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Scandaleux : le Goncourt 2018 attribué à Nicolas Mathieu pour un livre qui ne parle pas de la Shoah !

Les jurés du Goncourt sont-ils devenus fous ? Normalement, ce prestigieux prix littéraire commercial va d’habitude à un livre qui traite du nazisme, de la collaboration, de la Shoah ou d’une enfance persécutée pendant les années 30. Or que se passe-t-il lors du 4e tour de délibérations ? Le Goncourt s’en va à un petit Français, Nicolas Mathieu (il faudra néanmoins vérifier son arbre) qui parle vous savez de quoi ? De jeunes qui s’emmerdent dans une ville de l’Est avec des hauts-fourneaux qui ne brûlent plus...
En même temps, ça aurait pu, hein.

 

 

« Août 1992. Une vallée perdue quelque part dans l’Est, des hauts-fourneaux qui ne brûlent plus, un lac, un après-midi de canicule. Anthony a quatorze ans, et avec son cousin, pour tuer l’ennui, il décide de voler un canoë et d’aller voir ce qui se passe de l’autre côté, sur la fameuse plage des culs-nus. Au bout, ce sera pour Anthony le premier amour, le premier été, celui qui décide de toute la suite. Ce sera le drame de la vie qui commence. »

Ça c’est le pitch de Leurs Enfants après eux qui figure sur le site d’Actes Sud, l’éditeur du Goncourt. Là aussi, c’est presque un scandale car en général, la gourmande Galligrasseuil rafle tous les prix. On se demande si la Nyssen, ex-patronne de la maison d’édition et fraîchement débarquée du gouvernement pour cause de boulettes, n’aurait pas reçu de la sorte un prix de consolation...

Mais ne voyons pas le mal partout, ne faisons pas insulte à l’écrivain et fêtons comme il se doit le fait que le Goncourt s’intéresse aux petits Français qui ont le mal de vivre, entre chômage et désœuvrement...

 

« Avec ce livre, Nicolas Mathieu écrit le roman d’une vallée, d’une époque, de l’adolescence, le récit politique d’une jeunesse qui doit trouver sa voie dans un monde qui meurt. Quatre étés, quatre moments, de Smells Like Teen Spirit à la Coupe du monde 98, pour raconter des vies à toute vitesse dans cette France de l’entre-deux, des villes moyennes et des zones pavillonnaires, de la cambrousse et des ZAC bétonnées. La France du Picon et de Johnny Hallyday, des fêtes foraines et d’Intervilles, des hommes usés au travail et des amoureuses fanées à vingt ans. Un pays loin des comptoirs de la mondialisation, pris entre la nostalgie et le déclin, la décence et la rage. »

Oui ben la France, quoi. Il était temps de s’en rendre compte. Les jurés du Goncourt ont découvert qu’il y avait une vie (une non-vie en l’occurrence) en dehors des frontières de Paris ! En passant, on n’est pas si loin de la vérité car la ville de Paris aura bientôt son péage, comme Londres, et du coup, nous voilà revenus à ces temps féodaux où chaque comté avait son droit de passage. Hélas, l’Anne de Paris ne sera plus là pour ramasser la monnaie...

 

 

Le Renaudot va lui à Valérie Manteau, l’histoire d’un journaliste turco-arménien (oxymore ?) abattu devant le siège de son journal. Valérie est une ex-chroniqueuse de Charlie Hebdo. Second livre qui ne parle pas de Shoah, c’est un effet de la lune noire ou quoi ?
En plus le bouquin de Valoche est carrément arménophile (ou alors erdoganophobe), ce qui en remet une couche dans le genre compète de souffrance juifs/Arméniens.

Phlippe Lançon, le survivant de Charlie, a touché lui un prix spécial du jury pour son livre qui raconte sa lente remontée de l’enfer du 7 janvier 2015.

Globalement, on reste quand même dans la souffrance, mais elle change un peu de camp.

Les prix Kontre Kulture !

 

La mémoire des prix, sur E&R :

 






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22 Commentaires

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  • Bravo ! un Français à l’honneur ,ça fait plaisir .Effectivement ,la souffrance change de camp ,serait-ce un signe ?

     

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  • #2077017
    Le 7 novembre 2018 à 16:41 par Fandango (pas fan d’Angot)
    Scandaleux : le Goncourt 2018 attribué à Nicolas Mathieu pour un livre qui ne (...)

    Fourneaux, éteints... Glacé, tremblant comme sous le fog (j’ai un côté écossais), je n’interviens pas plus avant...

     

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  • #2077036

    merde un français qui ecrit sur des français !
    mais c’est limite nationale nazi tout ça !

     

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  • Heureusement que Glux, le fils à Dédé, vient de fonder son parti pour remettre la Shoah sur la Place Publique !! Encore un peu et les Gaulois occuperont toute la place...

     

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  • Tiens, un roman qui ne tourne pas autour de la "shoah" .....
    Du coup, je vais peut-être l’acheter et peut être même le lire !!!

     

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  • Ce type a de la chance de ne pas avoir eu affaire à BHL, sinon ça aurait chié !!!! Bon, en même temps, le philosophe en carton est occupé à peaufiner son prochain "ouvrage" qui se vendra encore à 30 exemplaires, comme d’hab’. Faut excuser Nanard, il ne peut pas être à la fois au four et au moulin..........

     

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  • Le thème du bouquin, pour nous faire accepter le Suicide français comme un Destin ? ou un fatalité ?

    Implicitement, le roman ne dénonce-t-il pas les conséquences de la guerre économique totale celle que Mitterrand avait révélée dans son testament politique «  La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort.  ».

    Ce «  sentiment de boue, cette prison des jours, le bahut », tous ces Anthony où en sont-ils aujourd’hui ? Lui au chômdu ? Ces Stéphanie mère célib. avec trois mômes travaillant comme caissière-manutentionnaire à Lidl ? La génération Miterrand qui a 30-35 ans aujourd’hui !

    Celle d’une république gauchiasse franc-maçonne laïcarde dont la plupart des dirigeants a obéi à ses maîtres du CAC40, s’est enrichie fiévreusement. Qui a fait de la gouvernance par les nombres à la soviétique et menée finalement une politique de Droite sans ses valeurs spirituelles pour en arriver aujourd’hui à une politique d’ultra-Droite celle d’un fascisme orwellien rampant incarné par l’emmanuel moi-je, lui-même de cette génération - il avait 21 ans en 1998 mais éduqué chez les jésuites.... avec la programmation mentale qui va avec ....

    Génération d’enfants d’ouvriers, d’agriculteurs, de la classe moyenne, d’êtres culturellement conditionnés, phagocytés, sous influence, sans grands états d’âmes, ni colonne vertébrale parce que le schisme de 1905 consommé depuis longtemps, se perpétue. Sans confiance à plus grand que soi (Dieu), pas de confiance en soi

    Cette génération d’hommes aux pieds boiteux a besoin d’un père aimant avec ambition, un projet qu’il porte en ses tripes au-delà de 5 ans que seul un Monarque sur la durée peut faire. Nous avons besoin d’un Monarque. Nous n’avons plus besoin d’énarques.

    Consolation. Ce énième roman, couronné par un Prix sert à notre Mémoire dans les épreuves du peuple élu qui n’est pas celui qui prétend l’être, s’affiche comme tel avec faste et orgueils :)

     

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  • #2077192
    Le 7 novembre 2018 à 21:15 par alderic-dit-le-microbe
    Scandaleux : le Goncourt 2018 attribué à Nicolas Mathieu pour un livre qui ne (...)

    Un nez trop gros pour être sain. Selon la loi de Pinocchio, cela contrevient aux prérequis de la justesse.

    Quand un nez prend autant de place sur un visage, de face, comme de profil, la méfiance est obligatoire. Le nez est une impasse, une terminaison, dans le flux sanguin. Il emmagasine toute les saloperies.

    Le nez est un phare qui montre tout. Gros, grand, ou même nez de buse, le nez se lit et révèle tout. Oui, le délit de sale gueule existe, et cet individu est coupable.

     

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  • #2077401

    Avec le prix Goncourt qui manque à tous ses devoirs et le "devoir" au Maréchal Pétain (du verbe devoir), je sens qu’on va passer une bonne petite semaine... Merci au Crif (A.O.C), à la Licra (Marque déposé Dupont de Nemours), et à tutti quanti...

     

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  • "Nicolas Mathieu (il faudra néanmoins vérifier son arbre)"
    Pas besoin de son arbre, sa tête suffira.

     

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