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C’est bien de rêver mais aucun cadre d’aucune multinationale n’a jamais agi contre les directives de son patron (ou alors ça reste un acte isolé - le cas Papandreous). Il est grassement rémunéré pour se taire et appliquer les directives qui viennent d’en haut, peu importe qu’il puisse penser que ces ordres soient nuisibles à la santé de l’entreprise ou de ses salariés. Finalement, au mieux, il quitte le navire si les ordres sont insoutenables, au pire il la ferme, prend l’oseille et applique.
Qui a dit que l’Europe n’était pas une multinationale ?
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Qu’espère Philipot par les voies démocratiques ?
Le FN comprendra-t-il un jour que son avenir est dans les initiatives semblables à celles d’E&R, comme l’organisation d’ateliers permettant de revenir à des choses simples, réapprendre des métiers nobles et se sortir par le bas de ce bourbier idéologique... Non seulement ce serait du concret mais en plus ça leur éviterai de se farcir la sinistre tournée des marchés en période électorale. En demeurant dans le circuit traditionnel, ils resteront à la merci du schéma qu’ON leur a prévu (instrumentalisation et diabolisation des discours sur l’immigration, un parti d’extrème droite nazi, idéologie peu claire et nauséabonde...) et resteront dans mon esprit comme dans celui de millions de Français, un parti infréquentable (eh oui désolé je ne vote pas). Si les cadres du FN sont si malins et si ouverts, qu’ils le prouvent en acceptant de sortir un peu plus de l’échiquier et en proposant une nouvelle philosophie des partis politiques.
Vous allez me dire qu’E&R est là pour ça, mais E&R n’a aucune vocation politique à long terme et une tribune très limitée. Il existe donc un gap entre une assoce comme E&R et un parti politique démocratique.