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Dans la Ville rose, Europe Écologie-Les Verts n’avait pas pris en compte le changement de sexe officiel d’une de ses candidates. Si bien que le parti doit réorganiser sa liste pour respecter le principe de parité.
À Toulouse, Europe Écologie-Les Verts se pensait fin prêt pour les municipales. Mais, à moins de 40 jours du scrutin, les voilà contraints de réorganiser leur liste. En cause ? Le principe de parité qui impose aux partis de respecter l’alternance homme/femme dans les villes de plus de 1000 habitants. Les Verts se sont rendu compte juste avant la présentation officielle de leur liste dans la Ville rose qu’une candidate transgenre, Florence Bertocchio, figurait entre deux femmes, à la 31e position.
Comment une telle confusion a-t-elle pu être commise ? Pour Florence Bertocchio, c’est sans aucun doute la lourdeur des procédures de changement de sexe qui est à mettre en cause dans cette affaire. La jeune femme, qui a entamé ses premières démarches en 2009, n’a obtenu qu’en juillet dernier la régularisation administrative de sa situation. « J’ai déposé ma dernière requête en février 2012. Elle a été validée par un juge en décembre suivant. Mais il a fallu que j’attende encore six mois pour que sa transcription soit effective à l’état civil », explique la candidate au Figaro. Une situation qu’elle juge à la fois « absurde » et « problématique ».
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