Egalité et Réconciliation
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Quand l’assistante de Jamel Debbouze vide son compte bancaire

Début 1999, à l’occasion d’un spectacle, Jamel Debbouze rencontre Nadia. Alors âgée de 26 ans, elle est d’origine marocaine comme lui. Autodidacte, caissière puis manager de fast food McDonald’s, elle prétend auprès du comique avoir travaillé pour le fisc, et lui propose de se pencher sur les comptes de sa société, Kissman Productions.

 

Nadia affirme alors à Jamel que son agent et associé, Jacques Massadian, lui a « pris de l’argent ». « C’était faux, mais cela m’a amené à me séparer de lui », dira plus tard Jamel à la justice.

Rapidement, Jamel la fait recruter par Kissman comme assistante financière, et lui confie de plus en plus de tâches. En décembre 1999, il lui demande d’ouvrir un nouveau compte bancaire au CIC, et d’y déposer 134.071 euros. Nadia s’acquitte de la mission, et ouvre le compte hors de la présence de Jamel. Sur tous les documents fournis à la banque, elle imite la signature du comédien, et en profite pour s’octroyer une (fausse) procuration sur le compte. Comme pièce d’identité, elle fournit un passeport périmé de Jamel datant de 1994. Et comme adresse, elle fournit l’adresse des parents de Jamel à Trappes qui figure sur ce vieux passeport (elle ira ensuite récupérer les courriers de la banque auprès des parents de Jamel).

 

Comptes vidés

Durant les mois qui suivent, Nadia effectue 14 virements depuis ce compte au profit de sa famille. Parallèlement, elle retire d’importantes sommes sur le compte de la société Kissman, grâce à des chèques où elle imite la signature de Jamel. Au total, elle détourne ainsi 466.672 euros en six mois.

En juin 2000, le CIC alerte Jamel sur le fonctionnement anormal de son compte. Il s’aperçoit qu’il ne reste dessus que 3 810 euros, alors qu’il vient de toucher 380.000 euros pour une publicité pour Maroc Telecom. Il contacte alors Nadia, qui lui assure qu’elle va tout lui expliquer, puis devient injoignable... Il porte alors plainte au pénal.

 

Golfeuse professionnelle

Deux procès se tiennent, passant sous le radar des médias : en première instance, puis en appel (Jamel assiste uniquement au second). Nadia s’y présente comme « golfeuse professionnelle ». Elle déclare des revenus de 120.000 euros, grâce à son nouveau poste de gérante d’un magasin de bricolage à Tanger.

Nadia reconnaît les fausses signatures, mais assure « avoir tout fait à la demande de Jamel », qui aurait été au courant de tous ses agissements. Elle prétend que Jamel ne pouvait effectuer ses démarches lui-même car il était en tournée, ou bien « en raison de son infirmité ». Elle ajoute qu’elle était l’agent de la star, qu’elle négociait ses contrats (par exemple pour la série H ou le film Astérix et Obélix mission Cléopâtre) et ses investissements, (comme l’achat d’une maison à Bordeaux pour 260.000 euros ou d’un riad à Marrakech pour 750.000 euros). Et donc que l’argent détourné correspondait à sa rémunération pour ces fonctions, ou au remboursement de frais qu’elle avait avancés.

Jamel nie tout en bloc, et lui rétorque lui avoir seulement offert 15.000 euros. Les juges ne sont pas non plus convaincus. « Melle Nadia ne prouve pas qu’elle ait réellement pris part à la négociation de contrats. Et l’infirmité de M. Debbouze ne l’empêche pas d’écrire », diront-ils en première instance.

« À aucun moment, la prévenue ne justifie que les chèques ou virements litigieux aient été faits avec l’accord, ou au bénéfice de Jamel Debbouze. Elle n’avait aucune qualité pour exercer l’activité réglementée d’agent artistique. Pendant la période, Jamel Debbouze a eu comme agent successivement Jacques Massadian puis Artmedia. Et il n’était pas en tournée mais se produisait au Bataclan », ajoute la cour d’appel.

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