Forcément tenue par le dossier Pfizer et l’évaporation des rétrocommissions sur le deal à 71 milliards entre l’UE et les grands labos sans passer par la case démocratie, c’est-à-dire la validation par le Parlement et le peuple européens, Leyen a cédé sur tout face à Trump, qui lui a mis son gaz de schiste, son armement chérot et ses tarifs douaniers en pleine face.
Nègre de Maison-Blanche
La presse mainstream elle-même, malgré son européisme béat, est obligée de reconnaître l’arnaque, mais ne se pose pas la question de pourquoi l’ordure à la tête de la Corruption européenne a pu accepter aussi facilement l’entube.
Trois semaines après l’humiliante séquence écossaise subie par Ursula von der Leyen sur le golf de Donald Trump, l’Europe et les États-Unis ont publié le document final : une « déclaration commune » qui acte la reddition européenne déguisée en partenariat. Le commissaire européen Maros Sefcovic, en charge du commerce, a tenté de faire bonne figure en qualifiant d’accord-cadre « équitable et équilibré » ce qui s’avère être la première facture de protection payée par l’Union européenne au parrain américain. Les « concessions » américaines portent, en vérité, sur des produits dont les États-Unis ont besoin et ne sont pas de réels renoncements commerciaux. (Le Point)
En réalité Trump se sert de l’illégitimité de Leyen dans un régime européiste honni et sa soumission catastrophique à l’OTAN (c’est une Allemande) pour lui imposer un deal win-lose. La corrompue, ici en anglais, n’a même pas face caméra de concession US à opposer à cette gifle. Une défaite totale en rase campagne des troupes européennes, désarmées au préalable par l’ennemi américain.
Même les journalistes de fake news n’en revenaient pas des termes de l’accord entre Trump et Van der Leyen :
« Quelles concessions les États-Unis ont faites ?! »
AUCUNE.
Juste l’art du deal, signé Trump. #Trump #MAGA #TradeDeal
— Nicolas Conquer (@ConquerNicolas) July 27, 2025
Madame Von der Leyen n’a pas signé un accord avec Trump.
Elle a signé une capitulation.
Elle veut faire de l’Europe la vassale des USA.
La France doit dénoncer cet accord et le faire capoter. pic.twitter.com/w5dxmhiYQm
— Antoine Léaument (@ALeaument) July 28, 2025
La vassalisation de l’Europe n’est pas nouvelle, monsieur Léaument : elle est inscrite dans les « statuts » de la Communauté européenne à travers ses fondateurs, notamment Monnet et Schuman. On a peine à voir Leyen, si dure avec les Européens, ramper devant les Américains. C’est un agent double, à n’en pas douter. Qu’elle soit sous le coup d’un MICE ou pas, l’effet est le même : elle trahit et punit l’UE pour le compte des États-Unis et de ses multinationales, point barre.

Toutes ses décisions importantes et personnelles (!) vont dans ce sens, et le silence de la majorité des députés européens, qui n’ont en réalité aucun pouvoir, est éloquent : ils devraient démissionner en masse, mais la soupe est trop bonne ! C’est l’IA qui le dit :
Un député européen perçoit un salaire brut mensuel d’environ 10 802 € (ou 10 927 € brut selon une autre source) et, après déductions fiscales et sociales européennes, un net d’environ 8 420 € (ou 8 517 € net), auxquels s’ajoutent une indemnité de frais généraux de 4 202 € et une indemnité journalière de subsistance. Ils bénéficient aussi du remboursement des frais de voyage, d’une assurance maladie et, après leur mandat, d’une indemnité transitoire et potentiellement d’une pension à l’âge de 63 ans.
Même topo pour les députés français qui n’ont pas déposé Macron, qui tient le pays alors qu’il ne fédère pas plus de 10 % des Français. Si d’aucuns avaient besoin de la preuve d’un pouvoir autoritaire, d’une démocratie anti-majoritaire, comme le dit si bien Gauchet...
« Je crois que nous évoluons vers une démocratie anti-majoritaire. Les citoyens en déduisent, assez logiquement, que ça ne sert strictement à rien d’aller voter. »
une démocratie anti-majoritaire...
la formule est limpide, c'est pour ça que le PS dirige toutes les institutions avec 15% d'électeurs et que macron se sent légitime avec 10% de popularité
Tellement triste...— QueenSac (@ChambJoe) August 21, 2025
Le pays tient sur deux pattes fêlées : un PS disqualifié par ses trahisons successives mais qui occupe les institutions, bloquant le pays, et un Président complètement cramé par ses délires personnels et sa diplomatie de comédie.
La Macronie a accumulé tellement de dossiers qu’on ne sait même plus par quel bout commencer, et la justice, déjà bien piètre en matière politique, est noyée. Un doss parmi tant d’autres, la fortune des Rougon...
Pourquoi Macron n’a-t-il jamais poursuivi en justice le témoin affirmant que 80 % de sa fortune serait dissimulée dans un paradis fiscal (Jersey ou Guernesey) ?
Pour rappel, Emmanuel Macron a déclaré un patrimoine net de 400 060,86 € en 2024. pic.twitter.com/rSgi52zJLK
— Tribune Populaire (@TribunePop23) August 20, 2025
En bas, dans la soute du paquebot France, on prend conscience du danger, et pas seulement pour la rentrée, sociale comme d’habitude, avec le 10 septembre ou le 21 décembre. Les gens se lâchent durement sur les réseaux sociaux, qui ne vont pas tarder à être fermés, sinon on ne voit pas comment le camp du pouvoir va pouvoir tenir. On se demande parfois si l’oligarchie ne cherche pas le chaos total, pour enfin pouvoir tirer dans le tas, à balles réelles cette fois.
