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Olivier Delamarche : "Des récessions à venir (quasi) dans tous les pays !’’

 






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28 Commentaires

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  • Au début ça faisait du bien de l’entendre le Delamarche. On peut lui reconnaître le mérite d’avoir navigué à contre courant.

    Mais en l’écoutant depuis un petit moment on fait du surplace et on finit par constater qu’il ne dit plus grand chose de nouveau. Il reste au niveau du discours d’un gestionnaire financier cac-quarantocentré. En même temps c’est BFM Business, une chaîne pour les classes moyennes qui voient en boursorama un jeu d’un d’un plus haut standing que le bar-PMU du coin de la rue, faut donc pas s’attendre à une analyse globale de la situation économique qui donnerait un sens véritablement politique à tout ce foutu bordel.

    Pourtant dans ce que soulève Delamarche il y a des problématiques qui mériteraient d’être approfondies, j’aimerais bien qu’il puisse creuser ailleurs que sur BFM ces sujets.

    Par exemple quand il dit que la méthode Bernanke qui monétise la dette américaine ne sert qu’à gagner du temps, faudrait peut-être dépasser le paradigme de la stupidité des élites pour élever le débat.
    Quel est le but de ce gain de temps ? S’agirait-il d’une sorte de dumping financier de la part des USA, qui servirait, dans le contexte actuel où la plupart des grandes nations sont objectivement aussi mal en point les unes que les autres, à aspirer le maximum de capitaux vers leur économie pour être les derniers à couler et rendre tout le monde tellement dépendant de leur situation qu’ils deviennent un Etat "too big to fail".
    Pendant ce temps là, les grands investisseurs institutionnels lancent sporadiquement des attaques spéculatives sur la dette de tel ou tel pays selon l’humeur du moment, histoire de garder la tête hors de l’eau en s’appuyant sur le corps des plus faibles en train de se noyer.

    Delamarche disait aussi que les sommets européens et toutes les mesures prises comme le FESF n’étaient qu’un gain de temps. Sauf qu’en Europe on gagne du temps en faisant racheter par la Banque Centrale des dettes étatiques à des intérêts usuraires émises par des banques privées sur le marché secondaire. A priori pour gagner du temps il y a une solution qui à l’air moins stupide que l’autre.

    Donc la question c’est encore pourquoi, si on écarte la solution de facilité de Todd et Delamarche qui supposent une incompétence des gouvernants ?

     

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  • En Europe n’aurions nous pas contrairement aux USA à trouver un équilibre entre, d’une part la contrainte d’éviter des taux d’intérêts insupportables pour refinancer les dettes souveraines et de l’autre, l’exigence de ne pas monétiser a dette et de ne pas faire de défaut de paiement, c’est-à-dire financer la dette par l’économie réelle avec de la création de valeur réelle, pour éviter la faillite pure et simple de nos pauvres banques qui nous tiennent par le compte en banque ?

    Et encore... pourquoi nous et pas eux ? Le privilège historique du dollar ? qui permet aux américains d’être crédible (et donc ne pas avoir trop de problèmes de crédit) même totalement à poil économiquement parce que le reste du monde ne peut pas faire autrement, ils nous tiennent par les couilles, ou par les bourses, c’est selon ?
    Ou alors l’importance stratégique du BIG-6 localisé aux USA ? Ces 6 grandes banques américaines détiennent un quasi-monopole sur le marché des dérivés de crédits, marché où nos banques européennes sont mouillées jusqu’au cou. Ainsi, au premier faux pas elles pourraient se faire laminer par les JP Morgan, Goldman Sachs, Citigroup etc..

    Bref, j’aimerais bien que Delamarche qui à l’air compétent creuse un peu tout ça. Parce qu’au final ceux qui nous gouvernent ne sont pas simplement débiles, ou des salops, des vendus. Ils sont certes sûrement un peu de tout ça mais pas que. Il y a quelque chose de plus profond. Je pense pour ma part qu’il s’agit d’une guerre économique de grande intensité qui se déroule en coulisse et qu’en conséquence il faut la saisir comme telle, en terme de rapport de forces, de stratégie de conquêtes et de défenses pour la survie.

    Comme il dit peut-être est-il trop tard et qu’on fonce droit dans le mur. Peut-être sommes-nous trop faibles et nous allons inévitablement nous faire enculer, mais quand on se fait sodomiser on peut toujours être hégélien, et essayer de passer de l’"en soi" au "pour soi", à savoir qui c’est qui nous la met, comment et pourquoi ?
    "La chouette de Minerve ne prend son envol qu’à la tombée de la nuit." La nuit est proche, consolons-nous en contemplant le décollage.

     

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    • qui nous la met ? l’oligarchie mondialiste : rotschild rockfeller & cie
      comment ? qui contrôle la monnaie contrôle le monde : menaces et corruption sont les ficelles qui tiennent les marionnettes du pouvoir
      pourquoi ? personnellement je commence à croire l’explication du LibrePenseur : ce sont des satanistes
      une guerre économique en coulisse, oui. mais plutôt entre les grandes puissances : USA, Chine, Russie
      pour nous autres Européens, une solution serait de revenir au financement à taux zéro auprès de sa banque centrale, mais si par exemple le prochain président français revient là dessus, je crains qu’il ne soit rapidement assassiné

       
  • #82094

    « Dieu a inventé les économistes pour que les météorologistes se sentent moins seuls ». Excellent !

     

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  • La croissance mondiale n’existe pas. Pas réellement.
    C’est ma petite théorie depuis un moment déjà.
    Pourquoi ? Je m’explique.
    L’indicateur appelé "croissance" se contente d’accumuler mathématiquement les richesses produites en dehors de TOUT autre critère. Une guerre c’est de la croissance, plus de malades et de cancéreux, c’est de la croissance, plus de cercueuils c’est de la croissance, des routes, des ponts, des tunnels à l’infini c’est plus de croissance, plus de pétrole, de milliards de kilomètres parcourus par plus de voitures, de trains, de bateaux, d’avions, de deux roues, de fusées, des millers de satellites qui tournent au-dessus de nos têtes, quatre télés par foyer, sept milliards de téléphones et autant d’antennes-relais correspondants, plus de vacances au ski, à la mer, à la campagne, à la montagne, dans l’espace, c’est de la croissance, de la "richesse".
    Vous me suivez ?
    Tout cela ne fut possible que par le seul facteur de la croissance démographique, elle même conséquence de l’exploitation de ressources d’énergie considérées comme illimitées.
    Donc, la croissance augmente parce que la population augmente parallèlement aux dépenses énergétiques.
    C’est le concept de l’oeuf et la poule. Sauf que si ce cercle "vertueux" se brise, c’est un peu comme une réaction en chaîne incontrôlable (toujours plus de centrales électriques...C’est de la croissance).
    Sachant qu’une immense part de ces énergies ont été littéralement gaspillées, qu’elles sont perdues à tout jamais, que ce qu’elles ont servi à produire est en majeure inutile, voire nuisible et que nous avons vécu ainsi en profitant des avantages immédiats sans voir arriver la facture qui s’allonge de jour en jour (la dette n’étant qu’une expression de ces pratiques), imaginez un peu la taille du boomerang qui est en train d’amorcer son demi-tour et va nous revenir dans le nez.
    S’y préparer semble bien la plus sage des décisions possible car l’ajustement ne va pas se produire du jour au lendemain mais progressivement, certainement sur des décennies, ce qui laisse le temps de s’y adapter dans un sens. Mais il se produira des décrochages brutaux, des trous d’air qui laisseront beaucoup de monde au bord de la route, voire qui les éjecteront violemment si ces personnes se trouvent au mauvais endroit au mauvais moment.

     

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    • Je suis d’accord en partie...Mais la dette des états souverain n’est pas le résultat d’une croissance démographique mal gérée...C’est un piège divin mis en place en plusieurs étapes :
      1. La double monnaie : l’or/l’argent (monnaie stockée rare et non périssable) et la lettre de change (monnaie d’usage courant abondante et périssable). Pratique justifiée pour des raisons pratiques et de sécurité.
      2. Le principe de réserve fractionnaire : Pour un stock de monnaie réelle de 100 kg d’or, je peux (moi banquier/orfèvre) mettre en circulation l’équivalent de 1000kg d’or en monnaie d’usage. Soit une monnaie d’usage supérieure à la monnaie réelle. Principe justifié par la confiance d’une augmentation des richesses (Découverte du Nouveau Monde, pillage de l’Afrique...) et par le fait que les gens ne viendront pas tous en même temps récupérer leur or.

       
    • suite
      3. La dématérialisation de la monnaie (France 1914 ---- Etats-Unis 1971)
      Pour financer la 1ère guerre mondiale, la France ne possède pas assez d’or, elle décide d’émettre sa monnaie d’usage non pas en fonction de son stock d’or mais en fonction du dollar (45 $ = 1 once d’or), ce qui lui permet d’emprunter. Les autres pays vont ainsi suivre et adosser leur monnaie au dollar, c’est à dire à l’or des américains !
      En 1945, les accords de Bretton Woods valident le caractère de référence du dollar. Ils possèdent alors 94% des réserves d’or.
      Mais en 1971, la Reserve Federale via le président Nixon décide de décrocher le dollar de l’or. Désormais plus aucune monnaie n’est reliée à une matière, à une valeur fixe, sauf éventuellement aux barils de pétrole qu’on ne peut acheter qu’en dollar !! La valeur de la monnaie repose sur la confiance qu’on a en cette monnaie.
      4. la création monétaire = l’argent dette.
      Pour créer de la monnaie, il suffit non plus d’estimer son stock d’or et d’inventer une monnaie d’usage, mais d’émettre une MONNAIE CENTRALE (un stock de monnaie que les banques centrales vont créer) pour alimenter un pays ou une zone monétaire. ainsi qu’une monnaie SCRIPTURALE (une monnaie créée ex nihilo par les banques commerciales sous forme de crédit : je te prête 10000 euros que je créés - moi je n’en ai qu’une réserve fractionnaire c’est à dire au maximum 10%-, tu t’engages à me les rendre car tu vas avoir des salaires, donc je m’engage à annuler cette dette, et dans le cas ou tu ne payes pas cette dette, ce crédit, cet emprunt, je prendrai ta voiture, ta maison ou autre.
      5. La privatisation de la création monétaire
      Le privilège de battre monnaie n’appartient plus à l’Etat, c’est à dire au peuple depuis 1913 aux Etats-Unis, 1873 en France, 1992 en Europe. Autrement dit ce sont des individus qui pressent la monnaie centrale et des individus qui génèrent des crédits. Nous devons des milliards à des individus dont le métier est de créer de la dette !

       
    • . Nous devons des milliards à des individus dont le métier est de créer de la dette !
      Ça resume bien tous.
      Soit pauvre de nous, soit pauvre de eux...
      Qu’est ce qu’on fait ?

       
  • Le petit puceau de journaliste à au moins le mérite d’être expert en nœud de cravate : pour se pendre ...

     

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  • #82399

    Conférence d’Olivier Delamarche en Avignon (juste avant Noël) avec Jovanovic :

    http://www.dailymotion.com/video/xn...

    Bon courage !

     

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  • #82465

    Delamarche est un réaliste pragmatique qui ici, couve un rhume.

     

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  • Nan mais même sans antal Faitcaca, Chouard va vachement plus loin que Delamarche, lui au moins non seulement à le cran de pointer du doigt le VRAI problème mais aussi d’y apporter les VRAIES solutions. Faut savoir qu’au sortir de la 2 GM, la France était entièrement ruinée, le pays dévasté, hé ben on s’est retroussé les manches et on a fait repartir l’économie les doigts dans le nez, pourquoi ? Parce que l’état créait la monaie et se la prêtait à lui-même sans dépendre des marchés, on s’en battait les noix du triple AAA à l’époque, on essaie de nous faire gober que l’intedépendance des économies nationales est une conséquence naturelle de la mondialisation, c’est FAUX et archi faux.
    - Etape un : couper le robinet, l’état ne peux plus s’auto financer (loi 1973 puis article 104 de Maastricht donc = euro)
    - Etape deux : Endetter la France volontairement pendant 30-40 ans
    - Etape trois : Ne pouvant plus s’auto-financer pour facilement résorber la dette l’état est à la merci des marchés financiers pour se désendetter, et comme marchés financiers= banques. Le compte y est.

     

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  • Les économistes prévoient le passé, Delamarche, lui, prévoit le présent.

     

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