Quand Pierre Bergé signe l’aveu ultime de cette gauche qui se livre corps et âme à la société de marché.
1 - L’exploitation de l’homme par l’homo, selon Bergé
La manifestation des partisans du mariage pour certain(e)s fut un ratage et la meilleure preuve en était le titre de Libération le lendemain : « C’était une très belle manif, bien militante. ». Quand, dans ces circonstances, la quantité n’y est pas, on parle de qualité, c’est classique.
Cette affaire se retourne décidément contre ses promoteurs. Les Français, qui n’avaient pas trop réfléchi à la question et se déclaraient favorables à cette union, dans le bain politiquement correct où marine le débat public, s’interrogent de plus en plus sur la légitimité et l’utilité d’une pareille réforme au fur et à mesure que ses conséquences sont mises en lumière.
Prenons l’exemple de l’adoption par des couples de transsexuels qui se seront mariés. Qui pourra prétendre que cette situation n’est pas porteuse de troubles et d’inquiétudes pour un enfant accueilli dans une famille de ce type ? Et pourtant, au regard de la future loi socialiste, on ne voit pas pourquoi cette adoption leur serait par principe refusée.
Mais il y a plus dérangeant encore. En marge du défilé de dimanche dernier, Pierre Bergé, mécène habituel de la gauche médiatique, a eu ces fortes paroles : « Moi je suis pour toutes les libertés. Louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l’usine, quelle différence ? C’est faire un distinguo qui est choquant. »
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