Egalité et Réconciliation
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Sus au « patriote » Stérin !

Décidément, la France a un problème avec le patriotisme, ou l’amour d’elle-même. Ce complexe, issu de 1789, est encore virulent aujourd’hui : toute force de droite ne peut être que résurgence d’Ancien Régime, de forces maléfiques vaincues par la République, d’esclavage moyenâgeux et de seigneurs tout-puissants. Pourtant, c’est exactement la définition de l’oligarchie actuelle !

La république a peur : le loup Stérin est dans la place

C’est pourquoi le pouvoir tolère les désordres occasionnés par les gauchistes et les racailles, vus comme des reliquats de révolution. Mais ça n’ira jamais jusqu’à un changement de régime, antifas et racailles étant complices involontaires (et bénévoles) du pouvoir profond. Il ne s’agit pas que de contrôle social, mais d’un entretien de l’esprit révolutionnaire contre les forces du mal, à savoir l’Église et la monarchie, le sentiment chrétien et le besoin de spiritualité incarné.

La victime du jour de cette tendance constitutive, c’est le milliardaire Stérin, qui tente une percée dans les médias, toujours dominés par la gauche, qui les a éreintés. Car un média gauchiste, par définition déconnecté des réalités du peuple, ne peut pas être viable. Il ne peut fonctionner que par l’investissement à perte et la publicité, sinon l’État. On pense ce qu’on veut de CNews mais cette chaîne a bouffé littéralement BFM en quelques mois, provoquant une charrette dans ce qui fut longtemps la première chaîne d’infos en continu.

Avant Stérin, c’est Bolloré qui a goûté aux campagnes de dénigrement et de persécution, tout ça parce que son logiciel n’est pas de gauche. Cela suffit pour faire de vous un ennemi du pays, pays sous occupation, précisons-le. Après la poussée des députés LFI contre l’empire Bolloré en 2023-2024, au tour de Stérin de prendre la foudre. Le milliardaire, qui a besoin d’exprimer et d’asseoir sa puissance économique dans le domaine médiatique, est l’objet de toutes les critiques. Son crime :vanter le terroir. Admirons la charge du service public audiovisuel, qui se sent menacé sur ses fondements, il est vrai de plus en plus fragiles :

« Vous avez peut-être vu ces vidéos, entre gastronomie, cathédrales et tradition... »

 

Le message est simple : il n’y aura pas de pluralité de l’information. Pour dire le délire français, un Stérin serait considéré comme un nouvel entrant de choix sur la planète média américaine, pour laquelle le patriotisme est une évidence, presque un liberal au sens de gauchiste. Toute la presse de gauche rassemble ses forces pour abattre l’impudent, et la simultanéité des attaques prouve qu’il y a eu mot d’ordre, pas seulement mimétisme (la traditionnelle paresse de la presse) et contagion (effet de meute).

Stérin, qui veut injecter de l’argent dans un monde médiatique en capilotade, se voit traité en pestiféré. Il n’y a de médias que de gauche, tenez-vous-le pour dit !

Quand le milliardaire Drahi rachète rachète BFM-RMC ou quand Rothschild met la main sur Libé, le milieu, gêné aux entournures, ne dit rien. Cependant, personne ne peut forcer les Français à s’interdire de penser à droite, c’est-à-dire France. Le logiciel de gauche est à l’agonie, il a été vaincu par le réel, mais il est encore aux commandes : c’est ça, le problème de la France aujourd’hui.

Pour sentir à quel point le Système et ses larbins manquent d’arguments, écoutons l’intro de Thomas Hugues, c’est-à-dire l’acte d’accusation, qui a du mal à faire frémir le chaland...

« C’est l’heure du second débat de Séance publique consacré à un milliardaire qui se pique de politique. Pierre-Édouard Stérin a fait fortune grâce aux coffrets cadeaux, il veut mettre son argent au profit de l’union des droites, de l’extrême droite. Nom de code Périclès, budget 150 millions d’euros sur une dizaine d’années, mais un premier caillou dans la chaussure : la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur l’organisation des élections ; il a déjà snobé trois convocations... »

 

Stérin a tout simplement compris que les commissions de l’Assemblée sont un gag, un théâtre démocratique, dont les gens sérieux se foutent. De ce point de vue, il s’aligne sur les influenceurs de TikTok qui ne se sont pas laissés faire !

Naturellement, on n’ignore pas que Stérin finance la planète identitaire, tentant de sceller à coup de millions la fameuse union des droites – la molle et la dure –, avec dans le viseur un RSI (retour sur investissement) en 2027. De Bardella à Retailleau en passant par Ciotti, sans oublier la Knafo qui prend le pas sur Zemmour, l’écurie natio est en place pour la course du siècle. Malheureusement, les entraîneurs et les jockeys ont misé sur le mauvais cheval, qui boite actuellement, s’il n’a pas déjà une patte cassée : Israël.

 

Plus droit(e) : Jean-Marie Le Pen par Alain Soral

Une émission spéciale d’une heure et quarante minutes présentée par Paul Verbeke avec Alain Soral à l’occasion de la mort du président-fondateur du Front national

Disponible en vidéo à la demande !

 

 

En exclusivité, les vingt premières minutes de l’émission

 

Au sommaire
de cette émission spéciale d’une heure quarante :

 

00:00:00 – Introduction
00:00:53 – Que pensait Alain Soral de Jean-Marie Le Pen en 1984 ?
00:03:44 – Un succès populaire mais sous contrôle
00:17:11 – L’Algérie et « la plus grande France »
00:21:51 – La manipulation de Carpentras
00:30:47 – La scission de 1998
00:35:17 – L’entre-deux tours de 2002 ou l’escroquerie démocratique dévoilée
00:41:02 – L’extrême droite respectable et l’extrême droite détestable
00:43:44 – La rencontre Le Pen/Soral
00:54:35 – 2011 : Marine plutôt que Gollnisch ?
01h04:34 – Marine privée, Marine publique
01h10:30 – Le Pen et la politique étrangère : le dernier des gaullistes
01h25:50 – Les dérapages

Rendez-vous sur Kontre Kulture pour visionner l’émission :

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La république ne craint pas grand-chose