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Quand les escrocs en col blanc gouvernent impitoyablement, sans foi ni loi

Pourquoi des personnages comme Timothy Geithner, le secrétaire au Trésor US, poursuivent-ils leur mission de représentant des Etats-Unis alors qu’ils devraient être entre quatre murs ? Plus on creuse sur les scandales liés à la manipulation du Libor, plus on s’aperçoit qu’il s’agit de l’un des grands crimes du siècle.

Quand il s’exprime pour commenter les silences complices de Timothy Geithner sur les manipulations du Libor, l’ancien gou­verneur de l’Etat de New York, Eliot Spitzer, n’hésite pas à comparer son crime à celui des pires pédophiles lourdement condamnés pour crime.

« Le rôle de Geithner a été dévoilé lors de la déposition de l’ancien directeur de la Barclays, Robert Diamond, devant une commission d’enquête du Parlement britannique. En effet, il a révélé que Barclays avait été en contact avec la Réserve fédérale de New York à l’époque où Geithner la dirigeait, au sujet du Libor. La Fed de New York, censée garder Wall Street dans le collimateur, joue un rôle de régulation tout spécial.

A la suite des propos de Diamond, une série de courriels ren­dus publics a confirmé que les autorités de la Fed, y compris Geithner, n’ont rien fait pour arrêter les menées des banques qui fixaient le Libor, dont ils étaient au courant. Pire, ils ont accordé à ces mêmes banques des milliers de milliards de dol­lars de fonds et de crédits. Barclays à elle seule a obtenu 868 milliards de dollars de prêts, au loyer de 0 % !

Geithner a personnellement envoyé un email aux autorités britanniques le 1er juin 2008, leur suggérant de renforcer la gouvernance et d’établir une procédure crédible de déclaration des taux, et d’éliminer l’incitation à faire de fausses déclarations. Il savait donc bel et bien que la procédure comportait de sérieux défauts. Pourquoi n’a-t-il pas intenté de poursuites contre ceux qui trichaient ? » (Source Strategic Alert)

Chose incroyable, malgré ces magouilles honteuses, la marionnette préférée de Wall Street qui a su rouler dans la farine des millions d’électeurs, un certain Barack Obama, à qui Wall Street devrait ériger une statue pour le remercier d’avoir ridiculisé le peuple américain durant cinq longues années, a récompensé Geithner en faisant de lui LE secrétaire au Trésor du pays !

Pour l’heure, des enquêtes se multiplient contre les banques qui furent renflouées après avoir spolié leurs clients. Des actions sont même intentées par des gouvernements locaux et d’Etat, ainsi que les fonds publics de retraite, et d’autres qui ont été victimes de la manipulation des taux.

Ces entités ont perdu des milliards de dollars, du fait que le guichet in­vestissement des banques universelles leur ont vendu des swaps sur taux d’intérêt et d’autres formes d’assurance contre le risque, alors que le guichet banque des mêmes institutions truquaient les taux, obligeant leurs clients à payer beaucoup plus.

Des responsables de Baltimore font valoir que la ville a dû payer la différence à cause de la manipulation des taux sur des centaines de millions de dollars empruntés par la ville. Et de Californie, la ville d’Oakland a renvoyé Goldman Sachs en raison de l’assurance frauduleuse qu’elle lui a vendue. 75 % des grandes villes américaines ont des contrats de swaps liés au Libor. En 2010, des municipalités ont versé 4 milliards de dollars de sanctions pour avoir annulé de tels contrats.

Entre-temps, pour verser les honoraires aux escrocs, les gou­vernements sont obligés de couper les budgets de santé, d’édu­cation et de sécurité, de fermer des postes de police, des services de pompiers, des hôpitaux etc., pour équilibrer le budget.

Non seulement le secrétaire d’État au Trésor n’est pas en prison, mais il ose jouer au conseiller des États européens, que ses amis banquiers ont torpillé par des manipulations incessantes sur les taux. Il faut bien comprendre Timothy Geithner : comme il semble pouvoir transgresser sans limite les lois des hommes, pourquoi s’arrêter en si bon chemin. D’autres pensaient jouir de certains passe-droits, même à la tête d’institutions supranationales.

Mais il arrive (parfois) un moment où certaines factions oligarchiques décident de s’offrir une victime qui, du jour au lendemain, se retrouve nue comme un ver. De cela, Timothy Geithner devrait réfléchir à deux fois.

 






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3 Commentaires

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  • Chapitre XIV Quatorzième séance

    04 Tant qu’il ne sera pas sans danger de confier des postes officiels en vue à nos frères juifs, nous les donnerons à des hommes dont le passé et le caractère sont tels qu’un abîme les sépare du peuple, et qu’au cas où ils contrarieraient nos intérêts ’ou enfreindraient nos ordres, ils seraient exposés aux poursuites judiciaires ou à l’exil pour les abus dont ils se sont rendus coupables et que l’on découvrirait. De sorte qu’ils seront obligés de défendre nos intérêts comme les leurs.

    alles Klar ! ! ! ! !

     

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  • #209892

    Il parait que Didier Reynders, ancien ministre des finances de Belgique et homme d’Etat d’importance, lui avait reprocher de se meller des affaires européenes au détriment de son propre pays (suite à des conseils ridicules relatifs à la gestion du nôtre) lors d’un "sommet".

    Je ne sais pas du tout si cette info était réelle (ce qui serait plutôt rassurant), ou si elle était destinée à faire croire aux belges que notre pays n’était pas à la botte des Etats-Unis et que nos hommes politiques se souciaient de nos intérêts...

     

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  • #210321

    Au lieu de nommer des cadres de goldman-sachs à la tête de la Grèce et de l’Italie ou leurs larbins chez nous et ailleurs, il n’y a qu’à remettre le compteur de la dette mondiale à zéro. On ne doit rien à ces merdeux d’escrocs. Nous citoyens, nous avons un pacte social à respecter !

     

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