Egalité et Réconciliation
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Qui a "tué" Jamel ?

1955, Elvis Presley lance le rock, les jeunes le suivent, les parents s’étranglent, les médias puritains rendent compte du phénomène en le fustigeant, la polémique s’empare du pays. Dix ans plus tard, après une carrière cinématographique matériellement bénéfique mais artistiquement désastreuse, Elvis, coaché par le colonel Parker, revient avec des bluettes pour le grand public. Trop tard : la magie est partie. En 1995, un feu follet de banlieue fait des singeries sur Radio Nova, puis Canal+ (1998). Il crève l’écran, à la télé et au cinéma. Vingt ans après, il fait toujours le singe, et la promo de l’idéologie dominante qui l’a fait roi. Des singes.

Postulat : tout phénomène populaire imprévu est désamorcé, contrôlé, puis retourné par le système, au cas où cet engouement deviendrait politique et se retournerait contre le système.

 

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En 1969, Michael Jackson ne plaisantait pas

 

Un petit voyage à travers le temps et l’espace permet de mettre à jour ce schéma récurrent. Imaginez, si après le succès de Thriller en 1982 (65 millions d’albums vendus dans le monde), Michael Jackson avait repris le discours critique des Black Panthers aux États-Unis… Imaginez Johnny, avant de fêter ses 70 ans et ses 50 ans de chansons, invité du 20 Heures de Claire Chazal en juin 2013, déclarer « ah que Jean-Marie c’est la solution, ouais ». Imaginez Jamel, l’idole officielle des jeunes de banlieue, faisant la fierté de tous ceux qui n’arrivent pas à obtenir respect et pouvoir, déclarer devant tous les micros qu’il faut voter Réconciliation nationale, le seul parti qui recolle une France en morceaux. Là, on n’est même plus dans le clash biodégradable du fonctionnaire amuseur Ruquier, le conflit permanent des hiérarques socialistes qui se bouffent le nez et l’argent public, le faux débat Joffrin/Guetta, les affrontements sous contrôle, non, on est dans le bordel thermonucléaire, l’incendie gigantesque et inextinguible des forêts de Californie, les journalistes qui s’étouffent, les patrons de médias qui s’apoplectisent, les gens qui se posent des questions. Qui doutent. Voilà pourquoi la star ne doit surtout pas poser de problèmes. Pour cela, elle ne doit pas être contrariée (fiscalement ou juridiquement), et on doit lui faire comprendre, en douceur, qu’il vaut mieux ne pas déconner avec son audience ou son capital sympathie, c’est-à-dire sa capacité de persuasion mais aussi de nuisance.

 

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Tel est pris qui croyait prendre

 

Jamel :

« Encore dernièrement, certaines personnes m’ont dit : “Je votais Jean-Marie Le Pen avant d’avoir vu vos sketches. Vous m’avez donné envie d’arrêter de voter Le Pen.” Là, quand tu rentres chez toi, tu peux arrêter ta carrière. Je continue encore un peu car je veux convaincre d’autres personnes. » (France Soir du 2 mai 2012)

Une minorité de puissances médiatiques ou de personnalités influentes utilise leur pouvoir pour la connaissance : si on ne peut accuser George Clooney de tourner dans des navets commerciaux, en revanche, lorsqu’il veut faire un film politique, les financements s’évaporent. C’est uniquement en acceptant de mettre son nom sur l’affiche qu’il pourra réaliser son Good Night and Good Luck en 2005, un huis clos éprouvant sur le maccarthysme, ce bref moment de visibilité de la dictature américaine. L’année du tournage, 2004, est aussi celle de la réélection de GW Bush. Clooney n’a pas été assassiné, son statut d’intouchable l’a protégé d’une campagne patriotique, mais aucune des sommités d’Hollywood n’osera aller plus loin, James Cameron mis à part, avec son Avatar. Une transposition à peine voilée de l’impérialisme américain et ses collateral damages. Mais ça reste consommable (15 millions d’entrées pour la seule France, et 107 pour les États-Unis, le pays le plus dépolitisé de la planète), et ça passe les barrages.

Le système libéral a ceci d’intelligent qu’il accepte une bonne dose d’autocritique, d’humour, et même de révolte. C’est ce qui fonde paradoxalement sa solidité par rapport aux régimes plus bêtement totalitaires. Le roseau démocratique et le chêne totalitaire, aurait dit La Fontaine. La sensation de liberté, due à ces espaces aménagés (et bien calculés) de possibles, suffit à contenir et dissoudre la majorité des colères et des désirs de changement ; ceux qui franchissent cette limite, qui s’attaquent donc à la structure et non plus à la superficialité du pouvoir, sentent le vent du boulet passer. Ce sont les crucifiés de la démocratie. Lenny Bruce, le modèle de Coluche (le Français sera plus facile à manipuler), mort d’une overdose de police selon Phil Spector (comme Coluche, d’après Antoine Casibolo, auteur d’une contre-enquête sur la mort du déconneur). Coluche dont le show comique virait dangereusement au meeting politique subversif, évolution que l’on reprochera à Dieudonné 30 ans plus tard. Coluche, ayant commencé, sous l’influence de ses mentors, dans le gauchisme grossier, dénué de toute dangerosité. C’est seulement quand il se tournera vers le poujadisme que les choses tourneront mal.

 

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Cohn-Bendit et Najman en 1968 : « Un pour tous, tous pourris ! »

 

Inutile de revenir sur le destin de Coluche, ou de tirer des plans sur la comète morte. Mais Coluche est l’exemple type de la personnalité populaire qui a immédiatement été prise sous couveuse du système. Son « amitié » avec Attali, sa proximité avec Goupil et Najman (qui soutiendra le communiste dissident Juquin, et qui sent l’agitateur patenté à plein nez), les agents trotskistes qui le rouleront dans la farine socialo-sioniste. Les cyniques diront : pas difficile d’embobiner des infatués aussi sous-cultivés.

Justement, prenons quelques unes des plus grandes stars du monde par le couplage des puissances financière et médiatique, Beyoncé, Dr Dre, Oprah Winfrey, Jay Z, Rihanna… Il reste, au tamis de la lucidité, une poignée de personnalités paralysées par leur image, obnubilées par l’argent (l’appât numéro un du système pour fermer les grandes gueules), un ego pathologique matérialisé par des armées de gardes du corps et d’assistants (un signe extérieur de richesse), des métabolismes chimiquement perturbés du matin au soir (la poire Mariah Carey et son vin blanc de bas étage servi par ses assistants dans des canettes de Sprite), au final des incultes bâtisseurs d’une image idéale grotesque, au mépris de toute vérité. Tout ça sans avoir jamais inventé l’eau chaude, ni la moindre molécule pouvant sauver une partie de l’humanité. Certes, les artistes sont nécessaires, mais leur placement au meilleur endroit de la vitrine du système a un sens : les modèles, ce sont eux, la connaissance passant au troisième plan, derrière l’argent et la gloire.

 

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Attention à la jamellisation des esprits !

« Il faut faire très attention aux discours qui tentent d’arrondir les angles. Marine Le Pen – je devrais dire Jean-Marine Le Pen – n’a pas changé, ses paroles sont dangereuses et font du mal à la France. Les gens qui y adhèrent sont fous. Je suis triste de devoir encore parler de cela. Je m’étais pourtant juré de ne pas le faire. »

Voilà pourquoi Jamel, « choisi » par le système (Bizot, de Greef et Lescure, ce trio d’américanophiles socialo-compatibles) il y a 20 ans pour donner une représentation et calmer le peuple des bannis (Arabes, Noirs et petits Blancs), demeure toujours aussi niais politiquement, plus encore depuis que les socialistes, toujours eux, le roulent dans la farine de l’humanisme coluchien, cette voiture-balai du libéralisme. Si toutes les stars qui arrivent au sommet tiennent le même discours, cela signifie qu’elles n’ont pas le choix.

Leur force de persuasion ne sera conservée que si elle sert le système. Autrement, la star en question dégringole ou dégage de la pyramide. On assiste rarement à une révolte de star, la frustration de réussite des années de vaches maigres poussant toujours vers les sunlights et l’enrichissement rapide. Rien de tel qu’un gros cachet pour se découvrir une responsabilité devant le grand public. Bigard, après ses premiers spectacles devant un tout petit Point Virgule, bouffant grâce à la générosité de la tenancière d’en face, se gavera des millions que le public lui adressera lors de ses années de gloire, s’étourdissant dans les excès (toujours les mêmes, pas la peine de faire la liste), et finissant lessivé… par un investissement hasardeux au cinéma et une censure médiatique, suite à une sortie anodine sur le 11 Septembre. Preuve qu’on peut facilement dire « bite couilles poil merde », plus difficilement les vrais gros mots que sont « attentat bidon », « impérialisme assassin » ou « boycott d’Israël », fort vexants pour l’axe américano-sioniste qui sévit chez nous.

 

« Moi, j’ai une chance extraordinaire ; j’ai réussi à passer la barrière du périphérique et à me battre cœur et âme pour pouvoir exister. Je ne voulais être tributaire de personne et d’aucun système. Mais tout le monde n’a pas eu ma chance. »

Ne négligeons pas dans cette modeste étude l’ignorance (restons polis) et la vanité incalculable de ces demi-dieux, plongés dans un monde de surconsommation et de mensonges, que viennent ponctuer quelques éclairs de lucidité, de doute, et parfois, de tentative de suicide. Songeons à Madonna, médiocre artiste mais reine de l’épouvante, corps trafiqué et culture politique bloquée au stade infantile, qui dégoise sur Marine Le Pen. Il n’est donc pas forcément nécessaire de dépolitiser les analphabètes célèbres, ils le font très bien tout seuls. Le parcours de Jamel illustre ce phénomène : en gommant toutes les aspérités possibles (arabité, pauvreté, antisionisme), la machinerie du système a pondu un Jamel benettonien (prosélytisme du métissage), grand public (entreprise de rassurement des bourgeois), mondialiste (externaliser ses productions au Maghreb pour les avantages fiscaux), et infantilisant (régression de l’immigré au singe, en passant par le Marsupilami).

 

Jamellisation ou lepénisation des esprits, choisis ton camp, camarade !

 

« Je ne veux plus parler de ces personnes car en le faisant, je leur rends service. On nous fait peur avec ce spectre du Front national. Il est moins présent que ce qu’on nous dit. Je sais que la France n’est pas raciste ; je suis allé dans de très nombreuses villes, j’ai parlé avec beaucoup de Français. Ces gens qui essaient de nous monter les uns contre les autres le font uniquement pour exister, pour leur propre commerce, pour leur vitrine. Ne soyons pas dupes, je vous en supplie. »

Jamel, produit de grande consommation qui fait en contrepartie la retape de la propagande système. Certes, le Trappiste, longtemps conseillé par le pas très ami d’Israël Kader Aoun, essayera de s’extraire du showbiz, imitant en cela le modèle Dieudonné. Tentative de fuite qui n’aura qu’un temps. On connaît la suite. Aujourd’hui, Jamel est conseillé par sa femme Mélissa Theuriau, qui fait des documentaires archi corrects, elle commence même à jouer la comédie pour son mari (top crédibilité journalistique) ; les mauvais esprits (les djinns !) qui pouvaient influencer Jamel politiquement (Aoun, Zeghidour, présents lors d’un dîner Ardisson sur Paris Première le 26 janvier 2004) ont disparu des radars, remplacés par Bernard Zekri, l’ex-patron trotskiste de i>Télé devenu producteur de la star, et Raphaël Bennaroch, son manager. Si on osait, on dirait « y a pas de fumée sans feuj ». Mais c’est pas permis.

 

 

Dans le doc à lui tout seul consacré (5 ans avec Jamel), seul son frère Karim (producteur de Debjam) émerge de la structure qui pilote Jamel, et que Jamel pilote, allégeant ainsi son allégeance politique. En 10 ans, Jamel aura cédé à la tentation du diable dans le désert, passant de dieudonniste à chabatiste, puis à hollandiste, le fond du fond. Dans le deal gagnant-gagnant avec Hollande le Malin, Jamel a déjà perdu : une partie de son public, sa liberté artistique (les derniers qui ont fait ça pour Sarkozy en 2007 s’en mordent encore les doigts), et la totalité de son pouvoir de nuisance. Même s’il fait mine de croire le contraire :

« Je ne les lâcherai pas. Sur mon iPhone, j’ai mis en favoris Benoît Hamon, Aurélie Filippetti et François Hollande. Je les relancerai régulièrement avec un allié de poids, la fondation Culture et diversité de Marc Ladreit de Lacharrière. L’’improvisation théâtrale est un outil indispensable pour l’épanouissement des mômes. »

Soudain, un mini éclair de lucidité, vite réprimé :

« De voir ces énarques et ces gens érudits, qui ont les outils intellectuels et financiers à leur disposition, ne pas pouvoir régler les problème, je trouve cela incroyable. J’ai le sentiment que la politique ne fait pas suffisamment bien son travail, même s’il faut absolument croire en la politique. »

Un film de, sur, avec et pour Jamel Debbouze

 

 

Avant son film malencontreux, il lui restait encore quelques appuis médiatiques, tel Le Monde du 7 avril 2015, qui ose écrire des trucs du genre « la drôlerie irrésistible du verbe de Debbouze, alliage élastique et mutant de folie néologiste et de régression carapatée ». Plus sérieusement, la combinaison de la trahison de la subversion (pro-peuple) et du rapprochement avec les élites mène au rejet populaire. Sanction logique, mais incompréhensible pour l’intéressé. Plus le système mise sur lui, plus les gens s’en détournent. Les journalistes honnêtes sont obligés de suivre le mouvement : quand l’arnaque crève les yeux, qu’elle menace la crédibilité des journaux en charge des esprits, longtemps admiratifs du phénomène, ces derniers ne peuvent pas faire autre chose que de démolir, à mots choisis, la singerie :

« “Les intentions du réalisateur sont honorables. ’Pourquoi j’ai pas mangé mon père’ est une ode à la différence, et, dans ce décor préhistorique, Debbouze prône le respect de l’autre : handicapés, banlieusards, étrangers, femmes, Roms ou homosexuels. Dans une France qui fait des gargarismes de discours réacs, voir l’une de ses célébrités les plus populaires prendre le contre-pied total – et ce, sans aucune naïveté ou niaiserie – est évidemment très louable, voire franchement aimable”, écrit pour sa part Libération [C’est juste du business sur la cible la plus large possible, NDLR]. Les néologismes et les “sempiternelles approximations de langage” de Jamel Debbouze agacent également. “Le comique du film se résume à un salmigondis assourdissant de néologismes, jeux de mots ratés et borborygmes. ’C’est pour les enfants’, nous répondrait l’intéressé. Les enfants ne méritent pas ça”, tacle le journaliste de L’Obs. Au final, tous les critiques s’accordent sur une chose : ce film est au service de Jamel Debbouze. À travers l’histoire du roman original de Roy Lewis, l’humoriste retrace la sienne, endossant le rôle principal et dressant ainsi son autoportrait. “Mégalo, Jamel ?”, s’interroge Nicolas Schaller de L’Obs. “En donnant à ce petit personnage qui lui sert d’avatar le rôle de guide, conduisant son peuple hors de la nuit primitive vers la lumière de la civilisation, Jamel révèle en tout cas à ceux qui en doutaient que son ego, lui, n’est pas écrasé par grand-chose”, complète Le Monde. » (Autopsie d’un ratage, Le Figaro du 7 avril 2015)

 

Une mauvaise presse unanime… qui sauve ses fesses. Une analyse de l’échec relatif du long métrage de Jamel, qui avoue rétrospectivement 23 millions d’euros de budget, après avoir communiqué sur 35-40. Explication : avec 2,3 millions d’entrées, le film assure de justesse le retour sur investissement, exception faite des ventes à l’international. Les journalistes auront beau chercher des explications marketing ou artistiques, la gamelle était programmée, puisqu’en allant chercher le très grand public au mépris des particularités qui ont fait son succès, Jamel ne pouvait que se liquéfier. En le rendant soumis au système, donc inoffensif, Jamel a été tué. Au moment où plus rien ne semble lui résister.

 

(Les citations de Jamel sont extraites de son interview dans Le Monde du 15 juin 2014 .)

Un humoriste droit dans ses bottes et plus populaire que jamais,
à découvrir chez Kontre Kulture :

 
 






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56 Commentaires

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  • #1213316
    Le 23 juin 2015 à 16:30 par liberté d’ abord
    Qui a "tué" Jamel ?

    L’auteur de l’ article porte au pinacle Georges Clooney, présenté comme un opposant au système, et voue aux gemonies , McCarthy, présenté comme un défenseur du système.
    En réalité, c’est exactement l’inverse.
    McCarthy contre Hollywood....
    Non, vous n’ avez pas encore compris ?

     

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    • #1217994
      Le Juin 2015 à 00:05 par toto
      Qui a "tué" Jamel ?

      Non. Ils sont drôles hein ?
      Hollywood n’a pas tué Mel Gibson... La Passion du Christ est dans le top 10 de l’histoire des meilleurs ventes de tickets de cinéma aux USA. Mais oui, mine de rien ce bon vieux McCarthy dénonçait une réalité... une réalité telle que Red Ronnie est devenu président. A ceci près que la "subversion" des USA venait d’en haut : familles dirigeantes, élites mondiales.

       
  • #1213481
    Le 23 juin 2015 à 20:13 par Peter Pan
    Qui a "tué" Jamel ?

    Michael Jackson a fait plus pour le monde que n’importe quel politicien , n’importe quel révolutionnaire , n’importe quel philosophe dans l’histoire , il est définitivement intouchable .
    L’artiste le plus généreux , son influence sur le plan culturel est immense , ses messages nous influencent encore aujourd’hui , même chez ceux qui n’en ont pas conscience . Et il a lui aussi eu droit à son chapître "antisémite".

     

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    • #1216230
      Le Juin 2015 à 13:47 par soralien
      Qui a "tué" Jamel ?

      De quoi tu parles ?
      Je pourrais danser des heures sur du Jackson car c’est du bon groove , surtout la période Quincy Jones ( la meilleur , après c’est pas top ) mais arrétons nos conneries avec les chanteurs qui véhicules des messages politiques blabla .

       
    • #1216269
      Le Juin 2015 à 14:28 par glospi
      Qui a "tué" Jamel ?

      Michael Jackson avait le cerveau grillé depuis au moins 1985. On imagine les pression politiques énormes -en plus des arrangements financiers qui lui ont coutés cher- pour que le king of pop ne soit pas condamné pour pédophilie et humilie l’amérique au yeux du monde. Michael Jackson était devenu un monstre physiquement et psychologiquement, son propre bourreau et son propre martyr.

       
    • #2957486
      Le Mai 2022 à 19:55 par Palm Beach Post : "Cult !"
      Qui a "tué" Jamel ?

      "Michael Jackson a fait plus pour le monde que n’importe quel politicien"

      éh ! c’est quoi ce bordel ?

      on parle d’un p’tit gamin Noir qui a été chirurgicalement abusé

      d’abord, "le monde" ne demande rien

      et ce gosse est devenu un mensonge
      qui représente bien le système capitaliste dans lequel on baigne

       
  • #1214299
    Le 24 juin 2015 à 21:31 par Eric
    Qui a "tué" Jamel ?

    Je crois que c’est sa lâcheté qui l’a tué, et il n’est malheureusement pas le seul dans la mesure où les gens qui l’apprécient dans ce milieu ne sont pas nombreux à lui avoir manifesté leur soutien, pas même de principe. C’est le grand bal des faux-culs et/ou des abonnés absents, c’est le moins que l’on puisse dire. Et autant l’on peut à la limite comprendre que les gens dont la situation serait matériellement précaire serrent les fesses, autant ceux qui vivent dans le confort et ont leurs arrières assurées n’ont pour moi aucune excuse.

     

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  • #1214485
    Le 25 juin 2015 à 01:54 par cesaris
    Qui a "tué" Jamel ?

    Je ne lui ai jamais trouvé aucun talent.

     

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  • #1214581
    Le 25 juin 2015 à 09:42 par MerciSeigneur
    Qui a "tué" Jamel ?

    Apres avoir volé des blousons et retourner sa veste.Jamel nous prouve à tous Qu avec un bras on peut très bien s habiller tout seul.Bel hommage au handicap.

     

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  • #1215168
    Le 25 juin 2015 à 23:18 par the phantom
    Qui a "tué" Jamel ?

    Jamel c’est le petit doc gynéco à Hollande
    on connait la suite pour le doc

     

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  • #1215243
    Le 26 juin 2015 à 01:33 par Arnaud
    Qui a "tué" Jamel ?

    Pour faire simple, Marine l’a tuer.

     

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  • #1216264
    Le 27 juin 2015 à 14:18 par glospi
    Qui a "tué" Jamel ?

    Ce qu’il y’a de bien chez Jamel, c’est qu’il s’est débarassé de son conditionnement musulman. En se détachant de cet héritage culturel grossier, il à atteint une certaine forme de liberté. De toute façons quand tu viens des HLM de banlieue ; dès que tu en sors tu comprends que les gens qui y vivent ne sont que de la vermine haineuse, envieuse et négative qui font tout pour t’empécher de t’épanouir : commérage, moqueries incessantes, chambrages, etc. Jamel préfère vivre dans un environnement positif -même si du coup c’est lui qui fait un peu tâche dans cet environnement. Et bon un handicapé qui réussit dans le show business c’est quand même pas si fréquent.

     

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    • #1216959
      Le Juin 2015 à 14:09 par soralien
      Qui a "tué" Jamel ?

      "De toute façons quand tu viens des HLM de banlieue ; dès que tu en sors tu comprends que les gens qui y vivent ne sont que de la vermine haineuse, envieuse et négative qui font tout pour t’empécher de t’épanouir.."

      Je me permet de te dire pauvre petit C... car tu fais de meme en insultant des gens qui vivent en banlieue et qui sont pas forcément les gens que tu vises (en gros la racaille afro-maghrébine) ,qui ont une vie paisible , des boulangers, des facteurs, des fonctionnaires ... voir memes des blancs FDS qui revent certes de partir ,mais dont les apparts ne valent plus un copec,donc invendables .

       
  • #1216272
    Le 27 juin 2015 à 14:30 par soralien
    Qui a "tué" Jamel ?

    " ...Voilà pourquoi Jamel, « choisi » par le système (Bizot, de Greef et Lescure, ce trio d’américanophiles socialo-compatibles) il y a 20 ans pour donner une représentation et calmer le peuple des bannis (Arabes, Noirs et petits Blancs), demeure toujours aussi niais politiquement ... "

    Dlamel joue les niais , nuance , car quand sur la scène du Zénith avec Dieudo ,il dit : " t’és le meilleur , et t’as les couilles de dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas " .Djamel doit le penser sincèrement ,mais c’était sans compter le pouvoir judé-sioniste sur les médias et surtout sur sa carrière qu’il met en danger en live,mais cela il n’en a pas conscience sur le moment.
    Je suppose qu’après un remontage de bretelle par notre sayanim en chef,il a du faire une réunion avec les membres de sa famille pour établir la conduite a adopter par rapport a Dieudonné.Il a mis en balance sa ferrari et le confort de sa famille pour les années a venir et le combat de Dieudonné face a un lobby qui a les moyens de lui faire fermer sa gueule et que meme s’il ne pouvait pas faire de quenelle avec son bras droit tout seul ,le lobby connaissait bien la SNCF .

     

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  • #1217027
    Le 28 juin 2015 à 16:13 par Gloups
    Qui a "tué" Jamel ?

    En 1969 Mickeal Jackson avait 11 ans. J’ai donc de gros doute sur son implication et de son engouement dans le mouvement à cette période.

     

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    • #1219629
      Le Juillet 2015 à 12:30 par eugene
      Qui a "tué" Jamel ?

      EXACT, bien observé Gloups . je trouve ça paradoxal et douteux de la part d’un site qui prétend faire de la réinformation.

       
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