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Mayotte : le Lampedusa de l’océan Indien

Pendant que le monde se lamente sur le sort funeste des immigrés noyés à l’approche de Lampedusa et de Malte, il se passe des drames similaires dans ce département français et aussi région ultrapériphérique de l’Europe qu’est Mayotte.

Le 20 octobre, ce sont 131 immigrés clandestins d’Anjouan à Mayotte, transportés par cinq kwassa kwassa, qui ont été interceptés par les gendarmes et immédiatement ramenés à leur point de départ.

Et encore, ceux-là sont arrivés à bon port, alors que, depuis des années, en fait depuis que Balladur a instauré un visa entre les Comores et Mayotte, il s’en noie par centaines sans que cela émeuve grand monde.

L’année dernière, 26 000 clandestins ont été reconduits du jour au lendemain sans autre forme de procès. Il est vrai que c’est insuffisant, la proportion de clandestins à Mayotte dépasse 60 %. Il vaut mieux être clandestin à Mayotte, où l’on reçoit soins et instruction, qu’habiter les Comores ou l’Afrique de l’Est.

Lire la suite de l’article sur bvoltaire.fr

Sur l’immigration, chez Kontre Kulture :

 






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26 Commentaires

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  • #571246
    Le 29 octobre 2013 à 14:59 par Obelix
    Mayotte : le Lampedusa de l’océan Indien

    C’est le scénario du Camp des Saints qui se réalisent. Ceci doublé aux usines à bébé GPA indiennes, la similarité est flagrante. Que faire en restant "humain" ?

     

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    • #571339
      Le Octobre 2013 à 16:40 par Marguerite
      Mayotte : le Lampedusa de l’océan Indien

      Ben vous, je vous vois mal en militaire.
      "Hou y a des paquets de centaines de malheureux armés jusqu’aux dents que la violence du destin est en train de me balancer sur la gueule, mais c’est horrible, que faire en restant humain ?"

       
  • #571374
    Le 29 octobre 2013 à 17:26 par julien de
    Mayotte : le Lampedusa de l’océan Indien

    Ces gens n’entreprennent rien chez eux, ils n’ont donc rien à bouffer, mais ils continus de pondre des mômes. Ensuite, ils viennent faire chier les Occidentaux responsables sans doute dans leur esprit de leur situation.
    Ne comptez pas sur moi pour compatir.

     

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    • #572052
      Le Octobre 2013 à 06:32 par Poll en
      Mayotte : le Lampedusa de l’océan Indien

      Si la globalisation culturelle et économique n’avait pas rendus les peuples du monde soumis à un seul et même modèle de consommation les comoriens dans leur ensemble (y compris les mahorais) se seraient parfaitement passés de la France et de l’occident : ils ont une langue structurée (avec des variantes), un droit coutumier cohérent basé sur l’islam coloré d’animisme héritage d’un passé ancestral.
      Ce sont des gens solides, courtois et doux.
      Mais les multiples appâts qu’offrent la France, des plus nobles ( accès aux soins et à l’éducation pour tous) aux plus pervers ( l’alcool, les boites de nuit, le clinquant d’une manière générale), constituent un pack commercial attractif pour la composante la plus vulnérable des sociétés traditionnelles : les adolescents.
      Le mode de vie des comoriens basé sur la cueillette, la pèche, et le recours aux plantes pour se soigner fait pas le poids face au "tout tout de suite" vendu par les publicitaires, nos missionnaires d’aujourd’hui.
      Les conséquences sont terribles, c’est sûr...

       
  • #571397
    Le 29 octobre 2013 à 17:45 par Gagap
    Mayotte : le Lampedusa de l’océan Indien

    Petite précision...
    J’ai vécu à Mayotte pendant 4 ans, ai eu beaucoup d’amis clandestins, d’autres gendarmes, d’autres mahorais.
    La situation est socialement explosive pour différentes raisons :
    1-les clandestins qui arrivent à Mayotte ne disposent pas des prestations sociales métropolitaines. Le RSA n’existe pas là-bas, les soins de santé sont accessibles mais les gendarmes font souvent irruption devant les dispensaires donc il y a une vraie peur de se faire attrapper au quotidien. Ils sont souvent employés par les mahorais au black pour faire des travaux pénibles (entretenir les champs, garder les enfants, construire les maisons), sous-payés et souvent dénoncés au moment de les payer.
    2-Les gendarmes : ils sont sommés d’attraper le maximum de clandestins pour faire leur chiffre. S’ils remettent en question le fait de courir après un vieux, de renvoyer un jeune qui a vécu 20 ans sur place, de plaquer au sol un vieux etc. ils perdent leur prime et sont renvoyés en France.
    3-Les mahorais : ils sont la plupart du temps des cousins des Anjouannais. Avant la mise en place du Visa Balladur en 1995, les Anjouannais venaient à Mayotte vendre leurs produits puis repartaient, les Mahorais se souviennent encore de ce "bon temps". Ils sont donc divisés sur la question, certains souhaitent carrément les tuer en mer, d’autres les hébergent et nourrissent jusqu’au jour où ils se font attrapper.

    Le principal problème de cette situation est que les Anjouannais viennent en France pour leurs enfants car la vie à Anjouan est intenable, j’y étais (corruption, épidemies de choléra, manque de tout tout le temps). Quand ils se font attrapper par la Police Aux Frontières, ils ne parlent pas de leurs enfants. Si bien qu’aujourd’hui on estime à 6000 le nombre d’orphelins qui vivottent dans la grande ville Mamoudzou. Non scolarisés, qui vivent de vol, de mendicité et qui entre eux se livrent une guerre des chefs avec une cruauté hallucinante.
    Les jeunes racailles mahoraises ("islamoracailles") profitent de ce climat d’insécurité pour faire de même. Une guerre des villages à coup de machettes qui fait des morts jusque dans les lycées.
    Il faut donc absolument établir un partenariat avec les îles des Comores, en remettant en plaçe un Visa de travail avec des cartes de commerçants. Développer le commerce avec les îles autour (la viande de madagascar, les légumes des comores, les textiles également).
    Cette île est une poudrière où l’Islam est le seul rempart à la sauvagerie.

     

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    • #571811
      Le Octobre 2013 à 22:40 par Marguerite
      Mayotte : le Lampedusa de l’océan Indien

      Bon excuse-moi, je vais être un peu brutale :

      Mahorais et Comoriens ne font que faire ce qui est dans leur atavisme.

      ce que tu décris de la forme sociale à Mayotte est typique de toute zone du monde habitée majoritairement par des noirs, que l’on parle de l’Afrique du Sud ou de Detroit. Les sociétés noires organisées sur des bases autres sont l’exception. Toute société noire présente un taux de violence extraordinairement élevé par rapport à une société asiatique ou blanche (même les plus violentes parmi ces dernières).

      A partir de là, 2 solutions :
      - soit on intervient et on est amené à faire régner un ordre social qui n’est pas le leur, ça fonctionne moyen et en plus ça nous coûte un pognon monstrueux (je te rappelle que la colonisation, qui a consisté à faire, entre autres, ce que tu préconises, nous a coûté plus qu’elle ne nous a rapporté). Et ça finit toujours par nous retomber sur la tronche.
      - soit on s’en tape et on se borne à faire en sorte qu’ils ne nous approchent pas (ils adorent faire la manche auprès des blancs mais adorent aussi haïr les blancs surtout quand ils vivent près d’eux).

      Départementaliser Mayotte a été une erreur monstrueuse.
      Les hausses fiscales que tu te prends servent aussi à payer la facture Mayotte et à financer là-bas : des infrastructures, des écoles qui ne les intéressent pas, des allocations pour tous (avec lesquelles ils achètent préférentiellement un écran plat mais surtout pas des chaussures ou des cahiers à leur marmaille), les maternités (pour que toute l’Afrique vienne y accoucher ?), l’équivalent CMU...

      De deux choses l’une : soit il y a de la valorisation à faire à Mayotte et c’est une colonie de Français qui le fera (avec protection adéquate), soit il n’y en a pas et dans ce cas on peut conserver la propriété de ce territoire mais on arrête les frais et surtout on coupe toute route d’immigration (de Mayotte vers France incluse).

      Mais les prendre en main, comme tu le proposes, d’une part entre en contradiction avec leur façon de faire, d’autre part ne nous conduira qu’à mettre de plus en plus d’argent et à finir par faire le boulot nous-mêmes mais pour pourvoir à leurs besoins. Je préfère un deal clair : là c’est vous, là c’est nous et pas touche les uns les autres.

       
    • #571866
      Le Octobre 2013 à 23:23 par Gagap
      Mayotte : le Lampedusa de l’océan Indien

      "Les prendre en main"...
      Les sociétés noires sont plus violentes entre elles...

      Les choses sont complexes, alors ne réduit pas ce que je dis à du paternalisme néo-colonial, ça n’apporte rien. J’expose les problèmes liés justement à cette départementalisation.
      Les mahorais ont voté oui au département car effectivement ils y ont vu des gains considérables (et malheuresuement pas le retour de la médaille qui va les expédier dans les barres d’immeubles de nos grandes villes saturées et vendre leur terres aux promoteurs rapaces). Ils ont surtout vu que s’ils "sortaient" de la France, ils étaient voués à devenir les esclaves des Comores.
      Quand je dis "il faut", je parle au nom des Mahorais qui se sentent proche des Comoriens, qui souffrent de voire leurs cousins crever de cette façon, et qui réclame un changement. Il se trouve qu’aujourd’hui ils sont Français pour des raisons pas toujours très belles il faut l’avouer mais c’est un fait.
      Alors c’est bien beau de dire "démerdez-vous" mais les structures politiques, économiques (si petites soient-elles), les conceptions idéologiques qui encadrent cette île sont telles qu’on peut pas réduire la question de Mayotte à "De toute façon c’était sûr...dans les sociétés noir-africaines..."

      Soit on bâtit des forteresses autour de cette île, c’est déjà un peu le cas, et dans ce cas les risques pris par les clandestins seront encore plus grands, et ils crèveront.
      Soit, comme disent Philippot et NDA, on arrête de la pompe aspirante. On (quand je dis on je parle des Français de Mayotte, Noirs ou Blancs qui ont bien compris le commerce, on est plus dans les années 1960 à Kinshasa) condamne sévèrement l’esclavagisme pratiqué par les Mahorais envers les Anjouannais, on privilégie les poulets et textiles comoriens et le commerce local, plutôt que les ailes de poulet de Nouvelle-Zélande etc.
      Quand tu dis qu’ils en ont rien à foutre d’être français, c’est faux. Beaucoup de jeunes ne se sentent plus Africains. ça peut paraitre triste, mais c’est surement la part d’identité française, qu’ils sont en train de fusionner à leurs racines.
      Les Mahorais sont des Comoriens parce que c’est à 73km et que la langue et les traditions sont les mêmes, certes, mais ça fait 40 ans qu’ils sont passé en mode "métropolitain" (Télé, Frigo, Portable, Internet, Allocations) de façon radicale donc si toi français tu dis à un jeune de 13 ans qu’il est comorien, c’est comme si un américain dit à un Parisien qu’il est bulgare...

       
    • #572010
      Le Octobre 2013 à 02:50 par Marguerite
      Mayotte : le Lampedusa de l’océan Indien

      Je ne réduis pas ce que tu dis à du paternalisme néocolonial. Je dis simplement que cette façon de faire a prouvé sa non pertinence, que les noirs ne sont pas faits pour ça, et que ce que l’on appelle "l’assimilation" concernant des peuples de substrat autre est une sottise sans nom, qu’ils n’en veulent pas (nous non plus d’ailleurs) et qu’elle nous coûte cher sur tous les plans.

      Et tu proposes de poursuivre exactement dans la voie d’une forme d’assimilation, au prétexte qu’elle a déjà commencé à être mise en oeuvre. Tu argues de ses effets (ils seraient passé en mode métropole parce qu’ils ont des allocations ou un frigo, ils seraient des Français parce qu’ils ont été décrétés tels —comme si l’appartenance à une identité relevant de la longue durée se pouvait fabriquer sur simple édition de papiers) pour dire qu’il ne faut pas arrêter ("les laisser tomber") : mais ne vois-tu pas que ces effets ne sont que des signes pathologiques ?

      Et oui, toutes les races humaines, les ethnies, possèdent leurs atavismes. Et tous les atavismes ne sont pas compatibles (du reste même une certaine compatibilité ne justifie pas le mélange). Moi ce que je vois, c’est que les gouvernements mondialistes choisissent précisément les atavismes les moins compatibles pour provoquer les rapprochements forcés. Alors évidemment au stade ou en est le processus l’éloignement et la reprise des droits de la longue durée ne va pas se faire toujours facilement, mais laisser faire le mélange sera 100 fois plus explosif : regarde où en sont les USA, le Brésil. Regarde où en est l’Afrique du Sud, où en sont les pays africains où les ethnies sont mélangées en dépit de leur système de domination traditionnel (Rwanda), même s’il nous semble brutal ou plus précisément brutal mais pas à notre manière (2 ethnies peuvent cohabiter si l’une domine, jamais à égalité de "droits"). On ne peut pas non plus dire que les Antilles ou la Guyane soient une réussite.

      Je suis sensible à l’intérêt que tu portes aux Mahorais. Moi je m’intéresse davantage au sort de ceux du Cantal, de Bretagne, de Lorraine... avec lesquels je partage une communauté de destin. Je note aussi que les Mahorais ont été consultés, et que les Français (les payeurs) n’ont même pas été informés du projet de départementalisation.

       
    • #572228
      Le Octobre 2013 à 11:22 par Gagap
      Mayotte : le Lampedusa de l’océan Indien

      Ma chère Marguerite...

      Je suis entièrement d’accord avec toi : c’est à la France entière qu’il aurait fallut demander son avis pour un nouveau département ! et si on demande à n’importe quel pays pauvre s’il souhaite devenir français, je pense qu’il dira oui à 99,9%.
      Concernant ta certitude sur les "atavismes", et leur validité comme concept sociologique là en revanche je préfère rester méfiant sur ce concept...
      La violence des Noirs serait le fruit de leurs génomes...Mouais...
      Les noirs islamiques et catholiques n’ont rien à voir, de même que les Noirs islamiques du Mali et de Mayotte.
      Je sais bien que tu ne rabaisse pas la "race noire", et c’est pas moi qui vais te taxer de racisme.
      Tu parles de Détroit, de l’Afrique du Sud...c’est systématiquement des rapports de classe qui entraînent la violence, et non pas une impulsion génétique !
      A mayotte, l’Islam est associé au matriarcat, ce qui donne une société complètement différente d’autres pays africains islamiques.

      A la Réunion, c’est étrange mais ça marche plutôt bien. Qui aurait cru qu’avec un passé si sale, des peuples si différents donneraient naissance à une culture "créole" ? Sont-ils africains ? Indiens ? Zoreilles ? C’est vrai que c’est pas tout rose mais ils ont peut-être réussi à dépasser leur prétendu "atavisme" pour que tout le monde y gagne...

      Donc Mayotte peut très bien créer son identité, en se démarquant de ces voisins sans oublier qu’ils sont cousins. Peut-être comme les Francs ont choisi le christianisme, et non pas l’arianisme comme les autres peuples cousins germaniques, les faisant hériter des anciennes structures de l’Empire Romain : les Mahorais ont choisi la "démocratie laïque française", et non la république islamique des Comores, les faisant profiter des structures de l’Empire de l’Atlantique.
      Avec un peu de chance, arriveront-ils, à y injecter les valeurs complexes de cette société matriarcale, et prendront-ils une place intéressante dans l’Océan Indien, s’ils arrivent à dépasser l’aristocratie clanique qui maintient la corruption des infrastructures ?

      A moins que t’aies raison et dans ce cas : qu’ils se démerdent, nous (les Blancs, ou les Noirs pas Mahorais, ou les Noirs Mahorais mais qui ont vécu toute leur vie en France avec leur atavisme) on ferme les accès aux avions, et on se barre !

       
    • #572284
      Le Octobre 2013 à 12:26 par Océania
      Mayotte : le Lampedusa de l’océan Indien

      @Marguerite,

      je ne sais pas de quel atavisme vous parlez ni de quelle violence.
      Ils ont des constantes anthropologiques physiques et physiologiques prononcées mais rien dont ils auraient à rougir.
      Quant à la violence c’est une blague ???

       
    • #572297
      Le Octobre 2013 à 12:47 par Marguerite
      Mayotte : le Lampedusa de l’océan Indien

      Cher Gagap,

      A un moment donné il ne suffit pas que "un choix" soit fait pour que ça fonctionne. On ne choisit pas (pas plus qu’on ne la décrète) son appartenance civilisationnelle ou sa filiation, pas plus d’ailleurs que l’on ne choisit son sexe.

      Juste une remarque sur la compréhension que tu as de la notion d’atavisme : elle n’est pas l’équivalent de celle d’héritage génétique, quoique l’on ne puisse nier que ce que nous sommes, nous le sommes aussi de par notre héritage génétique. Donc la violence, ou plus exactement la pratique de la violence, ou toute autre caractéristique d’un groupe humain, n’est pas juste une programmatique inscrite dans un génome : c’est plus complexe que cela, et la qualité de ton propos me permet d’être bien certaine que tu l’as compris. ;)

      Je reste en désaccord avec les points suivants que tu évoques :
      - Detroit, l’Afrique du Sud, le Brésil (ie les zones urbaines), bref toutes sociétés multiraciales avec une domination démographique raciale noire, sont des configurations où la question de la violence n’est pas une pure et simple question de pauvreté. La même pauvreté se retrouve dans des aires géographiques autrement composées ou autrement homogènes dans le monde, sans que l’on y voie la même réponse. De plus, la violence, contrairement à ce que l’on pense, est toujours exercée non par le plus pauvre mais par le plus violent et par le plus violent qui s’en donne les moyens : lapalissade me diras-tu mais à force de chercher des causes déculpabilisantes on finit souvent par regarder à côté de la chose qu’on a sous les yeux. Le lien pauvreté/violence est, non pas inexistant, mais il n’est pas ce qui structure un phénomène violent, et la pauvreté n’est pas en soi source ni cause de violence. Le fameux "rapport de classe" est une notion très insuffisante.
      - "A la Réunion, c’est étrange mais ça marche plutôt bien. " ah bon ? A la Réunion, ça marche plutôt bien pour ceux qui ont le moyen de se mettre à l’abri. Cela dit à la Réunion c’est moins pire qu’en Guadeloupe, c’est vrai.

      Alors : se barrer et fermer la porte ? Pourquoi pas, mais pas forcément. En tout cas, ne surtout pas continuer cette hyperphagie "assimilationniste", cette fabrique d’un "homme nouveau" qui ne consiste pas à "inventer sa culture" ou "inventer son identité", choses qui ne s’inventent pas plus que l’existence des arbres, mais qui n’est qu’une machine à broyer emballée dans du papier cadeau —et initialement conçue pour détruire l’homme français.

       
    • #574049
      Le Novembre 2013 à 13:09 par Mahorais
      Mayotte : le Lampedusa de l’océan Indien

      Bonjour à tous,
      Vous avez tous des arguments qui sont partiellement audibles mais ne suffisent en rien à expliquer les mutations de la société mahoraise et in fine les enjeux contradictoires sur place. Je veux démontrer ici ce qu’est le propre du Mahorais car il est méconnu du monde entier. Ci-joint, un article en guise d’introduction : http://www.mayottehebdo.com/index.p.... L’île de Mayotte est éminemment politique, tout est politique dans une société traditionnelle matriarcale. La société Mahoraise originelle, c’est-à-dire d’avant les années 80 n’avait rien de français et était méprisée, comme toujours, de l’ensemble de la République Fédérale Islamique des Comores. Le fantasme occidental veut unifier ces différents peuples de l’archipel des Comores au risque de voir dans l’île des ghettos comme c’est le cas aujourd’hui ou les Mahorais, les Blancs, les Clandestins et les Africains se croisent sans se parler. La réalité est que l’île de Mayotte a vu sa population multipliée par 10 en 30 ans. Et quand vous dîtes qu’ils existent des liens familiaux cela vient de là. Donc c’est une conséquence de l’attractivité récente de l’île avec une immigration non contrôlée ni régulée. Les Mahorais sont habitués à accueillir mais il semble que la limite de l’accueil a été atteinte depuis quelques années. D’où le malaise social actuel qui est la conséquence de la communautarisation d’une île de 375 km². Pour bien comprendre, il faut disposer de l’ensemble des informations aussi bien démographique, culturelle, politique, cultuelle, économique, éducative etc... Pour dire aussi que Mayotte d’aujourd’hui a perdu son âme et qu’il ne reste plus rien de Mahorais dans cette île ou l’intelligence sociale d’antan à voler en éclat face à la société de consommation signe d’un modernisme mal maîtrisé. Le temps que mettra les Mahorais pour se former et venir développer Mayotte est le temps que mettra les détracteurs de Mayotte à la mettre à genou et casser l’essence de la société Mahoraise. Si bien que, bon nombre de Mahorais ont élu domicile La Réunion et la Métropole dans un racisme ambiant de leurs concitoyens français. Je propose pour freiner la pression migratoire de mettre en place un visa aux profits des clandestins et des africains ou tout autre étranger de pouvoir circuler librement vers les autres territoires français leur destination finale où réside leur famille.

       
    • #574788
      Le Novembre 2013 à 14:08 par Marguerite
      Mayotte : le Lampedusa de l’océan Indien

      @ "Mahorais"

      Si bien que, bon nombre de Mahorais ont élu domicile La Réunion et la Métropole dans un racisme ambiant de leurs concitoyens français. Je propose pour freiner la pression migratoire de mettre en place un visa aux profits des clandestins et des africains ou tout autre étranger de pouvoir circuler librement vers les autres territoires français leur destination finale où réside leur famille.

      Tout ce laïus pour ça... le morceau de reco mondialiste relayée par SS racisme, le crif, le mrap etc etc... traduisons : "grâce à la notion de racisme mettons les envahis en position d’accusés" + "les territoires français sont un hôtel dans lequel les Français sont le personnel au service de tout ce qui a envie d’y circuler"

      Attali + Besancenot = le grain de sel de "Mahorais".

       
  • #572047
    Le 30 octobre 2013 à 05:44 par thierry3468
    Mayotte : le Lampedusa de l’océan Indien

    J’ai vécu à Mayotte et j’ai découvert cette triste réalité d’une immigration massive mais il faut regarder la réalité en face.La responsabilité des habitants de Mayotte est incontournable car nombreux sont les exploiteurs de cette misère :prostitution,travail sous payé,location à des prix prohibitifs....On s’acharne sur les clandestins qui ne font que fuir la misère mais rien n’est fait pour punir les profiteurs de cette immigration massive.La départementalisation a été vendue aux mahorais comme un jack pot mais personne leur a expliqué qu’ils devraient payer pour ce jack pot.Mayotte est une ile qui sent la poudre car tôt ou tard,les clandestins se révolteront contre cette immonde exploitation de la misère.

     

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  • #572081
    Le 30 octobre 2013 à 08:01 par thierry3468
    Mayotte : le Lampedusa de l’océan Indien

    J’ai vécu à Mayotte et j’ai découvert la réalité de cette ile perdue dans l’Océan Indien.L’immigration clandestine s’explique aussi par tous les profiteurs de la misère aux Comores.Les nombreux habitants de Mayotte profitent de cette immigration,l’encouragent car ils gagent de l’argent sur le dos de ces migrants qui cherchent à fuir la misère .Prostitution,main d’œuvre corvéable et docile,location à des prix prohibitifs de taudis,...sont hélas monnaie courante mais étrangement rien n’est entrepris pour lutter contre ces nouveaux "négriers ".On s’acharne sur les victimes mais les vrais responsables de cette immigration restent dans l’ombre en toute impunité .Cela ne vous rappelle rien ...c’est exactement ce qui se passe en France .On expulse mais les multinationales qui exploitent des clandestins ne sont que très rarement inquiétées car elles mettent en place des sous traitants qui servent de fusible .Mayotte est une poudrière car les tensions entre clandestins et mahorais sont fortes.La loi existe mais elle n’est pas appliquée et cela débouche toujours sur la violence.

     

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    • #572305
      Le Octobre 2013 à 12:55 par kabouli
      Mayotte : le Lampedusa de l’océan Indien

      ."c’est exactement ce qui se passe en France"

      Mais Mayotte c’est la France.

      La France a laissé le choix aux mahorais parce que cette île rapporte plus qu’elle ne coûte et que la France avait besoin de l’accord de ses habitants pour justifier sa présence dans cette ile et dans cette région statégique aux yeux de l’opinion internationale. Mayotte est un relais svers les îles françaises du pacifique et de sa force de dissuasion .
      La France accepte à Wallis et Futuna des choses bien plus étranges et négocie avec les chefs coutumiers . Voulez vous que la France renonce à sa défense nucléaire pour accepter le parapluie américain et qu’elle renonce à son rôle international de défense de ses multinationales qui pillent l’Afrique pour confier cette défense aux américains.
      L’exception mahoraise est justifiée au nom des intérêts supérieurs de la France comme puissance mondiale. Les confettis de la république sont le prix à payer pour que la France assume son role mondial. L’Angleterre, elle, a le commonwealth et ne s’occupe pas de leur gestion. la misère régne dans les Antilles anglaises... mais elle est près d’intervenir violemment si on lui conteste le droit d’occuper encore les Malouines. Il est amusant de constater que des nationalistes voudraient que la France imite la façon anglo-saxonne très économique de gérer les confettis de son ex-empire. Il serait bon que ceux qui s’indignent comprennent avant tout les enjeux du commonwealth français ou DOM-TOM avant de de chausser les façons anglo-saxonnes de raisonner. La France est une puissance mondiale et ses entreprises ont besoin que l’état qui les assistent.

       
  • #572337
    Le 30 octobre 2013 à 13:39 par popo
    Mayotte : le Lampedusa de l’océan Indien

    Fallait s’y attendre. D’un point du culturel ce sont les mêmes populations qui habitent ces quatre îles. Quoi de plus normal qu’ils essaient, malgré les barrières..., d’échanger avec Mayotte voire de profiter des avantages sociaux. La politique d’assimilation montre encore une fois ses limites et la départementalisation de Mayotte est une énorme erreur de la France.

     

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  • #572461
    Le 30 octobre 2013 à 16:52 par Mgazidja
    Mayotte : le Lampedusa de l’océan Indien

    Bonjour,
    Je suis français d’origine comorienne et fidèle de E&R, ancien militaire, je suis extrêmement peiné et choqué par certains commentaires qui ne tiennent pas comptes des spécificités des Comores, géographiquement composé de 4 iles avec une histoire commune : Gde Comore, Anjouan,Mohéli et Mayotte. La France à tout fait pour séparer Mayotte des 3 autres iles alors que l’indépendance en 1975 obtenu par un référendum acté par l’ONU c’est sur l’ensemble de l’archipel. Les Comores certes n’était pas prêt pour une indépendance car ne disposant pas d’une élite pour pouvoir mener à bien un développement adéquate,on peut comparer avec les Seychelles independante depuis 1976.Depuis La France après l’indépendance a joué la puissance protectrice et séparatrice (voir l’histoire de Bob Denard avec le feu orange SDCE) ;tout en déstabilisant pendant les 3 décennies les 3 autres iles afin de justifier le bon choix des Mahorais de rester français après un deuxième vote bidonné organisé que sur Mayotte .
    Surtout que dans le reste de l’archipel c’est une corruption endémique, situation sanitaire déplorable et système éducatif défaillant.
    C’est malheureux car les Comores ont le malheur de se situé sur une route stratégique et cette situation durera aussi longtemps qu’on ne trouvera pas un développement adéquat et équilibré entre Mayotte et ses iles sœurs car il y a plusieurs liens familiaux et, le miroir des alouettes bien sûrs et les gens prendrendront tous les risques pour un semblant de vie meilleurs.

     

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    • #572645
      Le Octobre 2013 à 20:05 par gagap
      Mayotte : le Lampedusa de l’océan Indien

      La majeure partie des pays Africains n’étaient pas "prêts" pour la décolonisation, d’ailleurs les frontières tracées à la règle obligent aujourd’hui à vivre ensemble des peuples pour qui la ""voix de la majorité n’est pas fondamentalement légitime (cf. conférence de Lugan et Soral).
      Or, comme tu le dis, il y a des liens familiaux entre ces îles, donc il faudrait effectivement que des élites locales des deux cotés de la mer se donnent la main et tâchent de vivre ensemble. Je me souviens d’une pénurie de bananes à Mayotte : Mohéli avaient envoyé un container de bananes, Mayotte les a laissé pourrir car elle préférait ça plutôt que d’accepter de l’aide de ses cousins.
      Il y a plein de moyens économiques de nouer des partenariats (agriculture, élevage, tourisme, textile) mais la première des choses à combattre, je pense, pour les Mahorais, c’est l’abandon de l’Islam. Car toutes les valeurs d’hospitalité, de tolérance etc, sont véhiculées par l’Islam à Mayotte. Les foundi sont les seuls à être véritablement respectés et écoutés, ils incarnent le fameux "capital moral" qui pour nous est incarné dans De Gaulle...
      Je trouve ça encore plus dommage que les imams mahorais n’assument pas mieux leur responsabilités, c’est à dire celle d’inventer Mayotte Française, matriarcale, musulmane et africaine.

      Masikini Maore, Wadjeni wanyu wananyanyou...content de voir qu’E&R me fait discuter avec des français d’origine comorienne (c’est pas Rohff ou Soprano qui élève le niveau...)

       
  • #572651
    Le 30 octobre 2013 à 20:11 par Mahorais
    Mayotte : le Lampedusa de l’océan Indien

    Bonjour à tous,

    En tant que Mahorais, je me m’inscris en porte à faux avec tous vos commentaires sans exception qui montrent vos méconnaissances non seulement de l’Histoire de Mayotte mais aussi de l’Histoire de la France avec, non plus ses colonies mais, ses territoires d’Outre-Mer. Vous gagnerez à considérer les territoires ultramarins comme partie intégrante de l’ensemble français. Le maintien d’un régime politique comme la 5ième République, avec un désengagement de l’Etat, n’aide pas la France d’aujourd’hui qui est en pleine mutation comme Mayotte d’ailleurs. Ce qui se passe à Mayotte montre les limites du modèle français. En tant que français, demandons plus à reformer nos institutions que de se poser la question quel département français rapporte moins qu’un autre. Où est la solidarité nationale si tant est qu’il y’en ait eu une. Je ne reviendrai pas sur l’hégémonie comorienne qui aiguise sa politique d’annexation de Mayotte par une diplomatie démographique. La réalité de Mayotte est que depuis l’époque des sultans batailleurs, il n’y a jamais eu d’unité comorienne et il y en aura jamais pour des raisons qui tiennent à l’histoire de ces îles. Le seul passé commun était sous le protectorat français pendant 13 ans. Nier les différences entres ces îles de Comores encourage l’immigration clandestine massive qui pointe les carences d’une précarité sociale dans cet archipel car les Mahorais ne sont pas mieux lotis que les Comoriens sinon ils ne quitteront jamais leur île pour aller à La Réunion ou en Métropole. Au monde, il n’y a pas une population aussi accueillante que les Mahorais et aussi peace-friendly. La diabolisation de Mayotte et des Mahorais sert la politique suicidaire du Gouvernement Comorien, désormais, le seul responsable de ces drames humains. Un Etat qui ne protège pas ses ressortissants et se targue de siéger aux Nations Unies, tout simplement pitoyable. Dans le monde, il ne doit y avoir que 107000 Mahorais. N’est pas Mahorais qui veut. Néanmoins, la terre de Mayotte est accueillante. Donc nous pouvons tous vivre à Mayotte dans nos différences. Voir les territoires ultramarins sous l’angle coûts budgétaires est la plus grosse erreur en vérité.

     

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    • #572776
      Le Octobre 2013 à 22:56 par gagap
      Mayotte : le Lampedusa de l’océan Indien

      "Les Mahorais ne sont pas mieux lotis que les comoriens"...
      Là tu exagères...Tu es de Petite-Terre non ?
      Entièrement d’accord avec toi sur la responsabilité du gouvernement comorien.
      Entièrement d’accord avec toi sur les identités propres à chaque île, et la prétendue "unité comorienne".
      D’accord aussi sur la France ultra-marine comme particularisme français.
      Il n’empêche que les liens familiaux existent bel et bien entre familles mahoraises et anjouanaise, comorienne et (un peu moins) mohéliennes !Sinon, aucun clandestin ne trouverait refuge aussi facilement à Mtsamboro, Mtsahara, Handrema, mtsangamboua etc.
      Le problème est que la position de Mayotte face aux clandestins n’est pas clair : on veut bien que vous veniez faire les sales boulots, mais on ne veut pas coopérer avec vous !
      Je parle surtout des gens du Conseil Général qui sont les premiers à dénoncer les condition de détention des anjouannais, mais qui font travailler dans leur champ ces pauvres paysans de Nyoumakélé d’Anjouan pour 200€ par mois.
      Les grandes familles mahoraises qui ont hérité du pouvoir et qui comptent bien le conserver (Air Austral, la Snie, etc.) n’ont absolument aucun intérêt à changer cela, ils sont main dans la main avec les grands groupes (cora, sfr, orange etc.), ils ne développeront pas cela. Et d’ailleurs, ils sont acceptés en tant que tel, des gens malins qui ont réussi à prendre la place de chefs, et à qui revient le mandat pendant lequel ils pourront piller leur commune ("déna mné iyo...").
      En revanche, si les imams prennent leur responsabilités d’ouvrir les yeux aux fidèles sur l’absurdité de la situation d’un point de vue humain, voire musulman, en travaillant à inventer l’identité musulmane franco-mahoraise, à ce moment là, l’opinion pourrait bien réfléchir et trouver une position de main tendue, mais ferme. mais personne ne compte sur le Conseil Général et la Préfécture pour s’en sortir...à part peut-être les Vikings de Petite Terre ;) !

       
    • #573272
      Le Octobre 2013 à 15:36 par Poll en
      Mayotte : le Lampedusa de l’océan Indien

      Le problème est que la position de Mayotte face aux clandestins n’est pas clair : on veut bien que vous veniez faire les sales boulots, mais on ne veut pas coopérer avec vous



      Il n’y a pas une position mahoraise sur le sujet. Les autochtones (les mahorais de souche représentent guère plus de 50 % de la population) peuvent se plaignent bien entendu des problèmes sociaux et sanitaires liés à la présence des clandestins. Mais ils peuvent dans le même temps trouver naturelle la présence d’un oncle maternel anjouanais arrivé par kwassa le mois précédent ou profiter de celle d’un vague cousin sans papiers pour lui faire faire les travaux des champs délaissés par ceux qu’ils appellent "les enfants du juge" : leurs propres rejetons sur lesquels ils n’ont plus d’autorité.
      Face à l’injonction qu’ils ont reçue de passer du jour au lendemain d’un modèle d’éducation disons...un peu rude, au modèle "on discute, on dialogue" nombre de parents, comme ailleurs, ont lâché prise.

       
    • #573578
      Le Octobre 2013 à 20:06 par Gagap
      Mayotte : le Lampedusa de l’océan Indien

      @ Poll en :

      Tu répètes en quelque sorte ce que je dis.
      La position de Mayotte, c’est celle de ses élites, ou plutôt de ses portes paroles :
      - Le Conseil Général
      - La Préfecture : dans ce cas c’est plutôt la France métropolitaine
      - Les imams

      - Le conseil général représente la voix des grands familles qui veulent garder le pouvoir, tout comme la plupart des maires
      - La préfecture : elle produit des chiffres
      - Les imams : la plupart sont formés à l’étranger, tandis que les locaux n’y connaissent absolument rien, et enseignent souvent les versets du Coran comme des formules magiques, que les enfants ne savent pas traduire.

      La population mahoraise, elle n’est jamais concertée sur ce sujet...
      Si le Conseil général les sensibilise la dessus, la population y verra un intérêt politicien, et elle n’aura pas tort, compte tenu des tunes que rapporte les reconduites à la frontière.
      Si la Préfecture le fait, la population y verra des paroles de mzungu qui n’y connaissent rien, et/ou refusera le parti pris métropolitain par anti-autoritarisme.
      C’est donc aux imams de le faire (d’après moi) car eux seuls ont une légitimité morale vis à vis des mahorais ET des clandestins. Ils peuvent ouvrir un débat cohérent au sein de la société mahoraise et comorienne.

      Donc je persiste : la position des imams et du Conseil Général n’est pas claire sur ce sujet, je ne pense pas que les gens du Conseil général aient quelque chose a gagner à mettre les pieds dans le plat...donc...

      D’autant que les imams, qui sont largement manipulés par le Qatar via les Comores, diffusent non pas cet idéal d’une citoyenneté franco-musulmano-mahoraise", maisbien au contraire quelque fois distillent une haine du Blanc qui est prise très aux sérieux par ceux qui ne comprennent rien à la situation géopolitique...et historique (le programme d’Histoire du collège n’évoque pas Mayotte et l’Histoire des Comores, sauf quelques profs courageux).

       
    • #573858
      Le Novembre 2013 à 06:26 par Poll en
      Mayotte : le Lampedusa de l’océan Indien

      maisbien au contraire quelque fois distillent une haine du Blanc qui est prise très aux sérieux par ceux qui ne comprennent rien à la situation géopolitique...



      Je ne sais pas si les imams à Mayotte sont manipulés par le Qatar mais je vous rejoins sur le reste. Encore qu’il me parait excessif de parler de haine du blanc, je parlerais plutôt de méfiance vis à vis d’une population perçue comme hautaine et condescendante.
      Si certains imams tentent d’exploiter cette perception pour la muer en haine, il me semble que la majorité cherche surtout, dans l’urgence, à déjouer les pièges de la sécularisation à l’œuvre via l’école mais surtout la destruction du maillage social de la population. En espérant que dans un proche avenir, si les choses ne s’enveniment pas d’ici là, des mahorais de bonne volonté, politiques et religieux de concert, passent à une phase d’édification d’un modèle singulier de société à la fois française et musulmane.

       
  • #572838
    Le 31 octobre 2013 à 01:06 par rolalala
    Mayotte : le Lampedusa de l’océan Indien

    Ben je comprend pas je croyait que l’immigration sa rapportait plein d’argent.
    Ils sont riche alors la bas ?
    non ?
    ah bon étrange...

     

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  • #574772
    Le 2 novembre 2013 à 13:39 par Mahorais
    Mayotte : le Lampedusa de l’océan Indien

    Bonjour à tous,
    Vous avez tous des arguments qui sont partiellement audibles mais ne suffisent en rien à expliquer les mutations de la société mahoraise et in fine les enjeux contradictoires sur place. Je veux démontrer ici ce qu’est le propre du Mahorais car il est méconnu du monde entier. Ci-joint, un article en guise d’introduction : http://www.mayottehebdo.com/index.p.... L’île de Mayotte est éminemment politique, tout est politique dans une société traditionnelle matriarcale. La société Mahoraise originelle, c’est-à-dire d’avant les années 80 n’avait rien de français et était méprisée, comme toujours, de l’ensemble de la République Fédérale Islamique des Comores. Le fantasme occidental veut unifier ces différents peuples de l’archipel des Comores au risque de voir dans l’île des ghettos comme c’est le cas aujourd’hui ou les Mahorais, les Blancs, les Clandestins et les Africains se croisent sans se parler. La réalité est que l’île de Mayotte a vu sa population multipliée par 10 en 30 ans. Et quand vous dîtes qu’ils existent des liens familiaux cela vient de là. Donc c’est une conséquence de l’attractivité récente de l’île avec une immigration non contrôlée ni régulée. Les Mahorais sont habitués à accueillir mais il semble que la limite de l’accueil a été atteinte depuis quelques années. D’où le malaise social actuel qui est la conséquence de la communautarisation d’une île de 375 km². Pour bien comprendre, il faut disposer de l’ensemble des informations aussi bien démographique, culturelle, politique, cultuelle, économique, éducative etc... Pour dire aussi que Mayotte d’aujourd’hui a perdu son âme et qu’il ne reste plus rien de Mahorais dans cette île ou l’intelligence sociale d’antan à voler en éclat face à la société de consommation signe d’un modernisme mal maîtrisé. Le temps que mettra les Mahorais pour se former et venir développer Mayotte est le temps que mettra les détracteurs de Mayotte à la mettre à genou et casser l’essence de la société Mahoraise. Si bien que, bon nombre de Mahorais ont élu domicile La Réunion et la Métropole dans un racisme ambiant de leurs concitoyens français. Je propose pour freiner la pression migratoire de mettre en place un visa aux profits des clandestins et des africains ou tout autre étranger de pouvoir circuler librement vers les autres territoires français leur destination finale où réside leur famille.

     

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