Autorisée depuis 2002 en Inde, la gestation pour autrui est devenue une gigantesque industrie et attire de plus en plus de convoitises.
La gestation pour autrui et le recours aux mères porteuses sont encore beaucoup discutés en France, mais certains pays du monde sont déjà passés à la vitesse supérieure. En Inde, une immense clinique est en train de sortir de terre à Anand, dans la province du Gurajat, sous l’impulsion de Nayna Patel, une femme médecin, spécialiste de la fécondation in vitro, formée à Singapour, en Angleterre et en Corée du Sud. L’établissement abritera des centaines de mères porteuses qui aideront des couples occidentaux infertiles à concevoir un enfant.
Selon BBC News, le marché indien de la gestation pour autrui est estimé à plus d’un milliard de dollars par an, dans un pays où un tiers de la population vit avec moins de 0,6 dollar par jour. Pour porter un enfant, une femme pourra espérer toucher jusqu’à 8 000 dollars.
[...] Contre les critiques qui l’accusent d’exploiter la pauvreté et le corps de ces femmes, [Nayna Patel] se défend :
« Ces femmes réalisent un travail physique et elles sont rémunérées pour cela. Elles savent qu’on n’obtient rien sans peine. Font-elles quelque chose de mal ? Ont-elles tué quelqu’un ? (...) Commettent-elles un acte immoral ? Non. Que font-elles ? Elles font une bonne action en offrant un bébé à quelqu’un. »
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Un reportage de France24 sur les mères porteuses en Inde :