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Une éleveuse bio "hors la loi" parce qu’elle soigne ses brebis par les plantes

Une éleveuse bio risque de perdre ses primes de la PAC. Le motif ? Elle soigne ses brebis avec des plantes et des huiles essentielles, acte « non-conforme » à la réglementation européenne.

Éleveuse à Bourdeaux (Drôme), Sandrine Lizaga a récemment reçu de la préfecture un « rappel réglementaire » comminatoire visant les soins par les plantes qu’elle prodigue à ses 60 brebis laitières.

À la Ferme du Serre, où elle s’est installée en 2010, tout commence lors d’un contrôle, le 6 août dernier, de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP), raconte l’éleveuse, mère de deux enfants qui travaille en couple. Deux inspectrices lui rendent visite « pour le compte de la direction départementale des territoires (DDT), chargée des aides européennes et des conditions de leurs attributions », précise Sandrine, toujours pas remise de leur réaction ce jour-là.

En découvrant sa pharmacie composée seulement de quelques tubes d’huiles essentielles et de granulés d’homéopathie, les deux agents se montrent « scandalisées » : « L’inspectrice ne savait pas ce qu’était un tube de granules, elle m’a demandé comment je faisais, je pensais que tout le monde connaissait l’arnica ! », plaisante à moitié l’éleveuse.

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40 Commentaires

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  • Les inspecteurs / inspectrices sont non seulement au service d’un monstre bureaucratique mais en plus ce sont de véritables Ignares, des Crétins finis investis d’un petit pouvoir minable et forcément en abusent comme des minables... !!!

    Monde aux valeurs Inverties !!!

     

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  • #691645

    Pour ces gens,mieux vaut nous faire bouffer des antibiotiques et des hormones...

     

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  • Pas mal aussi l’actuelle campagne médiatique sur l’orthorexie, "l’obsession de manger sain".

     

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  • Monsanto, sanofi même combat !

    Il faut sortir de cette entrave qu’est l’Europe et restructurer le pays en profondeur.
    En attendant 2017 (ou avant qui sait... ?), soutenons les petits agriculteurs, les jardins bio, réseaux d’entre-aide etc.

     

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  • #691920
    Le 20 janvier 2014 à 06:24 par Godefroi e Javron
    Une éleveuse bio "hors la loi" parce qu’elle soigne ses brebis par les (...)

    Nous avons des chats (à l’extérieur) + un chien et ils sont soignés qu’avec des remèdes naturels : Argent colloïdal, chlorure de magnésium et eau de Quinton (eau de mer). Et comme nous, ils boivent au quotidien de l’eau pure (purificateur à évier) et dynamisée (cruche à vortex).

    Deux chats étaient au bord de la mort, grâce à ces produits ils sont aujourd’hui en pleine forme .. et nous aussi !

    Nous utilisons que très rarement des plantes..

    Courage à cette brave dame

     

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  • Cette dictocratie nous tue à petit feu..... Je constate qu a chaque fois que les hommes essayent de respecter la nature et leur animaux il y a toujours notre magnifiques état sans foi ni lois qui ruine les efforts d autrui !
    L être humain est vraiment une sale race !
    Ils ont peur de quoi que des brebis soient trop en bonne santé et ne soient pas blindées d OGM et d antibiotiques ????! Puis qu ensuite qu on ne puisse retrouver toutes ces merdes dans nos organismes ?!
    Enfin bref de plus en plus écœuré !..... Ne plions pas et comme disait dieudonné je préfère mourir en homme libre qu être esclave de cet état totalitaire et pourri !

     

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  • Mouais c’est pas clair cette histoire. Cette agricultrice est en bio, oui ou non ? Si oui, alors elle est tombée sur deux co**asses zélées qui n’y connaissent rien (la bêtise de notre administration n’est plus à démontrer). Sinon la sanction est logique....

     

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  • Probable que ces inspecteurs ne savent pas ce que c’est que de cuisiner et manger un vrai poulet fermier commandé à la ferme dont le seul traitement était sa nourriture à base de blé, de miettes de pain, d’épluchures de légumes (du jardin et sans merdouille dessus).
    Vous savez, comme ces poules et poulets que l’on voyait immanquablement gambader toute la journée dans la cour et les prairies contigus.

    Il y a encore des fermiers qui en vendent (sur le marché où nous avons l’habitude d’acheter nos volailles, jamais en grande surface, ils viennent 2 à 3 fois par semaine). Ils ont la chance de se foutre des subventions bio et le rapport prix/poids n’est pas plus élevé qu’un poulet dît label rouge ou il y a presque plus d’os que de chair tant ils sont sortis trop tôt de l’élevage (probablement pour une raison de profit mais également pour une raison de confinement qui n’assurerait plus l’aspect sanitaire de ces volailles grandissantes plusieurs mois supplémentaires).
    Ce sont des poulets de six mois avec plus de chair que d’os et croyez-moi, la chair comme les articulations sont fermes à la découpe, il faut un bon couteau aiguisé. Rien à voir avec ces poulets label rouge où tout se barre même sans couteau. Quant au goût et le peu de graisse à la cuisson...

    Donc, je mangerai volontiers, et de bon cœur avec un réel plaisir, les produits laitiers des brebis de cette dame ainsi que de ses agneaux ou moutons, bien plus qu’un autre producteur certifié mais qui utilise la médecine chimique.

     

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    • #693823
      Le Janvier 2014 à 13:12 par Heureux qui, comme Ulysse...
      Une éleveuse bio "hors la loi" parce qu’elle soigne ses brebis par les (...)

      Que ces inspecteurs ne connaissent rien à rien est normal, ils sont payés pour cela. De même, et c’est ce qui est plus tragique, la plupart des consommateurs est parfaitement ignorante du vrai goût des aliments en général.
      Un vrai œuf de ferme ou une tomate de jardin n’a rien de commun avec la m... que l’on trouve partout.
      Après, il ne faut pas être surpris qu’un enfant ne veuille plus consommer de légumes ! Les tomates du marché sont bonnes pour jouer au tennis avec... mais il vous faut protéger celles de votre jardin pour pas que les gamins (qui sont loin d’être idiots) ne les mangent avant qu’elles soient à maturité !
      Cette exemple montre aussi la nécessité de laisser passer naturellement le relais entre les générations, ce grand-père qui feint de pester après des mômes qui font des prélèvements "sauvages" dans son jardin est aussi trop heureux de les voir apprécier sa production, et la complicité n’en ressort que plus grande...

       
  • #693703
    Le 21 janvier 2014 à 11:10 par Serge Monmousseau
    Une éleveuse bio "hors la loi" parce qu’elle soigne ses brebis par les (...)

    L’ignorance est la pire des calamités. Est-ce l’homme qui a créé la nature qu’il cherche à manipuler, oubliant que c’est elle qui est à l’origine de cette vie animale sur la planète Terre. Un peu de connaissances historiques et scientifiques seraient utiles à ces scientistes et/ou croyants qui nient la réalité soit par intérêt soit par idéologie. Combien de paysans, d’éleveurs connaissent la prêle, l’ortie,...avec leurs composants naturels, alors qu’ils achètent - et à quels prix ( fabrication, transport, pollution ) - des engrais chimiques, des désherbants et pesticides chimiques nocifs au vivant !!! Demandez à Pierre Rabhi, ce paysan philosophe et érudit né dans une oasis et à l’origine de l’agro-écologie ce qu’il en pense et n’oubliez pas ce que Rabelais disait : "Science sans conscience n’est que ruine de l’âme".

     

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  • S’il est franchement inadmissible que l’administration pénalise les méthodes naturelles, je m’interroge quant à la question des subventions que reçoit cette éleveuse.
    Est-il normal que son salaire soit entièrement financé par les primes de la PAC ?
    Si tous les chefs d’entreprises en difficulté se faisaient payer leurs salaires par des primes, je me fais tout de suite chef d’entreprise.
    C’est comme donner du poisson au lieu d’apprendre à pêcher. Je ne blâme pas cette éleveuse qui a besoin de vivre et qui le fait en respectant la nature.
    Les politiciens préfèrent calmer le peuple par des aides plutôt que prendre des mesures radicales contre les pollueurs.
    Ces différences de traitement entre éleveur et patron d’une supérette par ex montrent bien l’incongruité de notre système.

     

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