’il faut lui ouvrir des « filières de libération ».

Or il se trouve que les OS sont de plus en plus des immigrés. Mais, en 1982, ils ne sont pas encore présentés de manière systématique comme tels. C’est progressivement qu’ils vont l’être, à la faveur notamment du changement d’axe qui se produit peu après. Les difficultés économiques manquent d’abattre le groupe PSA qui va couper la branche Talbot. A Poissy, le nouveau conflit qui s’ensuit en décembre 1983 est marqué par des traits très différents. Les ateliers sont plus divisés, il arrive qu’on y crie : « Les arabes à la Seine »…

Les ouvriers immigrés avaient commencé à s’imaginer un avenir en France, leurs enfants organisaient cette année-là la marche des beurs : bientôt, le rendez-vous serait manqué.

Sur la trahison du monde ouvrier, chez Kontre Kulture :

 






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2 Commentaires

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  • #1115923
    Le 10 février 2015 à 16:44 par la pythie
    Les grandes grèves de l’automobile française de 1982-84

    Eh oui, l’immigration est le coeur nucléaire du système capitaliste. Après l’exode rural du XIXème siècle, puis l’immigration intra européenne et enfin la " libération " de la femme dans les années 70, leur succédèrent l’immigration africaine...J’entends déjà les Identitaires, ou plus simplement, les Français excédés réclamer un retour en arrière ou se remémorer les trente glorieuses avec des trémolos dans la voix...

    Mais tout retour en arrière est impossible car la croissance obligatoire, la circulation des marchandises à flux tendu...tout cela fait que nous sommes les esclaves du profit immédiat et des machines ! le règne des machines est pour demain, les patrons n’ont plus besoin de nous( hors quelques jobs périphériques...), l’immigration de peuplement est devenu la nouvelle stratégie du système : c’est ainsi qu’il faut comprendre la quasi impunité des racailles, l’islamisation de nombreuses bourgades françaises (et européennes ) etc.

     

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  • #1116529
    Le 11 février 2015 à 01:41 par teleric
    Les grandes grèves de l’automobile française de 1982-84

    J’ai écouter ça tout à l’heure et je me suis dit que si Jean Lebrun continuait à inviter des profs d’économie qui vont travailler à l’usine pour en étudier le fonctionnement, et qu’il continuait à faire des émissions courtes mais denses et critiques (cf. l’émission du 4 janvier sur la fin des temps selon les catholiques d’avant 1914), il risque de prendre le chemin de Mermet.

     

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