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Recrute Equatoriens précaires pour récolte d’asperges dans les Landes

Les producteurs d’asperges landais recourent à des travailleurs sud-américains envoyés par une agence d’intérim espagnole aux pratiques douteuses.

Franck Berteau et Mathieu Palain, alors étudiants à l’Institut pratique du journalisme (IPJ), ont reçu pour cet article le prix 2011 de l’Association des journalistes de l’information sociale qui distingue de futurs journalistes s’intéressant à la sphère sociale.

Les deux jeunes journalistes ont réalisé cette enquête sur la récolte des asperges dans les Landes en février-mars 2011. Cette récolte représente un travail physique harassant effectué par des saisonniers, notamment des travailleurs équatoriens.

Depuis le mois dernier, c’est à nouveau la saison des asperges dans le Sud-Ouest. Et les travailleurs équatoriens n’ont pas disparu des champs, même s’ils sont moins nombreux que l’an passé.

En cause : la mauvaise récolte due aux conditions climatiques, souligne Evelyne Margariti, présidente du Syndicat des asperges des Landes, elle-même productrice :

« Ce que l’on constate aussi, pour cette saison 2012, c’est qu’on a beaucoup moins de mal à recruter des Français. La tension est telle sur le marché du travail que les demandeurs d’emploi ont retrouvé le chemin des champs. »

Lire la suite de l’article : rue89.com

 






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8 Commentaires

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  • Vieille pratique et pas la moindre de ces enfoirés, ils font ça aussi avec les portugais et les arabes (payés au noir et à des tarifs défiant toute concurrence locale) qu’ils entassent à 60 dans des maisonnettes, ils prennent aussi des handicapés mentaux de la DASS pour en faire des esclaves de maison, j’en ai connu qui le logeait au fond du garage (non chauffé) sur un lit de camp acheté dans un surplus de l’armée.
    Un des plus gros agriculteur du gers vend des voitures volées pour arrondir les 15 millions d’€ que lui donne l’europe tous les ans... il les maquille lui-même, une sorte de hobby.

    On se demande parfois pourquoi j’exècre les agriculteurs, mais c’est parce que les connais intimement !

     

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    • Mon beau pere est agriculteur et ce qu’a gagné : son grand père, son père , lui et son fils pendant leurs vie n’atteignera jamais 15 millions... c’est la meme pays qu’un curé de campagne : 800euro

      dieudonné t’avait pourtant dit : pas d’amalgame ! un pigmé suivi d’un autre pigmé...

       
    • plutôt que Dieudonné, le sketch de Fernand Raynaud (Crésus) sur les agriculteurs est révélateur. Mais il est vrai qu’il ne faut pas généraliser. L’agriculteur est d’abord un exploitant, pas un exploiteur. Quant à la rémunération,c’est le problème des professions indépendantes : comme il est difficile de connaitre ce qu’ils gagnent, on ne sait jamais lesquels il faut plaindre et lesquels il faut regarder de travers.

       
    • Il y a de tout en agriculture :

      Ca va du céréalier de la Beauce automatisé (subventionné PAC), au viticulteur qui récolte à la main -> les mieux lotis, le second peut escroc des vandangeurs.
      Jusqu’au simple vacher, avec 4 vaches au fin fond de la Lozère qui représente ce qui a de plus miséreux économiquement en France (loin derrière le 93 et ses nouveaux arrivés, délinquance en moins), mais ce dernier est de ce qui se fait de mieux au sens moral.

      Si on prend un regard mondial, c’est moins pire que les latifundia de certains pays.

       
  • #153247

    De 1963 à 1980, 1 630 enfants de 7 à 14 ans ont été transférés par la direction départementale des affaires sanitaires et sociales (Ddass) de la Réunion en métropole (Le Monde du 9 février 2002). Michel Debré était alors député de l’île, et son argument était double : aider les familles pauvres à assurer une formation à leurs enfants, et contribuer au repeuplement de la Creuse, du Gers et de la Lozère.

    Les enfants étaient fichés en trois catégories : les "O", orphelins ; les "A" abandonnés ; les "RT", retenus temporaires, dont le lien familial n’était pas juridiquement brisé. Et les fiches précisaient le physique des enfants : noir, métis, mulâtre, blanc, hindou." "Il y a eu des chantages , a ajouté Simon A-Poi. On échangeait un enfant contre la promesse de l’effacement d’une dette ou l’espoir d’un logement moins insalubre, on faisait miroiter aux familles un meilleur avenir, on a fait signer d’une croix des déclarations d’abandon à des parents illettrés."
    Selon Me Gilbert Collard, "on ne tenait aucun compte des fratries". "Des frères et soeurs étaient mis dans l’avion, et, une fois en France, le garçon était dirigé sur une destination, la fille sur une autre, ils ne se voyaient plus, a-t-il poursuivi. Parfois aussi, on n’enlevait à la famille qu’une partie des enfants...

     

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    • Je compatie.

      Ma grand-mère paternelle a été abandonné en 1922 (peut-être enfant illégitime de la bourgeoisie du sud), si ça peut vous éclairer je suis ce que certains qualifie de blanc.
      Je ne vous raconte pas les dégâts sur des générations, surtout si vous êtes un peu sensible.

      Elle a beaucoup souffert. Néanmoins, je garde malgré moi un beau souvenir de ces campagnes profondes, avec des aspects, de simplicité, du bon sens paysans, des impressions de puissances naturelles & minérales.

       
  • #153701

    Il faut la prison pour des employeurs comme ça.
    ou alors les rapatrier à la frontière avec leurs ouvriers étrangers.

     

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  • #154237

    Le paysan est à la campagne ce que le cosmopolite est à la ville.il pompe
    les ressources et asphyxie l’économie.

    Infiltré dans tous les organes d’état, il assure la pérennité de ses privilèges,
    se partage l’urbanisme et s’organise en communauté haineuse et violente
    à l’égard de ceux qu’il spolie sans aucune morale.

    C’est sur l’exploitation chronique de ces larmes que se fonde sa fortune
    et que seule la planche à mouchoir sera éponger jusqu’à l’année suivante.

    Les paysans ont le pouvoir que l’état ,leur donne !

     

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