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Quand les Gamelines de France 24 jouent à la guerre contre Poutine

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Blonde

 

Nous sommes sur France 24, le 11 octobre 2022. Armelle Charrier vient en plateau nous faire profiter de son analyse sur la situation en Ukraine, et précisément sur les frappes russes massives qui ont touché les grandes villes du pays le 10 octobre.

 

 

D’abord, la présentation d’Armelle :

Spécialisée en géopolitique, stratégie, défense, histoire des religions au Moyen-Orient et en Afrique, elle collabore à FRANCE 24 depuis 2007 et présente l’Entretien. Ex-auditrice de l’IHEDN, elle a été reporter pour Radio France, France 3 et TV5.

Armelle est interrogée en plateau par la propagandiste blonde, qui a une quinte de toux pendant une réponse.

 

 

Blonde : les Ukrainiens ont subi une pluie de bombes hier matin, opération punitive menée par la Russie après l’explosion du pont de Crimée le week-end dernier ; quelle peut être la réponse des Occidentaux ?

Charrier  : La réponse des Occidentaux elle passe d’abord par plus d’armements. C’est la seule capacité que l’Occident a aujourd’hui à fournir à l’Ukraine car ils ne peuvent pas déclarer une guerre à la Russie, il y a toujours ce couperet de l’arme atomique qui reste aussi une priorité, savoir comment qu’on évite cette dernière j’allais dire encoche, où Vladimir Poutine se retrouverait en position de devoir se défendre avec une bombe tactique, donc l’armement ça reste une des rares solutions qu’on puisse avoir en mettant du coup un armement plus adapté à ce qui s’est passé hier, qui est une offensive très large, puisqu’on a tapé des villes qui vont d’Odessa à Kharkiv, qui vont de Dnipro qui est plutôt au centre à Kiev qui est la capitale et qui vont jusqu’à Lviv qui est la ville qui est la plus proche de la Pologne.
Donc il faudrait mettre un bouclier aérien, il faudrait pouvoir arrêter les missiles quand ils sont envoyés, ce qui a eu lieu en partie, quand les Russes envoient des missiles de croisière c’est pas le missile qui va le plus vite mais enfin il faut du coup avoir un armement adapté, alors on a eu des aides à l’armement ukrainien qui étaient assez colossales, on l’a vu sur le théâtre, qui ont permis la contre-offensive, mais là on s’adapte à autre chose. Simplement ça coûte de l’argent, il faut en avoir, les Américains puisent aussi maintenant dans ce que j’allais dire dans ce qu’ils ont, et ils ne veulent pas écorner leurs stocks stratégiques.

 

Alors il y a en ce moment cette assemblée générale des Nations unies réunies en urgence à New York, réunion qui était prévue avant les frappes russes hier sur la Russie, toutefois par mimétisme la Russie a réuni son propre conseil de sécurité de son côté, est-ce que ça permet de savoir clairement quelle est la feuille de route de Vladimir Poutine ?

Ça permet en tout cas d’avoir un affichage plus politique pour Vladimir Poutine, il a été suivi par des déclarations par Medvedev derrière pour dire que de toute manière la guerre il la mènerait jusqu’au bout, côté russe maintenant, et que c’est une guerre qui touche évidemment à l’Ukraine, parce que c’est sur ce territoire-là qu’on est en train de se passer, mais que derrière il y a l’Occident, on connaît ce qu’il avait déjà dit, et puis ils ont quand même rappelé comment est-ce que les campagnes napoléoniennes s’étaient terminées, pour dire regardez à un moment donné vous pouvez aussi vous embourber, donc on savait que Vladimir Poutine avait été critiqué entre autres par ceux qui sont plus à droite en disant il faut être plus fort, il faut être plus violent avec les Ukrainiens. Les choix hier de taper sur un maximum de villes montre effectivement qu’il y a cette volonté-là, et donc effectivement qu’on va encore accélérer.

 

Le président biélorusse dont le pays était jusque-là plutôt une base arrière des troupes russes, a dit qu’à présent il n’excluait pas d’entrer concrètement en guerre, qu’est-ce que ça peut changer ?

Alors ça peut changer quelque chose parce que si il y a une guerre qui est menée par ce front, qui sera dans ce cas-là le front nord, pour les Ukrainiens ce sera certainement le front de trop. On le voit ils sont occupés pour l’instant sur l’est, ils sont un peu plus vers le sud aussi vers Kherson, donc si y a la Biélorussie en plus, ça compliquera beaucoup les choses. On est aussi sur une armée ukrainienne qui même si elle a beaucoup d’armement, même si elle a été galvanisée par les dernières victoires et que le pont de la Crimée par exemple a certainement fait beaucoup de bien au moral des Ukrainiens, il n’en reste pas moins qu’elle a des morts, qu’elle a des blessés, et maintenant c’est depuis le mois de février qu’elle combat, donc y a aussi une fatigue, et ça il faut le comprendre.
D’autant plus qu’on est sur une situation où on sait qu’on va aller ensuite vers une zone hivernale, mais là on va avoir quelques semaines qui vont être les fameuses semaines où il y a de la boue et donc où c’est très compliqué de combattre, donc les Russes ont intérêt à avancer leurs pions au maximum. Après, ce qui reste à savoir, c’est la faisabilité de la chose. C’est que est-ce que Loukachenko laissera faire, de combien d‘hommes disposera-t-on, etc., etc. Mais on voit que y a cet axe-là qui reste le plus dangereux, et l’autre axe qui reste aussi très dangereux, c’est le choix des bombardements. Quand on voit par exemple que Vladimir Poutine a ciblé très précisément des centrales qui fabriquent de l’électricité, des centrales thermiques, ou même des représentations de l’Union européenne ou des bureaux d’administration ukrainienne, ça aussi peut faire monter d’un cran les difficultés en Ukraine.

 

 

Notre analyse

Dès la première question, la blonde de France 24 montre qu’elle n’est effectivement pas journaliste, mais blonde. La guerre oppose en effet Ukrainiens et Russes, et la blonde pose la question de la réponse de l’Occident aux bombardements russes. Pour elle, l’Occident est donc en guerre contre la Russie. De plus, dans la même question, elle ne met pas en doute que l’explosion du pont de Crimée est un coup des Ukrainiens, ou de l’Occident, puisqu’elle les met dans le même sac. Pour elle, en définitive, puisque la France est dans le camp occidental, nous sommes en guerre contre la Russie.

Quant à la « spécialiste en géopolitique », n’importe quel militant d’E&R en sait plus et s’exprime mieux. L’analyse de Charrier n’est pas du niveau d’une chaîne d’information internationale, fût-elle inféodée à l’Empire. Rendez-nous Dénécé, au moins !

D’où les Gamelines, expression piquée à Moreau qui a toujours son Gamelin du jour, ou de la semaine.

Une autre vision des choses, sur E&R :

 






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