@réflexion : cette vision est bien trop réductrice. Ici on parle de l’entrepreneur, pas du grand bourgeois qui ne met jamais la main à la pâte. Le capital d’un petit entrepreneur, et aujourd’hui même d’un patron d’entreprise de taille moyenne, n’est pas si énorme qu’il ne subit pas de plein fouet toutes les pressions imaginables. Le stress de faire faillite et de ne pouvoir payer ses employés, une fiscalité abusive, des administrations aux règlements retors et parfois incompréhensibles, des ignorants qui le pourrissent car "il est patron", d’autres qui lui mentent pour s’approcher de lui car "il est patron" et aurait du pouvoir... Bosser de 10 à 15 heures par jour, tous les jours ou presque... Ne pas voir souvent sa famille, être oublie par ses amis à force de ne pas les voir non plus...
Quelle pression fiscale porte un patron de PME ? Quelle pression sociale ? Le temps de Javert et Valjean est passé.

@ivandurak :

je confirme votre analyse,qui est encore "gentille"

J’attendais avec impatience les réactions des plus gauchistes d’entre nous ... La personne possédant du capital n’est pas forcément un bourreau exploitant des esclaves, il ne faut pas tomber dans le piège de confondre messieurs Rotschield ou les actionnaires majoritaires de carrefour ( eux-mêmes à ne pas confondre avec le petit gars qui essaye de faire fructifier ses maigres économies ... ) avec l’électricien du coin titulaire d’un B.E.P qui fait tourner trois camionnettes avec six employés ( à qui il offre du travail, une certaine sécurité et stabilité que lui n’a pas ) sous prétexte qu’il se verse un petit dividende tout les trois quatre ans ( qu’il partage d’ailleurs souvent avec ses employés fidèles sous forme d’intéressement ou autre ) quand il a réalisé une bonne année !

Sans oublier (pour les PME-PMI) : les difficultés d’obtenir des prêts bancaires tant les banques sont maquées avec d’autres entreprises concurrentes, avec des consignes venant de multinationales ...

Thémistoclès

Non non, il a tout compris. C’est vous qui faites les mijaurées. Vous êtes pour ce système, capitaliste, hiérarchisé, international, bancarisé, mais vous vous plaignez de ce système en pointant du doigt ceux du dessus. Non, faut être honnête. Qui viole un oeuf, viole un boeuf. Soit vous acceptez votre sort sans broncher, soit vous remettez tout le système en cause.

Pourquoi les injustices subies par ceux du bas seraient-elles plus tolérables que celles, toutes relatives, subies par les petits patrons ? Vous avez accepté la hiérarchie oui ou non ? Si oui, alors c’est mort ... Vous trimerez pour ceux du dessus, pi c’est tout.

Mais l’entre-deux confortable, amha ça ne vous attirera pas la sympathie de ceux du fond qui doivent se farcir encore pire que vous, et qui eux, ont vraiment une vie de chien.

Collaborer et se plaindre simultanément, ça n’est pas acceptable. Il faut en prendre conscience, choisir son camp, définir ses ennemis, puis se les farcir, sans pitié, avec détermination et astuces.

Là, vous voulez le beurre, l’argent du beurre, et le fion de la crémière avec ... Pas possible. Ça ne marchera pas.

@alderic-dit-le-microbe

Vous faites quoi dans la vie ?

Hahaha, @desouche : il était obligatoire qu’un lambda parle de gôchistes dans un sujet si complexe... Lorsqu’à toutes les échelles on essaiera d’équilibrer les profits (primes d’intéressement, taxes sur les transactions financières, pourcentage d’investissement obligatoires dans l’économie réelle, et NATIONALE, etc...) il y a fort à penser que tout le monde se fera une raison des différences de revenus entre un untermensch, ceux qui s’en sortent à peu près en étant entrepreneurs de PME/PMI et les grosses entreprises mondialisées ! Et encore je ne parle pas de fiscalité...

@ Paul82
J’enfile des pâtes pour faire des colliers.

@alderic-dit-le-microbe

Quand on semble avoir tout compris comme vous (et il n’y a rien d’ironique dedans), est-ce le plus judicieux (dans tous les cas de figure) de suivre cette tendance imposée par le système de devenir salarié pour une grande enseigne avec un relatif confort financier (car confort fragile donc toujours précaire) ? Est-ce que c’est davantage chez nos collègues salariés des grandes enseignes que l’on retrouvera cette radicalité anti-système et cette solidarité dans l’affrontement du problème que vous soutenez (et avec lesquelles je suis d’accord) ou chez nos petits entrepreneurs - en général moins fainéants que le salarié lambda des grosses enseignes et plus utiles - et qui bien souvent pourtant ne parviennent pas à le rester très longtemps ? D’où l’intérêt, je pense, de la question de @Paul82 qui n’était sans doute pas que sarcastique...

Pour ma part, je crois que la plupart des intervenants à ce commentaire sont théoriquement d’accord avec vous @alderic-dit-le-microbe. En revanche, concrètement, quand il s’agit de traduire concrètement votre discours, c’est un peu plus complexe que ça. D’où "l’optimisation fiscale" - outil sans doute d’essence capitaliste - comme récupération de cette optimisation au profit des travailleurs et militants relativement consciencieux politiquement, comme vous et moi par exemple.

Amicalement

Le petit entrepreneur, vous croyez qu’il existe aussi des petits sionistes ? Des petits mondialistes ? Des petits LGBTistes ? Des petits facho ? Des petits gauchistes ?

Le petit entrepreneur son intérêt c’est avant tous sa boite et son bénéfice. Si son principal Client est un une grande entreprise , il ne fera pas la fine gueule. C’est d’ailleurs assez courant qu’un tissu de petites entreprises soit dépendant de plus grosses structures. Que ce soit par sous traitance ou par l’afflux de salariés (donc vivier de clients). Au final le petit patron il a aussi son intérêt à ce que ce système perdure.

Le salarié aussi vu sa dépendance plus ou moins grande ( Plus que moins en général, sinon il ne serait pas salarié.

Quant à juger qui est le plus utile et/ou fainéant de l’autre. Les étalages de supermarché peuvent tenir quelques jours tant qu’il y aura encore les forces productives pour les remplir ( du paysan jusqu’aux manutentionnaires). Dans l’absolu notre camarade a raison, il y’a celui qui possède et celui produit.

Ca ne fait pourtant pas du producteur d’aujourd’hui, une grande force révolutionnaire.
Je me souviens que Soral avait dit il n’y a pas longtemps, que la masse en elle même n’était pas suffisante. Qu’il fallait créer une avant garde (parlant probablement d’E&R). Je reconnais bien là son côté Leniniste des plus sympathiques et réactualisé.

Toujours un plaisir de débattre de la lutte des classes ici. Ne me traitez pas de gauchiste, car eux ça fait bien longtemps qu’ils n’abordent plus ce sujet ( trop occupés avec les migrants, Les facho, les jeunes, les femmes ou les lgbt).

Bonne journée et bon courage à tous.

@Aldéric

Vous ne répondez pas à ma question. Ou bien vous ne voulez pas plutot.... Parce que quand on est à l’abri du besoin financier (comme rentier ... euf retraité), ou encore un étudiant qui refait le monde avec une bière, eh bien c’est deux tons en dessous svp. On évite de se poser en donneur de leçons. On commence par les faire, les leçons, et ensuite, on discute.

Et ne dites pas que les petits entrepreneurs doivent la "boucler". Au contraire, on devrait les entendre bien plus que les guignols du medef !

Non ce que vous décrivez c’est de l’évasion ou de la fraude. L’évasion fiscale signifie que vous sous-payez vos impôts délibérément, ce qui rend votre comportement illégal. L’évitement fiscal ou optimisation fiscale, d’autre part, signifie que vous utilisez des moyens légaux pour réduire vos impôts exigibles.

La légalité n’est pas la moralité.
Cette optimisation est-elle réelement gratuite et sans conséquençes ?

Oui mais on sait qu’à cause de l’UE et de nos dirigeants d’extrême-droite économique, l’évasion fiscale est légale, et c’est pourquoi l’argent se barre et la pression devient énorme sur ceux qui restent. Cet argent bénéficie d’ailleurs à ces enfers fiscaux qui n’ont pourtant rien fait pour mériter ça. Non désolé c’est inacceptable. Refusez l’évasion fiscale et battez-vous pour qu’il y ait une justice, au lieu de vous jeter dans le chacun pour soi et le truandage généralisé. L’honnêteté et la morale, ça vous parle ou tout le monde a lâché l’affaire ?

@ Nono,

L’optimisation fiscale est le moyen légal qu’ont inventé les nantis pour baiser tous les systèmes fiscaux de la planète selon l’endroit où vous vous trouvez et l’activité qui est la vôtre et l’on peut même pousser le bouchon jusqu’à supposer qu’ils récupèrent le vrai « sonnant et trébuchant* » sur des comptes offshore et autres trusts, laissant aux ouvriers et autres débiteurs, le soins d’œuvrer pour compenser les pertes et les dettes.

Il s’agit le plus souvent d’adresses fiscales, de prête-noms ou de noms que vous ne connaissez même pas. Jusqu’à ce que nous ayons, les yeux dans les yeux, la vie de ma Mère, les yeux à Tata Rachel, « Je démens catégoriquement les allégations contenues sur le site Mediapart. Je n’ai pas, je n’ai jamais eu de compte à l’étranger, ni maintenant, ni avant. »
Jérôme Cahuzac, le 5 décembre 2012, à l’Assemblée nationale
Puis la chougnia : « J’ai été pris dans une spirale du mensonge et m’y suis fourvoyé. Je suis dévasté par le remords. (...) »

In fine, sans que l’on sache réellement ce qu’il en est du total des « optimisations », il est estimé la moitié du PIB mondial ( $85 000Mds) planquée dans les paradis fiscaux : l’on doit être loin du compte.

* Lignes de comptes, or (etc.), œuvres d’art, immobilier et tutti quanti.

Vous confondez évasion fiscale (illégale) et optimisation fiscale (légale).

Certains ecrivent légale ne veut pas dire morale et ils ont tout à fait raison, mais l’article etait centré sur la légalité et l’illégalité de la chose jugé.
Enfin une loi même imparfaite est toujours supérieure à l’absence de toute loi.

Comme l’a fait remarqué un internaute on voit la différence entre les ideologistes ER ("gôchistes" ou "droitiste" selon les cas) et les personnes réalistes, pragmatiques parlant de ce qu’elles vivent quotidiennement...

L’important etant qu’on soit - in fine - tous solidaires dans les moments difficiles et qu’on souhaite partager nos idées (à ne pas confondre avec idéologie) avec un maximum de monde ; ce qui semble être la cas puisque ER est de plus en plus suivit par les internautes...

C’est légal certes mais qui fait les lois ? Au profit de qui ? (et surtout au détriment de qui ?)

Le prêt à intérêt est légal, c’est pourtant une abomination qui met les peuples à genoux.
Le mariage entre deux hommes est légal aussi mais je m’abstiendrais d’écrire ce que j’en pense pour ne pas être censuré.
Un cambrioleur se blesse chez toi parceque tu as mis du fil barbelé ou des morceaux de verre cassés sur un mur, c’est illégal tu files au trou.
Etc..

Enfin une loi même imparfaite est toujours supérieure à l’absence de toute loi

Au contraire, pas de loi signifie que la morale sociale fonctionne. dans les sociétés traditionnelles sans loi écrite, existe juste le droit coutumier quand par malheur se pose un problème conflictuel.La loi n’est donc pas le garant de l’harmonie sociale
Le légalisme ne supplée même pas une morale qui dégénère. (le judaïsme talmudique en est la preuve incontournable) le légalisme ne fait qu’asseoir le pouvoir de celui qui fait les lois tout simplement. le légalisme déresponsabilise et dégrade le sens moral puisqu’il laisse accroire que ce qui est légal est moral : ha ha ha.
une société humaine peut très bien vivre sans lois mais pas sans morale.