C’est bien ce que dit Ozon sur le localisme, beaucoup le monde sont convaincu d’un certains retour aux sources nécessaire, le soucis est dans les faits dans la démarche, les moyens la manœuvre et le la durée.
Ceux qui le font et y reste sont vraiment des pionniers et ils aiment ça surement, peut être leur grand père était un grand naturaliste dans l’âme, on peut pas dire qu’on les aide aussi, le productivisme est de mise.
J’en ai croisé des jeunes cadres dynamiques qui parlaient des abeilles de papy mais qui se réapprovisionnaient au supermarché qui tonde les pissenlits de leur pelouses, évidement maman a eu son cancer du sein hormonal pillulien, ils ont trinqué au biberon bisphénolé, mais ils persistent. Ça bougera que quand il y aura des grands grands désagréments factuels.
Sur la ville, les jardins ouvriers ont disparus pour devenir familiaux, ont y mets des logements sociaux à la place avec des déracinés du monde, l’élu PS est reconduit. Dane le 8eme à Lyon ils sont allé jusqu’à peindre des tours de Babels dessus, mais pas un mécréant s’en offusque. Les jardins sont délocalisés vers les voies ferrées crades aux métaux lourd, à coté des roms qui volent les légumes. Les petites vieux des jardins meurrent un après l’autre et les jardins sont découpés pour tenir les folles listes d’attente, les nouveaux : un couple de lesbiennes qui fait du glaïeul, une famille de chances qui laisse leur canettes de bière trainer, y a parfois des rappels pour "jardins non conventionnel" mais bon le président n est pas aussi calé qu’un Bourguinon. Il est vrai que parfois des chinoises viennent prendre des photos des jardins, respectueuses. Une autre étudiante en agronomie trouve un titre à rallonge pour son mémoire et enjolive bien le truc.
Ça sent la décadence tout ça.