Le père est mort, n’allons pas le ressusciter ! Le lion ne sert à rien : il baille toute la journée, se sert en premier à table, rote quand ça lui chante et n’a que des mauvaises manières.
Les lionnes font tout le boulot et en outre, les lions mettent des roustes aux lionceaux. Il faut en finir avec le lion, et ne garder que les lionnes, qui seront heureuses entre elles, avec les petits.
D’accord, mais vous faites comment pour entretenir la lignée, puis l’espèce ? Oh, on fera des lionceaux par PMA-GPA. Oui, mais avec quel sperme, et quelle porteuse ? Une gazelle ? Non, une, un, euh, un chat. OK, boomer.
La présentatrice du service public Hélène Gateau continue sa propagande no-kids : "Les femmes enceintes, ça me dérange. Un chien, ça coute moins cher qu'un enfant. Et mon empreinte carbone est beaucoup moins importante qu'une femme qui a un enfant."pic.twitter.com/GbCkoW9aLQ
— Observatoire du journalisme (Ojim) (@ojim_france) June 13, 2025
Nous proposons donc de remplacer la fête des pères par celle des lesbiennes, qui sont l’avenir : la lesbienne est l’avenir de l’homme. Un monde sans hommes, ça signifie plus du tout de guerres, de concurrence, de planète menacée, ce sera le bonheur. Plus de pénétration non plus, cette chose horrible qui fait de la femme une victime éternelle.
Vive le sexe lesbien ! Vive le semblable ! Non à la différence ! Non au genre assigné à la naissance ! Non à la naissance ! Attendez, et les gosses ? Vous ferez comment si naissent des garçons ? On les castrera, on les déconstruira. Ou on les éliminera. Tous les problèmes du monde viennent de la couille.

Déjà, dans le monde, enfin, le monde occidental décadent, on commence à préférer les filles, et avec la possibilité du choix scientifique du sexe de son enfant, on va avoir une large majorité de filles. Pour la minorité de garçons, ça va être le bonheur ! Cela risque aussi d’éliminer l’homosexualité masculine. Voyez, il y a toujours des effets pervers, même dans un système pervers. Le bien peut naître de partout.
Le Point, notre journal préféré en vacances, nous explique qu’avoir une fille, c’est tendance.

Un coup de poing dans le ventre. » C’est en ces termes que l’Américaine Katia Fenske, mère de trois garçons, qualifie dans l’une des vidéos les plus populaires de sa chaîne YouTube (« Burnt Pancakes ») ce qu’elle a ressenti à l’annonce du sexe de son dernier enfant. « On voit l’échographie et ce n’est pas ce qu’on espérait, confie-t-elle, en contenant ses larmes. Beaucoup de mères ressentent cette déception, mais ont honte de l’admettre ou d’en parler. Si c’est votre cas, sachez que vous n’êtes pas seule. »
Comme elle, nombre de mères et futures mères partagent, sur la plateforme, des témoignages vidéo racontant leur déception, sinon leur désarroi, face à l’annonce du sexe de leur enfant. Regroupées sous le terme « gender disappointment » (ou déception liée au sexe du bébé), elles disent la « peine », le « regret », la « désillusion ». Et compilent, pour les plus « adaptables » et « résilientes » d’entre elles, « les meilleurs conseils pour accepter l’annonce ». Dans la majorité des cas, il s’agit d’un garçon.
Les évolutions sociétales les plus débiles viennent toujours de l’Amérique, vous noterez. Si par malheur la vie vous donne un garçon, mesdames, vous pouvez encore en faire une Lilie. Pourquoi se gêner ? la mère a tout pouvoir sur sa progéniture.
Le père a poussé le monde au bord du précipice, la mère le sauvera. Moins il y aura de garçons, plus il y aura de filles, règneront alors la douceur, la paix, le paradis. Certes, il risque d’y avoir des bastons de filles pour se choper un mec, dont la valeur marchande va monter en flèche. On peut s’attendre à des guerres entre amazones, des meurtres, des défigurations. Vous connaissez les filles, quand il s’agit d’attraper un mec, elles n’ont plus de limites, c’est la guerre intestine.
Il peut même y avoir des viols collectifs de filles sur de pauvres garçons. On ferme les yeux, on tente de chasser cette image de l’enfer.
Quand on fait une expérience sociologique censée aller dans le sens du bien, toujours intégrer dans le calcul les effets pervers ou indésirables, ça vaut mieux pour la suite des événements.
Flaminaire, marque de briquets bretons à l'origine de... la fête des pères ! On vous explique tout #FêteDesPères pic.twitter.com/9e1tb33czA
— INA.fr (@Inafr_officiel) June 21, 2020