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Nouvelle envolée du chômage en octobre sur fond de crise

A cinq mois de la présidentielle, le gouvernement a fait une croix sur son objectif de faire reculer le chômage de masse sous la barre des 9% en fin d’année (contre 9,1% au deuxième trimestre).

Désormais c’est une forte hausse qui semble à l’ordre du jour : l’OCDE prévoit lundi une progression du taux de chômage au-dessus de la barre symbolique des 10%, à 10,4%, fin 2012.

La dégradation du marché de l’emploi va de pair avec un ralentissement brutal de la croissance : l’OCDE voit même une "brève" période de récession en France en cette fin 2011 et table sur une croissance étique de 0,3% l’an prochain.

Le gouvernement qui jusqu’ici prônait comme remède le développement de l’alternance évoque de nouvelles pistes comme la création de contrat à durée indéterminée dans le secteur de l’intérim.

Pour Mathieu Plane de l’OFCE, le plus grave est qu’un "scénario de risque récessif s’annonce alors qu’on a pas annulé les stigmates de la première crise" de 2008, "ce qui fait que les nouveaux chômeurs s’ajoutent aux anciens".

La situation est d’autant plus préoccupante qu’on peut s’attendre à "très peu de mesures de soutien à l’emploi - comme les emplois aidés, le chômage partiel ou le plan de relance", mises en place en 2008 2009, "car il n’y a pas les mêmes marges budgétaires", relève cet économiste.

Selon Marie Claude Carrère-Gée, présidente du Conseil d’orientation pour l’emploi (placé auprès du Premier ministre), un effort doit être fait pour "réactiver et simplifier" le dispositif du chômage partiel.

C’est aussi le souhait des syndicats. Pour Laurent Berger (CFDT), le gouvernement doit mettre en place "des dispositifs de chômage partiel, de formation et de cellule de reclassement".

Pour le candidat PS à la présidentielle François Hollande, le chômage élevé vient "sanctionner" la politique de Nicolas Sarkozy qui ne peut s’en "exonérer par la crise".

 






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3 Commentaires

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  • #69539
    Le 28 novembre 2011 à 21:30 par cl
    Nouvelle envolée du chômage en octobre sur fond de crise

    ça sent la radiation intempestive... comme en hiver 2006

     

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  • #69814
    Le 29 novembre 2011 à 17:26 par Bérenger
    Nouvelle envolée du chômage en octobre sur fond de crise

    Mr Chouard parlait d’un taux de chomage minimum obligatoire, dont j’ai oublié le nom, à son passage chez radio courtoisie.

     

    Répondre à ce message

    • #69988
      Le Novembre 2011 à 04:47 par Indépendances nationales
      Nouvelle envolée du chômage en octobre sur fond de crise

      Il s’agit du NAIRU (Non-Accelerating Inflation Rate of Unemployment) = taux de chômage n’accélérant pas l’inflation :
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Taux_d...

      Les économistes font croire qu’il s’agit d’un simple "INDICATEUR ECONOMIQUE", donc un truc neutre et apolitique. Alors qu’une fois estimé (par des calculs savants...), il s’agit ensuite en réalité d’un OBJECTIF POLITIQUE, que se fixent tous les politiciens libéraux (en France : UMPS).

      Comme le dit Etienne Chouard, il y a toujours un arbitrage à faire entre chômage (mauvais pour les travailleurs...) et inflation. Celle-ci est la bête noire des rentiers parce qu’elle dévalue leur patrimoine, alors qu’elle est indifférente aux travailleurs si les salaires sont indexés sur l’inflation.

      Et qui, en France, a désindexé les salaires de l’inflation ? Les "socialistes", en Juin 1982 ! Ils n’ont pas attendu longtemps pour se révéler.

      De même, qui a abrogé la loi du 2 décembre 1945 ("Glass-Steagall act" français), qui séparait les banques de dépôt et les banques d’affaires (= de spéculation) en France ?

      Toujours les "socialistes" par une loi du 24 janvier 1984 ! Ce qui permet depuis aux banquiers de spéculer avec l’argent des déposants, et donc de ruiner ces derniers quand les spéculations tournent mal (c’est pour bientôt).

      Qui encore n’a pas abrogé la loi du 03 Janvier 1973 interdisant à la Banque de France de prêter à taux zéro à l’Etat et aux collectivités locales (donc obligeant tout le monde à emprunter sur les "marchés financiers", aux taux d’intérêts décidés par ces derniers) ?

      Encore les "socialistes", qui ont même incorporé cette loi dans l’article 104 du traité européen de Maastricht en 1992. C’est maintenant l’article 123 du traité de Lisbonne, que l’UMPS n’envisage évidemment pas de modifier.

      Et dans 6 mois, les trois quarts des d’électeurs vont encore voter UMPS !