Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

Pour un parti de réconciliation nationale

Chers Camarades et Chers Amis, Adhérents et sympathisants d’E&R,

Il est temps aujourd’hui de préciser un peu de quelle manière nous allons travailler dans les mois qui viennent.

La résolution d’aller vers la transformation d’E&R en parti politique doit être bien comprise.

D’abord, et pour répondre à ceux qui nous ont rejoints précisément par dégoût de la “politique politicienne” et parce qu’ils étaient surtout enthousiasmés par la volonté d’“élever le niveau” affichée par Alain Soral, il faut comprendre que cette mutation ne vise pas un but essentiellement électoraliste.

Certes, la participation à certaines élections ne doit absolument pas être exclue, quand elle sera comme un moyen opportun pour notre construction. Mais il faudrait être naïf pour croire que les mutations profondes de la société française, à commencer par son organisation politique, puissent être conquises sur le seul terrain électoral — et moins que jamais dans le cadre d’institutions organiquement liées, et même subordonnées à l’Union Européenne dont l’objectif principal est clairement la liquidation des droits et des acquis, des services sociaux et des statuts des peuples européens, menée de concert avec la destruction de la souveraineté nationale, garantie indispensable de toute politique sociale imaginable.

Certes, un aspect de la question c’est qu’il ne peut pas être question de sérieux en politique si l’on élude la question du pouvoir : ceux qui veulent réellement changer les choses doivent montrer qu’ils ne craignent pas la perspective d’une montée progressive vers la prise du pouvoir d’État, sinon ils apparaîtront toujours comme des plaisantins qui ne veulent que se faire plaisir en brassant des idées. Passer du statut d’“association pour la réflexion patriote en vue de la réconciliation nationale, gauche du travail et droite des valeurs” à celui de “parti de réconciliation nationale”, c’est montrer que nous n’aspirons pas à être ou à demeurer un “Attac nationaliste”, un groupe de réflexion qui ne produirait que des formules ingénieuses dont les politiciens pourraient ensuite faire, à leur convenance, l’usage le plus démagogique.

Défendre sérieusement des idées, en politique, c’est forcément aussi créer la force collective porteuse de ces idées ; sans quoi l’on est voué à servir d’instrument à des forces fatalement étrangères au projet dont on était animé.

"Parti" ne rime pas forcément avec "élections" seulement : un parti, c’est avant tout une force collective organisée sur la base d’une compréhension commune des événements et des tâches. Autrement dit, à notre sens, le passage à la forme "parti" aurait un sens même si nous étions résolument opposés à toute perspective électoraliste. Se constituer en parti, selon nous, c’est surtout vouloir bâtir une force dont la cohésion est de plus en plus étroite et la pensée — bâtie dans la liberté des débats et de la critique — toujours plus homogène (parce que toujours plus intelligente et objective). Pour nous, rien n’empêche que la mutation d’E&R en parti soit une étape transitoire en vue de la formation d’une future force politique plus large, dont les contours sont aujourd’hui encore impossibles à dessiner, même vaguement.

Dans l’immédiat, ce qui est en perspective, c’est la tenue d’un Congrès de Fondation qui pourrait avoir lieu à la mi-octobre, certainement à Paris.

Ce Congrès sera invité à valider la décision de la mutation d’E&R vers la forme “parti politique”. Mais il ne lui sera pas demandé un blanc-seing limité à cette idée abstraite et vague. Nous devrons en sortir avec un programme bien plus étoffé, bien plus clair, bien plus précis que ne l’est l’actuelle charte, même complétée par ce que l’on peut tirer de proprement politique des livres, articles, conférences et autres interventions d’Alain Soral ainsi que de quelques autres textes validés à l’unanimité du Bureau National et qui, à ce titre, font en somme partie dès maintenant de la “doctrine d’E&R”.

L’écriture de ce programme doit être elle-même une tâche, dans une certaine mesure, collective.

Voici comment nous allons procéder.

E&R comportait jusqu’ici, sur le papier, un “Comité Central” dont la composition et les attributions n’avaient jamais été bien définies et qui, à cette heure, n’a jamais été que virtuel. Nous avons décidé de constituer et d’activer cette instance. À cette étape, sa composition — provisoire — va être la suivante : il sera formé de tous les membres du Bureau National (organigramme sur le site), de l’ensemble des responsables régionaux / locaux, d’un certain nombre d’autres militants connus du B.N. pour leurs compétences, plus quelques-uns désignés, avec leur accord, par les responsables régionaux au sein de leur propre section.

À terme, peut-être faudrait-il resserrer le C.C. sur les militants les plus actifs, en laissant de côté les “intellectuels non militants” qui auraient sans doute leur place dans une structure distincte du type “conseil scientifique”. Mais nous n’en sommes pas là et, à cette étape, il s’agit de fédérer toutes les compétences pour parvenir d’ici la fin de l’été à un texte convenablement rédigé et satisfaisant aux exigences qui sont les nôtres.

Dans le même temps où le B.N. dresse la liste des membres du C.C., il travaille à l’écriture d’un canevas, d’un squelette du programme tel qu’il va ensuite être soumis au C.C. Les membres du C.C. seront appelés à s’inscrire chacun dans une — ou plusieurs — commissions thématiques, correspondant à des chapitres, ou parties de chapitres, du programme tel que nous l’envisageons, dont chacune devra travailler sous la coordination d’un rédacteur.

Ces commissions devront rendre leur première proposition au B.N. assez rapidement : il ne s’agit pas en effet de proposer des idées forcément neuves et audacieuses, mais bien plutôt d’exprimer sur bien des sujets la position commune aux adhérents d’E&R ou celle qui se dégage implicitement des livres et déclarations d’Alain Soral. Le B.N. relira et tâchera d’homogénéiser et de mettre en forme les projets qui lui seront remontés, en supprimant les redites, en pointant les contradictions, en soulignant les faiblesses, voire en réécrivant, si nécessaire, certaines parties faibles ou en composant les parties manquantes.

Le C.C. sera alors sollicité une deuxième fois, chacun de ses membres ayant pour tâche de relire le texte issu du travail des commissions et du lissage pratiqué par le B.N. Ce texte sera ainsi amendé, enrichi, amélioré de toutes les manières possibles. Le BN. procédera à une ultime relecture synthétique — ménageant éventuellement l’expression de positions contradictoires comme telles, apparaissant comme des “motions” opposées — et le texte achevé sera alors prêt à l’impression, en vue d’être communiqué à tous les participants au Congrès, qui seront appelés à valider ce texte au terme après avoir procédé à d’ultimes amendements.

Les modalités de tout ce processus ne sont pas encore fixées dans leur moindre détail, mais il nous semble que les éléments que nous avons indiqués suffiront à donner une idée générale du travail en cours aux adhérents et sympathisants d’E&R.

Amis, Venez prêter main forte — et pensée claire — À la nouvelle Résistance Française ! Pour une France enfin libre, adhérez, faites adhérer à E&R !