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Rennes : le musée de l’école publique refuse d’accueillir des élèves du privé

Polémique autour du conservatoire de l’école publique implanté au centre Alain Savary, 4, boulevard Volclair, à Rennes. Les élèves des écoles privées ne peuvent y accéder.

Créé par les délégués départementaux de l’éducation nationale d’Ille-et-Vilaine (DDEN 35), une association loi 1901, ce conservatoire propose aux enfants de redécouvrir à quoi pouvait ressembler une salle de classe à l’époque de Jules Ferry et d’assister à un cours version « un siècle plus tôt ».

Un conservatoire ouvert à tout le monde sauf… aux élèves des écoles privées. « C’est dans nos statuts, se défend Jean-Louis Robert, président de la DDEN 35. Ce conservatoire est réservé aux élèves du public et nous refusons que des élèves des écoles catholiques s’y rendent. C’est notre droit et c’est comme ça. »

Sectarisme

Un sectarisme dont a été victime une professeur de l’école Saint-Joseph de Chantepie. « Je trouvais intéressant de faire découvrir à mes élèves cette classe d’antan. Mais quand j’ai téléphoné pour réserver, on m’a expliqué que l’accès m’était interdit. C’est incroyable ! Est-il concevable qu’en 2012 on puisse encore vivre un tel sectarisme et une telle discrimination ? »

Contactés, l’inspection d’académie ainsi que le maire de Rennes et le président du conseil général d’Ille-et-Vilaine condamnent et s’étonnent de l’attitude de la DDEN.

 






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19 Commentaires

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  • Rien d’étonnant, tous ces successeurs de Jules Ferry, pseudos "laïques", sont en réalité des obscurantistes athées.

     

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  • #139891

    Vraiment stupide et mesquin comme ségrégation.

    Pourquoi s’en prendre aux enfants du privé de la sorte, en leur refusant l’accès à un musée, alors que leur inscription en école privée est un choix qui relève principalement de leurs parents ?
    Ce musée doit être accessible à tous les enfants de France, sans distinction ; le patrimoine et l’Histoire de la France appartiennent à tous les citoyens.

    Moi j’ai fait le collège dans une école catholique (sous contrat avec l’Etat, je pense), c’était assez juste dans le principe : les familles payaient en fonction de leurs revenus, les élèves portaient tous une blouse indifférenciée, ça permettait d’atténuer les différences sociales visibles. Il y avait même un élève musulman pendant que j’y étais, tout se passait bien pour lui, on se marrait bien, il y avait pas de distinction ou de racisme envers lui, il était juste dispensé de toutes les activités religieuses, bien sûr.

    Quand ma famille a changé de région et qu’il a fallu m’inscrire dans le lycée public du coin, j’ai eu droit à des remarques bien virulentes du genre "on veut pas de vous ici, vous n’avez qu’à vous trouver un lycée privé", il a fallu insister lourdement et passer par un élu pour être sûr que je sois bien inscrit.

    On voit bien où se trouve la tolérance.

     

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  • Pour Jean, une ecole privé n est JAMAIS finance par l argent publique... contrairement à certaine....mosquées...

     

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  • Etonnant ? Oui et non. Cette attitude découle du politiquement correct qui est peut-être la plus grave épidémie de folie collective jamais survenue au sein de l’humanité. A Salem, des dizaines d’innocents ont été tués parce que tout le village en était venu à croire que ces gens avaient pactisé avec le Diable. Aujourd’hui, remplacez le mot "Diable" par le mot "fascisme" (l’école privée est réputée être de droite, réservée aux riches, donc fasciste), "racisme" (l’école est catholique, et le catholicisme est un racisme), "colonialiste" (l’école est catholique donc colonialiste et impérialiste), et vous obtenez la même chose qu’à Salem, mais à l’échelle de la planète

     

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  • Je fais le choix de me différencier, je mets mes gosses dans l’enseignement catholique diocésain

    c’est mieux à tout point de vue (sauf pour les équipements, les poursuites d’études, la diversité des parcours, le suivi des difficultés mais bon, je paye donc je m’occupe mieux de mes gosses) et c’est mon droit de consommateur de choisir, on vit à l’heure de la concurrence libre et non faussée oui ou non ?

    après, quand je vois des DDEN, qui après avoir consacré toute leur vie à la défense de l’école laïque en Bretagne, au mépris de la Sainte Eglise, sans doute dans d’obscurs groupuscules trotsko-maçoniques, sous prétexte des statuts de leur asso en refusent l’accès à ceux qui ont fait le choix de ne pas faire partie de l’école républicaine, je dis que ce n’est pas autre chose que du communautarisme scolaire.

    Laïcs, cathos, unité bon Dieu ! réconciliation ! mais pas pareils quand même, c’est mon droit.

     

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  • Cool c’est une victoire du publique sur le privé
    C’est pas ça qu’il faut ?

     

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  • J’ai échangé récemment avec des anciens élèves de ce type d’école primaire.*

    J’ai pu voir qu’aucun d’eux ne connaissait cette chanson :
    http://www.bourricot.com/Poetes/PetitAneGris.html

    J’ai commencé à comprendre :
    Dans l’école confessionnel, on cherchait à éveiller la compassion et donc une certaine attention du prochain, bref à faire des humains.

    Mais quel type d’enfant veux-t-on former dans les école publique ?
    Des individualistes, des égoïstes, des intolérants ... dans quel but ... !?

    * mis à part l’école primaire, j’ai fait le restant de mon éducation dans le public, pour des raisons financières ...
    Évidement j’ai viré à gauche, pour finalement revenir à une attache patriote à l’image d’un Peguy

     

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  • Si le caractère privé de certaines écoles gênent les responsables de ce musée de l’école publique, ça peut se comprendre. Mais le président de cette association (de malfaiteurs) dit littéralement que la raison du refus est que ces écoles sont catholiques ; le mot privé ne figure pas.

     

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  • Précision : la quasi-totalité des établissements privés (à plus de 90% catholiques en ce qui concerne la France) est sous contrat d’association avec l’État, ce qui signifie que le personnel enseignant y est intégralement payé par les fonds publics ; ce qui explique qu’il soit géré au niveau des RH par le rectorat et que ces enseignants aient passé un concours (à l’issue duquel on a un contrat de droit privé, moins avantageux au niveau des acquis sociaux). Une indépendance financière de l’offre du "marché scolaire" est donc de ce point de vue-là un mythe...
    En réalité ce que cette brève m’inspire, c’est plutôt cela : oui mesquinerie évidente des tenanciers de ce musée, mais une mesquinerie qui répond à la réalité concrète d’une guerre ouverte et violente que lui livre - il faut bien le reconnaître - l’enseignement catholique (au moins pour de pures raisons idéologiques). Le privé catholique bénéficie de multiples passe-droit au sein du pouvoir par rapport au public grâce à ses réseaux d’élus de droite comme de gauche. Récemment par exemple, une commune a été contrainte de financer une école privée sur son territoire, ou bien encore plus de postes sont été mis au concours de l’enseignement du privé, choses que ER ne relaie pas encore.
    La réussite à peine meilleure du secteur privé tient surtout au fait que les parents - des parents pas forcément toujours catholiques d’ailleurs, fervents croyants ou issus des classes privilégiés - qui choisissent d’y scolariser leurs enfants projettent simplement plus d’attente en retour, ce qui suffit à faire la différence.
    Arrêtez donc avec vos délires d’enseignants qui seraient forcément tous acquis à la cause "qaucho-trotskystes", c’est uniquement l’idéologie du pouvoir éducatif en France, certainement pas celle de ceux qui se coltinent l’École tous les jours en France, d’ailleurs presque comme des ouvriers, avec ce que cela implique d’aliénation, de dévalorisation constante, et de déclassement.

     

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  • @péteur par coeur.............évidemment non !............ne serait-ce que pour se prémunir de la funeste accusation d’antisémitisme !

     

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