En fait tu lis E&R mais finalement tu n’y comprend pas grand chose.

Ces pseudo agence de notation que seul les ignorants ou les traitres croient encore posseder une quelquonque legitimité devront etre les premieres à bruler.

C’est un peu facile d’emprunter à fond les manettes, dire qu’on est les meilleurs etc, et puis faire genre à ben oui c’est la faute des agences.
L’aspect criminel n’est pas la demande de remboursement, c’est de faire tourner le crédit sans fond et de casser les bases solides par ce moyens, évidement que ça sert les gros riches, on ferait pareil à leur place non ?

Aussi, en Espagne le scrutin proportionnel renforce la corruption puisque les électeurs n’ont aucune manière de trier des élus corrompus : ce sont les chefs des partis qui choisissent qui rentre dans les listes, ce qui fait aussi que l’élu se trouve dans une situation de dépendance absolue par rapport à la hiérarchie du parti alors qu’il n’a aucune dépendance par rapport au peuple (ce qui s’ajoute à la dépendance du parti par rapport aux banques). Tout cela a l’effet d’éliminer tout débat puisque les élus ne font autre chose qu’obéïr et se couvrir leurs affaires réciproques. L’absence d’indépendance du judiciaire (la tête qui décide qui fait des progrès dans sa carrière et qui n’en fait pas est désignée par les deux grands partis) fait augmenter la corruption et l’absence d’indépendance réciproque de l’exécutif et du législatif fait qu’il n’y a aucun contrôle ni opposition, puisque le parti qui gagne les élections contrôle absolument tout, sans que les députés des autres partis fassent rien d’autre que toucher de l’argent pour s’asseoir au Congreso de los Diputados. Cela crée des liens et des intérêts communs à toute la classe politique séparés du reste du peuple. En plus, toute cette classe politique a été renforcée par rapport au peuple par les fonds de convergence obtenus de l’Europe, qui ont rendu beaucoup plus difficile la concurrence économique aux gens non liés au pouvoir par rapport aux entreprises chuchotées par le pouvoir. À cela, il faut ajouter encore la corruption qu’entraine la multiplication des centres ’autonomiques’ de dépense du budget publique et qui ont affaibli jusqu’à un point critique l’union nationale.