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Olivier Delamarche : "Nous allons creuser notre dette pour creuser un peu plus celle de la Grèce"

 






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21 Commentaires

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  • #459138
    Le 9 juillet 2013 à 18:02 par matrix le gaulois
    Olivier Delamarche : "Nous allons creuser notre dette pour creuser un peu (...)

    C’est étrange, le journaleux binoclard est apparût comme bizarrement peu optimiste béat cette fois-ci.

     

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  • 01:40
    Olivier Delamarche : "Sur le mois dernier, on a 51700 barmans qui ont été engagés... Superbe ! Grand moment !"
    Cédric Decoeur : "Peut être qu’ils vont trouver une vocation."
    Olivier Delamarche : "Oui !"

    Je vois ceci comme un sketch de ping pong où monsieur Delamarche est aussi drôle dans son rôle de Jean-Pierre Coffe de la finance que monsieur Decoeur est subliminale dans celui du présentateur muselé.

    Chapeaux les artistes !

     

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  • Hum au Moyen-Age la plupart des gens étaient tellement pauvres que la plupart payaient les impots en nature, soit en donnant une partie de leur production à leur seigneur, soit en donnant des journées de travail gratuit à la collectivité (la corvet).

    Actuellement le PIB national est à 2000 M€ (2012)
    Les charges du budget de l’état sont à près de 300 M€ (2013) soit 15% du PIB
    Les recettes de l’état (impots directs et indirects, dividendes et autres) sont à 240 M€ soit 12% du PIB et en déficit de 3% (-60M€).
    Enfin c’est la prévision qu’ils souhaitent atteindre pour pas se faire gronder par l’UE et les marchés.
    Source : wiki budget de l’état français.

    Un truc à savoir c’est que 2000 M€, c’est très loin de correspondre à l’économie réelle du travail réel, il y a aussi une grosse part de spéculation virtuelle la dedans.

    Le problème de la dette est systémique et qu’on prete à la Grèce ou pas, la dette se creusera quand meme mais comme les veaux s’énervent il faut trouver un bouc émissaire : la Grèce !
    Le truc c’est qu’on a perdu notre souveraineté monétaire en 73 après le braquage Rothschild et que maintenant on a plus de souveraineté économique. On ne peut plus faire que 2 choses : subir ou sortir du système !
    Avant 73, la dette de la France était constante, 50 à 60 M€ chaque année, les impots servaient à rembourser ça et on faisait de nouvelles dettes à 0% pour pas manquer de liquidité, soutenir l’économie ou financer les grands travaux qu’on remboursait avec les recettes l’année suivante.
    Depuis 73, la dette augmente chroniquement et comme la charge est désormais à 3% le volume des intérets aussi. Parallèlement les dépenses diminuent (fonctionnaires virés, détérioration des services publiques) et les impots augmentent mais le budget ne revient jamais à l’équilibre. Et en plus le volume de liquidité (monnaie papier) injecté dans l’économie réelle diminue volontairement sans arret, ce qui provoque l’augmentation constante du chomage d’après les économistes.

    Il faut absolument écouter les conférences d’Etienne Chouard, c’est très instructif et en plus il arrive à etre marrant malgré son sujet.

     

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  • On nous rebat les oreilles avec la planche à billet qui provoque de l’inflation sans arret mais en fait c’est plus compliqué que ça.
    Planche à billet = injection de liquidité = baisse du chomage = inflation
    L’inflation est une augmentation des prix des biens par l’augmentation des salaires dans un premier temps puis par dévalution de la valeur de la monnaie si elle se poursuit trop (hyper-inflation) mais ça se fait en général au dépend des bénéfices pour les sociétés.
    Depuis 50 ans, les économistes ont deux modèles principaux de politique économique augmentation du chomage et des bénéfices ou plein emploi et diminution des profits.
    Keynes avait une jolie formule : un peu d’inflation serait souhaitable pour euthanasier les rentiers.
    Parce que si vous avez un compte en banque avec plusieurs centaines de millions d’euros qui dorment dessus et qu’il y a une inflation, vous allez perdre des millions.
    Pour les super-riches c’est un phénomène vraiment néfaste, pour les autres ça peut etre profitable si ça incite les super-riches à investir leur pognon dans l’économie réelle, ce qu’en temps normal ils ne font pas. Si les riches investissent vraiment en faisant construire des résidences secondaires partout ou en créant des entreprises, le chomage baisse, c’est forcé.
    Malheureusement, on vit dans des oligarchies européennes, les riches possèdent les dirigeants, la BCE et les journaux donc on fera comme ils préfèrent et c’est tout.

     

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    • #459380

      he bien, il reste du travail ... et même beaucoup ...

      Mais pour vous répondre très rapidement, le "super-riche", comme vous dîtes, dans des systèmes inflationnistes , s’il est bien conseillé, he bien il investit dans les matières premières pour garantir son capital. Ce qui a pour conséquence d’asphysxier, certes, le petit épargnant (mal conseillé), mais aussi le petit entrepreneur de l’industrie qui voit ses marges chuter (la part des matières premières devenant trop important).

      Mais pour faire simple, regardez l’état de la France, avant et après les années inflationnistes (70), vous comprendrez que le grand décrochage avec l’Allemagne s’est fait à cette époque. Tout simplement parce qu’ils ont pu et su empêcher les transferts de capitaux de l’industrie vers les services (et secteurs non productifs) en garantissant une stabilité dans les marges.
      Et que la "loi" de 73 n’a absolument rien à voir avec cela car les allemands ont plus ou moins les mêmes règles et sont obligés d’emprunter sur les marchés interbancaires.

      Néanmoins pour ne pas vous démoraliser complètement , un système inflationniste peut tout de même marcher. Ca a été le cas de l’ITALIE qui a su conserver un système entreprenarial de qualité en ne créant pas de dettes d’Etat et en pratiquant des salaires assez faibles (Etat faible+ salaires faibles afin d’éviter une poussée de la consommation). Je mets ça au passé, car depuis Berlusconi , L’Italie a décidé de changer de modèle économique. D’où le résultat...

      Lisez les travaux de Paul Volcker pour comprendre plus en détails ce que je vous explique sommairement. Volcker est considéré pour beaucoup comme le plus grand spécialiste de ces questions.
      ou même les travaux de http://fr.wikipedia.org/wiki/Group_... si vous avez le courage.

      bonne lecture.

       
  • Un Etienne Chouard dirait qu’un Olivier Delamarche est une prostitué.
    Parce qu’il y a des journalistes qui tapinent c’est indéniable mais certains économistes font la meme chose. En fait il est bien possible qu’aucune profession ne soit épargnée par ce vilain travers.
    Et ceux qui refusent d’écarter les fesses n’ont évidemment pas le droit de s’exprimer dans les médias des oligarches.

     

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    • Jojo, on tapine forcément tous un peu... Pour ma part j’ai toujours essayé de ne pas le faire, mais c’est vrai sur la partie consciente qui ne représente pas tout de notre action. On est souvent les idiots utiles du système malgré nous.

      LA vérité n’existe pas plus que LE mal ou LE bien, par contre on peut essayer de travailler dans une direction en sachant que ce que l’on prend, c’est forcément qq chose de pris à qq’1 d’autre...

      Je pense qu’on doit accepter cela et surtout rester dans une position de débat, remise en cause, échange qui correspond à la capacité de laisser une ouverture aux autres.

      E cela, les réseaux, les clubs et autres partis me débectent car on sort de cette logique pour gagner "à la place de" et non "avec".

       
    • Merci Jojo pour ton super commentaire, mais si tu pouvais penser à argumenter, ça serait tout de même pas mal !

       
  • #459605

    On peut faire les reproches que l’on veut à Delamarche mais je conseillerais néanmoins à tout politique de comprendre la substance de son message :
    une politique monétaire cohérente qui garantit une certaine prospérité ne peut se faire qu’à travers un temps qui n’est pas compatible avec celui des politiques. Et que les facilités qu’offrent les politiques inflationnistes (ou accommodantes) se payent forcément un jour. Souvent dans des bains de sang quand il n’y a plus de canots de sauvetage...

     

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  • #459939
    Le 10 juillet 2013 à 19:04 par Contre les bidochons
    Olivier Delamarche : "Nous allons creuser notre dette pour creuser un peu (...)

    Etant donné que les puissants ne veulent pas assumer leurs responsabilités, ils ne disent pas la vérité au peuple sur la situation économique mondiale.

    En effet, si vous dites au bidochon de base ( le gauchiste athée et manipulé par la communauté organisée qu’on a pas le droit de nommer ) qu’il est ruiné et qu’il va être étranglé fiscalement durant des décennies, soit il se suicide, soit il achète une arme et il fait un carton sur des autorités. C’est pour ça que les MERIC sont beaucoup plus dangereux que les SURVIVALISTES ( qualifiés de "fachos" ) qui, eux, seront CALMES et feront la fête, quand tout s’effondrera.

    Donc au lieu de dire la vérité et de créer des impots violents, les puissants ont décidé de
    - sauver leur peau : ils achètent des biens réels : de l’or, de la terre agricole, des matières premières,...
    - laisser filer la monnaie ( en faisant tourner la planche à billets ) c’est à dire de ruiner le peuple : il faudra bientôt une brouette de billets pour acheter un verre de café comme dit Delamarche.

    Ainsi, quand tout s’effondrera
    - le cours de l’or explosera brutalement ;
    - les puissants feront croire au peuple qu’ils ne sont pas responsables de l’effondrement économique : ils diront que l’économie c’est comme la météo, c’est imprévisible. Et les cons le croiront donc ils se soumettront à leur sort : la misère et l’esclavage fiscal.

    Vous vouliez être dirigés par la Banque christianophobe, messieurs les bidochons ?

    Votre rêve sera réalisé.

     

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  • #460033
    Le 10 juillet 2013 à 21:35 par arcadia,grand marabou
    Olivier Delamarche : "Nous allons creuser notre dette pour creuser un peu (...)

    http://cnsnews.com/news/article/101...

    Le nombre d’americains bénéficant des coupons alimentaires est de 101 millions , soit 1/3 de la population.

    Le departement de l’agriculture estime qu’au moins 101 millions d’americains bénéficient d’un des 15 programmes d’aide alimentaire, pour un cout de 114 milliards de dollars en 2012.

    Cela signifie que les demandeurs d’aides alimentaires dépassent le nombre de travailleurs à plein temps.

    Selon le ministère du travail, il y aurait 91 180 000 de travailleurs à plein temps.

    Le ministère de l’agriculture a déclaré que le taux de bénéficiaires d’aides alimentaires était historiquement haut.

    Les aides alimentaires dans le milieu scolaire touchent près de 32 millions d’élèves. 10.6 million bénéficient d’une aide pour le petit déjeuner (?) et 8.9 millions de femmes
    et enfants en bénéficeient aussi chaque mois (femmes enceintes, enfants de moins de 5ans…).

    De plus, 3.3 millions d’enfants bééficient dans des centres médicaux de collations (du genre sandwitchs etc).

    Il existe aussi des programmes speciaux, comme le programme « lait » ou « restauration d’été » qui ont touchés près de 2.3 millions d’enfants en juillet 2011, durant les vacances d’été.

    Dans les marchés, 864 000 seniors ont recus des aides alimentaires, et 1.9 millions de femmes et d’enfants ont recus des bons alimentaires.

    Selon le ministère de l’agriculture, il existe une possiblité de recoupement des differentes aides alimentaires selon la situation des bénéficiaires, qui ont de plus en plus besoin
    d’aides alimentaires pour toute la journée.

    Avec l’augmentation de l’insécurité alimentaire aux USA, et des pressions de plus en plus conséquentes sur le budget fédéral, il est nécessaire, selon l’audit du 3 juillet du ministère de l’agriculture, de cerner
    plus en détails le fonctionnement des 15 programmes d’aide alimentaire, pour éviter que ceux ci se recoupent.

     

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  • Cette fuite en avant dans l’endettement est une véritable aventure. je pense qu’à terme les chiffres gigantesques feront prendre conscience de l’impossibilité de rembourser comme on le constate pour la Grèce, nous sommes dans le même cas.
    il faudra soit inventer un nouveau système monétaire, soit tout effacer. est ce que l’activité économique sera la référence ? ou bien les besoins à satisfaire ? actuellement nous sommes en pleine virtualité, plus rien n’a de correspondance avec une réalité quelconque.
    que vaut un dollar ? est ce que sa valeur affichée représente une valeur économique ou le coup du tirage ? beaucoup de questions devraient être posée en rappelant la comparaison entre létaux d’endettement U.S. et celui de l’Europe et du Japon

     

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  • 160 de trois ? ça fait combien ?
    - Je vous laisse faire le calcul, répond l’âne.

     

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