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Nouveauté Kontre Kulture : Sociologie du hardeur de Lounès Darbois

Pour une résistance à la pornographie

À l’aube de leurs trente ans, deux camarades se revoient autour d’un sujet qui a vampirisé leur vie d’adolescent : la pornographie. Au collège, Cyril était celui qui, ayant accès à la collection de cassettes porno de son père, organisait des séances de cinéma un peu particulières… Entre confessions et interrogations, les deux protagonistes explorent leur relation à la pornographie : rejet, dégoût, attirance, addiction même… et analysent un phénomène qui avec Internet est de plus en plus répandu, et accessible à des consommateurs de plus en plus jeunes.

 

Représentations biaisées de la femme, « performances » jetées à la face de jeunes qui ont de moins en moins accès à l’amour, pauvre substitut d’une sexualité de plus en plus agressive, mais également substitut du pauvre, dont le pouvoir d’achat et de séduction le réduit à ne pouvoir plus être que le spectateur de la consommation, la pornographie, pourvoyeuse aussi bien du fantasme que de son assouvissement insatisfait, engendre frustration et mal-être dans un cycle sans fin.

Il est temps alors pour nos deux amis en cours de guérison de faire le bilan. Humain, social, psychologique, mais aussi dans sa brutalité marchande : qui produit ? où va l’argent ? dans quel but laisse-t-on ainsi la laideur envahir l’imaginaire ? Quel rapport avec le métissage voulu de l’homme occidental ? avec la « société ouverte », le « progrès », le libéralisme ? Cet avilissement de l’homme, en même temps que celui de la femme, est-il un moyen de son asservissement ? Une étape dans sa disparition programmée ?

 

Lounès Darbois est né en 1982 en région parisienne. Entre études inachevées, petits boulots, débrouille et voyages, il a connu la pauvreté et la solitude. Mais ayant pu côtoyer, dans sa famille, les « derniers feux de la bourgeoisie classique », il était suffisamment armé intellectuellement pour ne pas assister passivement à son propre déclin et entreprendre, non seulement sa rédemption, mais également la mise en perspective de cette arme de destruction massive, ayant pris conscience, avec Soljenitsyne, qu’ « on asservit les peuples plus facilement avec la pornographie qu’avec des miradors ».

 

La bande-annonce de Sociologie du hardeur :

 

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63 Commentaires

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  • #2015138
    Le 30 juillet 2018 à 14:07 par M. Nice Guy
    Nouveauté Kontre Kulture : Sociologie du hardeur de Lounès Darbois

    Quel plaisir de retrouver un nom dont on a aimé les articles.

     

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  • #2015727

    Bonjour ! J’attendais en fait avec impatience qu’apparaisse un livre sur ce sujet, ayant vécu la plus grande partie de ma jeunesse dans l’errance la plus totale, à cause de cette abomination. J’essaye maintenant de reprendre ma vie en main, notamment grâce à la lecture et à la compréhension du monde, via votre site en particulier. Étant un jeune musulman de 25 ans célibataire, je suis tenu de ne pas avoir de relation sexuelle jusqu’au mariage, mais l’entrée de la pornographie dans ma vie à un âge très précoce et le fait de ne m’être jamais confié à quelqu’un, ni même à mes parents, a fait de moi un jeune homme en apparence sain d’esprit et bon aux yeux de tout le monde, mais menant un combat contre l’addiction à lui seul. Je suis donc très heureux que Lounes Darbois ait écrit ce livre sur ce tabou qui est en train de détruire la vie de millions de jeunes, dans lequel je l’espère aura donné l’espoir du changement à des jeunes comme moi.

     

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  • #2017313

    Je regarde de temps en temps mais je n’ai jamais pu être accro, vous comprenez dans le porno on sombre tellement facilement dans la vulgarité que c’est juste insupportable pour un esthète comme moi !

    J’aurais plein d’idées pour des scènes vraiment excitantes, si on voulait bien me fournir quelques acteurs un minimum compétent, mais bon ce ne serait pas très sérieux, je dois sauver la France avant quand même...

     

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    • #2022538
      Le Août 2018 à 05:23 par Florian Geyer
      Nouveauté Kontre Kulture : Sociologie du hardeur de Lounès Darbois

      Il vaut mieux regarder des films pornos que de de harceler les femmes et les soumettre à des tournantes . Dans les années 1970 , étudiant sans le sou ,je fréquentais le cinéma porno miteux du boulevard saint Michel . Le public était constitué de mecs comme moi , de prolos et d’immigrés et on ne parlait ni de harcèlement de rue ni de tournante . Chacun rentrait dans son gourbi et se masturbait en se remémorant les meilleures séquences . On n’était pas accrocs , le lendemain on reprenait le boulot : le boulot et le porno , c’était notre "éternel retour du concret"

       
  • #2033214

    Cette lecture vaut le détour, et c’est à mon avis un euphémisme. Mais ce jugement est-il objectif (analyse du point de vue) ? Aux lecteurs de le dire...

     

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  • #2033233
    Le 30 août 2018 à 13:21 par Identité effacée
    Nouveauté Kontre Kulture : Sociologie du hardeur de Lounès Darbois

    Je suis une grande fan des films pornos, érotiques et collector des années 70. Un film comme Histoire d’O a beaucoup nourri mon imagination et mes fantasmes, depuis ma plus tendre adolescence . Je dirais même que c’est salutaire pour le plaisir dans mon couple. On aime bien glisser vers un monde imaginaire et fantasmatique lorsque nous sommes tous les deux , et nul doute que nous nous inspirons de ces films cultes (comme Ô ). Cela ne fait que renforcer notre amour. Si nous n’avions pas ces "jeux" mon homme et moi, on se ferait sans doute chier comme des rats morts !

     

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  • #2033352

    Je ne peux qu’approuver et me sentir en phase avec cet auteur, dans les années 80, j’avais 18 ans, et la pornographie me révoltait, à l’époque, on se moquait de moi,on me disait passéiste, puritaine, pudique, mal dans ma peau et frustrée, ce qui n’était évidemment pas le cas, mais c’était bien vu le porno, ça l’est toujours, même Coluche disait que le porno avait fait progresser l’éducation sexuelle, je ne l’ai jamais cru, bien au contraire,( quand J-M Le Pen s’en était indigné, évidemment tout le monde lui était tombé dessus), outre que la pornographie , production très lucrative, était pour moi quelque chose de très malsain et dévastateur, dans la mesure où généralisée et introduite dans les foyers, je me souviens avoir apercu tout un rayon de films X qui appartenait au père
    d’un copain chez lui, je sentais le danger, la banalisation d’une certaine barbarie et surtout de la pédophilie qui ne manquerait pas de suivre, l’augmentation des viols, le mépris des femmes, et des hommes d’ailleurs, l’hypersexualisation de tous dès le plus jeune âge, le piétinement des sentiments nobles tels que l’amour, le respect, la sensibilité et la tendresse, et la manipulation des gens pour les inciter à toujours plus d’individualisme, d’ égoïsme, pour les faire consentir à une société ultra libérale, de marchandisation, où tout se vaudrait, où l’homme les femmes les enfants les anciens, bref l’humain seraient tous rabaissés dans un monde si laid et si déprimant, alors c’est vrai qu’à l’heure d’Internet aujourd’hui beaucoup, et des jeunes, trouvent que ça va trop loin, des gens compétents des pédopsychiatres parlent , des philosophes, des intellectuels, trop peu, encore imprégnés des théories toxiques de 68, de gauche, mais merci à E&R, Marion Sigaut et d’autres pour leur travail remarquable ou leur prise de conscience , la pornographie, les images, n’est pas quelque chose d’anodin ni sans consequences, elle fait partie d’un plan de déstructuration des individus, et de la famille, ce qui est bien visible aujourd’hui.

     

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  • #2033398
    Le 30 août 2018 à 16:16 par Robespierre
    Nouveauté Kontre Kulture : Sociologie du hardeur de Lounès Darbois

    Je pense avoir fait le tour de tout ce que peut produire l’industrie pornographique. Tout. Par faire le tour j’entends en venir à passer plus de temps à essayer de trouver une vidéo qui suscite encore un brin de curiosité avant de la hacher rapidement en fragments de séquence, survolant les différentes étapes codifiées de ces narrations mécanisées, jusqu’à atteindre le résultat attendu : tension, relâchement brutal, décharge d’ocytocine. La démarche fut pleinement consciente, à la manière de certains fumeurs dont on dit qu’ils ont arrêté en s’enfilant une cartouche dans la même journée.

    Je n’ai jamais bien compris la honte que ressentent certains, la flagellation qu’ils s’infligent. Non que je juge. Je ne la comprends pas. Plus exactement, je ne la comprends plus. Simplement j’ai suivi Diogène à une échelle modeste. Alors qu’on s’offusquait qu’il se masturbât sur la place publique il lança « Plût au Ciel qu’il suffit de se frotter le ventre pour ne plus avoir faim ! » Il s’agit de trouver sa liberté en ne laissant pas quelque chose d’assez peu intéressant polariser l’attention, envahir la conscience jusqu’à transformer cet insignifiance en ennemi qu’il faudrait vaincre épiquement.

    Dans mon cas cela a consisté à me gaver de chocolat jusqu’à la crise de foie. La porte de la Barbe bleue est bonne pour les enfants, même nécessaire ; j’ai vieilli. Non que je ne regarde jamais de pornographie en m’astiquant l’asperge. Mais ce n’est plus une pulsion compulsive, impérieuse, chargée de l’infantile excitation de la transgression. C’est devenu juste un moyen très occasionnel de relâcher la tension, plutôt que de prendre un verre d’alcool, de fumer une cigarette ou pire de finir comme tous ces pauvres gens — il n’y a pas de mépris dans le choix de « pauvres » — assommés par des cachets. Je ne me dis pas que plutôt que regarder une vidéo porno, je ferais mieux d’aller courir ou de tracter de la fonte. Je ne crains pas non plus que la pornographie ait le pouvoir de remplacer mon désir pour ma compagne, sa peau tiède et douce, son odeur, sa chair, la forme de son dos et de ses hanches, sa voix. La pornographie est désormais confinée dans son monde, spectaculaire, qui n’est pas ma vie. Pas plus que je ne suis un personnage de film.

    D’où mon agacement quand je vois un artiste révolutionner le monde en déféquant, où les seins de la dinde radiophonique. Pauvres cloches... si vous saviez. il y a des gouffres d’images morbides et des néants de souillures que vous ignorez.

     

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  • #2033402

    « L’infinie beauté de la sexualité », dit-il (à 1:30). Non le sexe ce n’est pas beau, c’est par essence très laid et très sale. Et c’est toujours basé sur la domination (sociale d’abord. Le sexe est un privilège de classe). C’est pourquoi la sexualité est tolérée (parce qu’il faut reproduire l’espèce, on n’a pas le choix) mais toujours très encadrée dans les sociétés traditionnelles. Le sacrement du mariage par exemple, c’est une absolution préalable que le prêtre donne à la consommation sexuelle, laquelle est forcément peccamineuse ( = un péché) : il faut apprendre à maîtriser ses passions, autrement cela dégénère toujours (d’où les scandales sexuels dans certains milieux d’élite, les réseaux de pédophilie... ) Et je ne crois pas être un « tartuffe » ni un redresseur de torts, chacun fait ce qu’il veut de sa vie après tout. Seulement il faut bien savoir que c’est une pente glissante. Si ton oeil droit te scandalise, arrache-le et jette-le au feu, a dit Notre Seigneur. Donc ce n’est pas de la rigolade, c’est sérieux.

    Les tenants du Capital sont très conscients de tout cela. La pornographie est un produit de l’ultralibéralisme comme le reste : il s’agit de corrompre la population, pousser toujours plus le consommateur au vice, à la déchéance. Par le sexe, les jeux, le narcissisme, la consommation pulsionnelle... et de serrer la bride toujours plus fort aux exploités (ceux qui produisent ces marchandises « libidinales, ludiques, marginales » comme disait le philosophe Michel Clouscard.). Le gars devant son PC qui regarde les films de Peter North sur youporn etc. (et j’en ai fait partie), ou le type qui va faire du tourisme sexuel à Pattaya (parce que Michel Houellebecq lui a dit que c’était légitime) n’est pas victime du système, il est du côté des exploiteurs. Les victimes c’est les pauvres filles qui sont utilisées dans ces films et les gosses du tiers-monde.

    Tout en haut de la hiérarchie, il y a des gens particulièrement dégénérés, et qui sont apparemment bien décidés à entraîner tout le monde en enfer avec eux. Pourquoi ? Sans raison apparente. Par pur plaisir et pure malice. C’est de la séduction, au sens biblique du terme ! Quand on parle de satanisme, ce n’est vraiment pas du mysticisme délirant, par ces lectures on prend conscience que c’est malheureusement bien réel.

     

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    • #2034369
      Le Septembre 2018 à 12:55 par S.O.S Puritain
      Nouveauté Kontre Kulture : Sociologie du hardeur de Lounès Darbois

      Non le sexe ce n’est pas beau, c’est par essence très laid et très sale.



      (? !)

      ... O horreur, Ah malheur ! Une petite chatte moelleuse, une petite ventouse juteuse... Berk, berk, berk !.. Immondices des profondeurs moites et obscures... C’est tellement dégoutant LOL

      Sérieusement, t’es sur E&R... Ne me dis pas que t’as jamais entendu parler d’une bonne vieille douche :-/

       
  • #2033649

    On en revient toujours au même :
    Le virtuel et le réel, l’humain et la technique.

    Force est de constater qu’il n’y a aucun mouvement sérieux,raisonné et raisonnable ni contre le virtuel ni contre la technique.

    Qui parle de l’utilisation compulsive de la technique ? personne.. alors qu’on le fait tous.
    Avant d’aborder la pornographie,les réseaux sociaux, faut aborder l’autonomie de la technique et les comportements qu’elle engendre. Qui le fait ?

     

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    • #2033663

      C’est l’outill lui même qui pousse vers la compulsivité, le narcissicisme, et tout ce qu’il s’en suit.
      Ce sont des outils impossibles a utiliser de façons raisonnables ou utilitaires ; l histoire le demontre largement. (hyperadaptation, etc)

       
  • #2034163

    Je disais l’autre jour que j’avais pleins d’idées pour rendre les films pornos bien plus excitants. Je vous donne un exemple concret : avez-vous remarqué qu’il y a extrêmement peu de "contextualisation" dans ces films ? Je ne parle pas d’une histoire complète mais simplement quelques éléments qui pourraient faire travailler l’imagination... Ce serait bien mieux évidemment mais ça n’arrive pas souvent et quand c’est fait, c’est mal fait (mauvais jeu d’acteur, situations grotesques et irréalistes) au point que ça fait rigoler le plus souvent....

    J’en suis venu à me demander s’il n’y avait pas des accords secrets avec cette industrie du porno pour produire volontairement de mauvais films afin de ne pas donner trop de mauvaises idées (comme de harceler les filles par exemple !) au gens et que ce "loisir" reste quelque chose bien à part de la vie réelle.

     

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