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Pressions US sur Pékin et d’autres Nations pour les rallier aux sanctions unilatérales

Les sanctions onusiennes et celles votées unilatéralement contre l’Iran ne semblent pas encore porter de fruits. Joseph Christoph, un haut responsable du département du Commerce international au bureau de comptabilité du Congrès américain, l’a affirmé franchement, rejoignant de la sorte les déclarations iraniennes officielles.

Selon lui, « les États-Unis devraient porter leur intérêt sur la Chine car les sanctions onusiennes et unilatérales ne changent pas leur comportement » en allusion aux Iraniens.

Christoph a surtout mis l’accent sur le fait que « la Chine a investi avec beaucoup de courage dans le secteur pétrolier malgré les sanctions ». Raison est-il, Washington vient d’annoncer des visites américaines officielles pour la Chine. « Il faudrait que la Chine assume ses responsabilités en tant que membre du Conseil de sécurité », a précisé Christoph.

C’est le conseiller du département d’état américain pour les questions nucléaires, Robert Enhorn, qui a été chargé de se rendre à Pékin, la semaine prochaine en compagnie de Daniel Glazer, un responsable des questions sur le terrorisme et les crimes financiers au département d’état pour les finances.

Devant la Commission de réforme de l’état , il a déclaré que « la Chine occupe le centre de notre intérêt ». Et de poursuivre : « nous voulons qu’ils mettent à exécution les sanctions du Conseil de sécurité, et non accourir pour « remplir le vide », lorsque des états s’écartent de l’Iran ».

Il semble que Washington se prépare également à sanctionner les sociétés étrangères qui investissent dans le secteur pétrolier et gazier iranien, comme c’est le cas des sociétés chinoises, pour les rallier par la force aux sanctions unilatérales votées en dehors des Nations unies.

A cet égard, Enhorn a précisé dans une sorte de mise en garde que la secrétaire d’état Hillary Clinton pourrait annoncer prochainement les mesures que son pays a décidées contre ces sociétés qui violent la loi américaine.

De plus, les liens commerciaux étroits que les Emirats Arabes Unis entretiennent avec l’Iran se trouvent eux aussi dans le collimateur américain. Christoph en appelé à se focaliser sur ces principautés, observant « qu’ils occupent la première place parmi les pays exportateurs de marchandises et services à l’Iran » a-t-il observé.

Enhorn a révélé que dans ces démarches, l’administration américaine est en étroite collaboration avec l’entité sioniste qui est une source importante d’informations et de renseignements.

Pour les autres pays, seront visés le Liban et le Bahreïn où se rendra le mois prochain Stuart Levy, le responsable du département des finances chargé du dossier des sanctions alors qu’un autre responsable se rendra au Brésil et en Equateur.