Après une disparition de plusieurs jours, Viktor Ianoukovitch a sollicité la protection de la Russie :
« Mes compagnons et moi, nous recevons des menaces de mort. Je suis obligé de demander aux autorités russes d’assurer ma sécurité personnelle et de me protéger contre les extrémistes. »
Moscou a acquiescé et informé que :
« Suite à la demande du président Ianoukovitch d’assurer sa sécurité personnelle adressée aux autorités de Russie, j’annonce que la demande a été satisfaite sur le territoire de la Fédération de Russie. » a indiqué une source proche du Kremlin.
Le président déchu refuse de reconnaître le nouveau pouvoir à Kiev :
« Moi, Viktor Fedorovitch Ianoukovitch, me considère comme le chef légitime de l’exécutif ukrainien. Malheureusement, tout ce qui se passe actuellement au Parlement d’Ukraine est illégitime. Il devient évident que le peuple dans le Sud-Est et en Crimée n’accepte pas le vide du pouvoir et l’arbitraire qui règne dans le pays, quand les ministres sont désignés par la foule sur la place publique. »
Il reste, par ailleurs, sous le coup d’un mandat d’arrêt émis par le nouveau pouvoir, pour « meurtres de masse », des accusations que l’intéressé a niées en précisant « ne pas avoir donné l’ordre à l’armée d’intervenir ».