Je n’ai pas encore regardé mais pourquoi le niveau chute-t-il ?
Simplement parce qu’on enseigne les choses en disant c’est chiant, ça sert à rien ; c’est inutile, on fait la gueule. Comme les gamins se gavent de télé et de jeux vidéos et ne s’intéressent à rien d’autre, et comme la télé n’aiguise pas la curiosité, comme papa/maman travaille - cf "vers la féminisation" -, les gamins sont livrés à eux-mêmes. Et vous croyez qu’ils vont faire de la philo, des maths, ou jouer aux échecs comme moi, chercher à comprendre des phénomènes tels que les éruptions volcaniques ou les séismes - re pour moi -, bien plus passionnants que goldorak, bouilloman et autres musclor qui écarte les montagnes avec ses guiboles ! Ou encore le corps humain, l’aviation, la vie dans les océans, la magie des langues étrangères, la montagne. Je m’intéressais à tout ça à leur âge, en alternant il est vrai avec des séances de jeux vidéos, de vélo et de natation...
Les gamins se plaignaient de mon "arrogance", mais ne me demandaient jamais comment je faisais. Surtout pas. Le "chef" d’établissement leur emboîta le pas - "intelligent gueule de con car son intelligence, il n’a pas peur de la montrer !", ils se sentirent pousser des ailes soutenus par ce triste sire. D’où des insultes qui redoublaient, fils de p, sale boche, nazi génocidaire - origine alsacienne oblige -, jusqu’à la chute finale. Ce crétin était... prof d’allemand !! C’est qu’à cette époque, j’étais à coup sûr le AS de mon collège.
Et malgré une maîtrise de sciences de la Terre - car j’ai voulu trasformer ma passion initiale en métier -, je n’ai jamais exercé ce genre de métier, rongé par la culpabilité, je m’en voulais de n’avoir pas préféré la télé, sisi je vous jure !! Combien d’enguelades avec mes parents, ma famille, mon entourage ? "Tu t’intéresses à rieeen !!!" Combien j’ai regretté d’avoir été bon à l’école, de n’avoir pas "foutu le pet" comme tout le monde. Tout ça pour eux les garçons tant je voyais que les filles étaient "meilleures", ce qui me déplaisait et me motivait !
Comment s’étonner après du cataclysme, de la soi-disant absence d’idéal - un mythe me concernant -, de la "panne" de l’"ascenseur social", "il ne faut pas faire comme ça" - comme j’ai fait ben ouais ça peut rendre intelligent -.
Pffffffffffffffffffff...
Hervé
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!
