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Moscovici : "Les dépenses en faveur des réfugiés relancent l’économie"

La politique européenne veut faire sans les Européens

Pierre Moscovici a estimé que les dépenses publiques en faveur des réfugiés avaient « un effet de relance sur l’économie européenne ». Suffit-il de venir de l’extérieur de l’UE pour bénéficier de mesures interdites aux autochtones ? s’interroge Alexis Théas, juriste et universitaire.

 

M. Pierre Moscovici, commissaire européen aux affaires économiques et financières, a fait le 3 mai une déclaration sidérante dans une interview à la presse régionale (Est Républicain, Dauphiné…) Il y affirme, le plus sérieusement du monde : « Mais oui, les dépenses publiques en faveur des réfugiés ont un effet de relance sur l’économie européenne. Nous l’avons chiffrée en novembre dernier à 0,2 à 0,3 point sur la croissance de l’Union, voire 0,4 à 0,5 point dans les principaux pays d’accueil comme l’Allemagne ».

Ces propos atteignent un niveau de cynisme effarant pour l’image de la Commission européenne, de l’Union européenne en général, et celle du commissaire Moscovici, lui-même, homme politique socialiste français comme il se définit. Car enfin, qu’est-ce que cela signifie, concrètement ? Que les dépenses publiques considérables mises en œuvre pour héberger, nourrir, scolariser plus d’un million de migrants arrivés en 2015, en plus du flux annuel moyen de 1,4 million, ont lourdement pesé sur l’économie européenne au point d’avoir un impact sur les statistiques de la croissance.

[...]

Or, quel est le message de M. Moscovici ? Qu’il suffit de venir de l’extérieur de l’Europe, en dehors des canaux réguliers (visas, titres de séjour), pour avoir droit à une dépense publique interdite depuis 20 ans aux autochtones. Pour les Européens qui souffrent, la dépense publique est maudite. Pour les migrants ou réfugiés qui arrivent cette dépense publique n’est plus maudite mais bienfaisante, salutaire, radieuse, salvatrice…

M. Moscovici, pour tenir de tels propos, vit dans sa tour d’ivoire bruxelloise, avec tous les avantages liés à sa fonction. Il s’exprime en eurocrate coupé du monde.

Lire l’intégralité de l’article sur lefigaro.fr

Voir aussi, sur E&R :

La destruction des nations et des luttes sociales par l’immigration,
à lire chez Kontre Kulture :

 






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32 Commentaires

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  • tout ces soit-disant profits fait sur le dos des nationaux en faveur des allogènes ne finiront pas en investissements ou en services publics mais paieront les intérêts de la dette ou disparaitront dans le gouffre spéculatif des casinos bancaires...décidément le mensonge économique est notre pain quotidien...une vraie tartine de merde que les médias essaient de nous faire bouffer chaque jour que dieu fait même si nos papilles commencent à faire de la résistance.

     

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  • #1482058

    Tout va très bien, madame la Marquise...

     

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  • C’est là qu’on voit que c’est sans espoir...il faut vraiment faire sans.

     

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  • #1482077

    Très bon article, sauf qu’il n’a pas été écrit par un journaliste du Figaro, et n’est pas paru dans le Figaro mais seulement dans le FigaroVox, sur Internet.

    Il faudra dire à l’auteur que nous aussi, on peut le publier sur Internet, mais que chez nous, il sera mis bien en évidence (et il aura plus de lecteurs).

     

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  • Dans une vraie démocratie on aurait le moyen de stopper de tels branquignoles mais dans une dictature ils s’incrustent et sévissent en toute impunuté, ça fait parti des choses insupportables de ce ’système’.

     

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  • #1482157

    Génial ! Augmentons les allocations chômage par 10 pour enfin retrouver la croissance : ) Pourquoi on y a pas pensé avant. Trop loin de nous Pierrot : )

     

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  • Il s’agit d’une extension du " sophisme de la vitre cassée " , dont Bastiat a démontré l ’ absurdité.

     

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    • Très bon rappel (voir wiki là dessus) : Le "sophisme de la vitre cassée" est un des « sophismes économiques » décrits par l’économiste Frédéric Bastiat dans son essai : "Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit" pas publié en 1850, afin de dissiper l’illusion que la destruction de biens matériels pourrait favoriser l’activité économique et d’illustrer la notion de coût d’opportunité, en particulier l’importance des coûts cachés de toute décision économique.

      La vitre cassée est le titre du chapitre I de "Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas". Bastiat part d’une histoire, celle du fils de « Jacques Bonhomme » qui casse un carreau de vitre, et de la réaction des badauds : « À quelque chose malheur est bon. De tels accidents font aller l’industrie. Il faut que tout le monde vive. Que deviendraient les vitriers, si l’on ne cassait jamais de vitre ? » Bastiat reconnaît que le coût de réparation de la vitre (six francs de l’époque) bénéficie bien directement à l’industrie vitrière (« ce qui se voit »), mais il s’oppose à la conclusion qu’il en résulte un bénéfice pour l’industrie tout entière, car cela néglige les autres usages qui auraient pu être faits de ces six francs (« ce qui ne se voit pas »). De plus, si la vitre n’avait pas été brisée, Jacques Bonhomme aurait pu consacrer le même argent à l’achat d’une paire de chaussures, et « aurait eu tout à la fois la jouissance d’une paire de souliers et celle d’une vitre. » Il en conclut que « la société perd la valeur des objets inutilement détruits », ce qu’il résume par : « destruction n’est pas profit. ».

      Et il y a aussi la question de la protestation des marchands de chandelles contre l’électricité. On se demande alors si l’économie est une "science" Et comme elle n’est pas même un "art".C’est peut être n’importe quoi.

      Enfin, Moskovici est-il vitrier ? Plutôt un "marchand d’habits". Confers "Les Enfants du Paradis" avec dialogues de Jacques Prévert, le personnage joué par Le Vigan (acteur génial). "Marchand d’habits ! Marchands d’habits ! Avez vous des habits à vendre ?" Et on entend : "Marchand d’amis ! Marchand d’amis ! Avez vous des amis à vendre"....

       
  • #1482577

    [...] les dépenses publiques en faveur des réfugiés avaient « un effet de relance sur l’économie européenne »

    C’est bien la preuve que c’est de l’investissement à long terme donc que les flux de réfugiés sont voulus et dirigés. Et donc si je pousse le raisonnement plus loin, que ces gens rapporteront de l’argent, plus que les autochtones, puisqu’ils couteront moins chers mais seront davantage "productifs" ...
    D’ailleurs le patronat allemand s’en frottait déjà les mains à l’avance, ça fait peur !!

    Merci Monsieur Moscovici, au moins maintenant c’est clair. On a pas fini d’en chier avec ces individus. On a l’impression de vivre un cauchemar parfois.

     

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  • La chutzpah atteint des sommets...
    Comment des boulets qui ne produisent rien (et qui coutent au contraire) pourraient-ils entrainer la moindre croissance ?
    Mosco l’illusionniste

     

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  • #1482672

    Il a quand même fait ses excuses après avoir dit une telle chose ?
    Non ?
    Bon, on le note dans un coin et on le ressortira au procès.

     

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