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Varoufakis poursuivi pour avoir osé travailler à la sortie de la Grèce de la zone euro

Nouvel épisode rocambolesque au sein de la scène politique grecque : la Cour suprême grecque a transmis au Parlement deux plaintes déposées contre Yanis Varoufakis.

La révélation que l’ancien ministre des Finances avait poussé très en avant la réflexion sur une éventuelle sortie de la Grèce de la zone euro en préparant la mise en place d’une nouvelle Drachme et d’un système bancaire parallèle, risque de le pousser à devoir s’expliquer devant la justice de son pays.

M. Varoufakis est poursuvi par le maire de Stylida et chef du groupuscule Teleia, qui lui impute la responsabilité d’avoir fait courir des risques de représailles au pays, et par un avocat, Panagiotis Giannopoulos qui l’accuse de « trahison »... Un groupe d’avocats envisage une troisième plainte pour « violation de données privées », « manquement à une obligation », « appartenance à une organisation criminelle » et « violation des lois » s’il est prouvé que des personnalités non politiques ont collaboré au projet de l’ancien ministre des Finances.

Un procureur grec a ouvert une enquête, bien que pour l’instant, M. Varoufakis, jouissant de l’immunité parlementaire, ne puisse être poursuivi. Il semble qu’il paye aujourd’hui sa hardiesse face aux créanciers de son pays et que certains Grecs, en dévoués suppôts des instances bruxelloises, veuillent offrir sa tête en offrande sur l’autel de l’euro.

À noter que le Premier ministre grec Tsipras a évoqué la possibilité d’organiser des élections législatives anticipées dans le cas où il ne parviendrait pas à reconquérir la majorité au Parlement.

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15 Commentaires

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  • Si ces avocats ont gain de cause, si vraiment l’élite grecque est d’avis par la bouche de toutes ses plus vénérables institutions que Varoufakis, en tentant tout pour éviter un déshonneur aussi grand que de subir un protectorat a commis un acte de haute trahison et non pas Tsipras qui a signé ce protectorat, la population saura qu’elle est prisonnière d’une élite qui la tient pour ses esclaves et d’un pays qui n’a jamais été le sien et qu’il est peut-être temps de réclamer la citoyenneté d’un pays voisin auquel se rattacher île après île.

    Je commence à penser que l’indépendance grecque ne fut peut-être pas un projet si authentiquement national que l’on dit. On sait qu’il fut soutenu et largement financé en Angleterre surtout par les mêmes milieux et intérêts qui avaient à coeur le démembrement de l’empire ottoman et qui plus tard mirent sur pied le projet sioniste.

     

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    • Tu veux dire rattacher la Grèce à la Turquie ???

       
    • #1238330

      Scénario bien rodé ...

      Aube doré arrive au pouvoir démocratiquement et il restera plus, définitivement, qu’a détruire ce pays fasciste grâce à l’Otan et de le dépouiller de ses ressources naturelles (minerais et or principalement).
      Tout cela va pourtant à l’encontre d’un nouvelle ordre mondial ? C’est un jeu dangereux. Soit ça passe (les grecs reste dans L’UE) soit ça casse et j’imagine que de toute façon ceux qui joue ce jeux seront gagnants sur les deux tableaux...

       
    • Très intéressant, le prêtre orthodoxe, théologien et essayiste grec Apóstolos Makrákis ne disait pas autre chose, il pointait déjà du doigt à l’époque les milieux maçonniques grecs qui avaient tout fait pour l’indépendance (jusque là rien à redire) mais sous la direction de la Grande-Bretagne. D’où le fait qu’une dynastie monarchique étrangère leur a été imposée dès le début (Othon de Bavière), déjà des allemands.... La cité de Londres n’a jamais voulu d’une Grèce-puissance... juste affaiblir les ottomans.... et puis, il fallait -déjà- contrer les vélléités de la Russie de libérer Constantinople et d’y placer un prince russe....

       
    • #Gyl Tu veux dire rattacher la Grèce à la Turquie ?

      Je ne veux pas m’interposer dans les choix fondamentaux que font d’autres peuples, et tous les observateurs des médias aligné sont d’avis que la haine mutuelle des Turcs et des Grecs serait une des plus inextinguibles du monde actuel, le différend religieux y ayant le plus grand poids.

      Toutefois il est bon dans de tels moments de crise de se poser la question si les victimes ne sont pas attachées par des manipulations et des désinformations identitaires bien moins naturelles qu’on pense à la suite sans fin des malheurs qu’un destin aveugle en apparence leur impose. C’est un fait que la vénération de l’identité grecque telle que nos collèges l’ont enseignée et en particulier le culte d’Athènes en tant que berceau de la culture dite démocratique est un projet auquel beaucoup plus de FM ont tenu que de Grecs vrais : soyons donc sur nos gardes et collectionnons les simples faits.

      1) La culture grecque populaire, telle que chantée par exemple à travers le film Zorba le Grec, n’a rien à voir avec quoi que ce soit de Grec antique, et tout à voir avec la culture turque, plus exactement avec la Phrygie qui en est une des provinces les plus anciennes de ce pays composite et d’où provient la mentalité dite dionysiaque. La cuisine grecque n’est qu’une version moins raffinée, moins soignée et plus fast-food de la cuisine turque. Même chose pour la musique populaire et tout ce qui constitue la culture affective au quotidien.

      2) Sous l’empire ottoman les hellénophones n’étaient pas une minorité opprimée mais bien au contraire, en alternance symétrique avec les juifs de cour, privilégiée par des emplois de faveur comme celui de collecteur d’impôts (les Phanariotes), ce même relativement aux turco-mongols proprement dits, pour ne rien dire des autres groupes de l’empire : le grec était la langue de l’argent. Cette attitude méprisante de la culture ethnique grecque tend à perdurer dans les autres empires multi-ethniques (comme l’anglo-saxon) où elle fait son nid.

      3) Athènes ne fut jamais la capitale de la Grèce antique, jamais la majorité des Grecs n’accepta la tutelle de cette ville plutôt reconnue pour son art de se prostituer à tous les empires allant passant sur le pays, de travailler contre les Grecs de souche aryenne pour les citoyens du monde. C’est par contre une ville extrêmement importante spirituellement dans le culte maçonnique, à égalité avec Zion et Thèbes en Égypte. Attention ! Attention !

       
    • @Miville

      Bravo pour ta description de la Grèce, aussi bien antique que moderne. C’est de l’info correcte qui a parfois besoin d’être rappelée afin d’éviter les faux-débats.

      Par contre sur le sujet de la maçonnerie, on nage en pleine légende urbaine ou, au mieux, dans l’inexactitude causée par une confusion entre cas général et particulier. Athènes n’a absolument aucun rapport avec la maçonnerie au sens strict. Je m’explique.

      La FM c’est essentiellement la loge bleue, comprenant les trois degrés d’apprenti, compagnon et maître. C’est une notion universelle, admise par toutes les obédiences et quel que soit le pays. Ce qu’on appelle un maçon est un maître de la loge bleue et, en loge bleue, la seule ville au centre des rituels est Jérusalem. Point barre.

      Après on peut chipoter. Par exemple la ville de Tyre au Liban est mentionnée pour la provenance du bois de cèdre ayant servi à la construction du temple de Salomon. L’architecte du temple était originaire d’Egypte, sans plus de précision. On peut aussi dire qu’il existe une toute petite obédience pratiquant le rite de Memphis-Misraïm, se référant par conséquent à la ville de Memphis, mais il s’agit là de moins d’un pourcent des maçons. C’est donc tout au plus anecdotique.

      Il est aussi fait mention de la Jérusalem céleste en loge bleue, ce que tu appelles Zion, mais il s’agit d’un idéal et non d’une ville au sens concret du terme.

      On peut également se référer aux grades supérieurs de la FM, qui traitent entre autres sujets de Babylone, mais seul un faible pourcentage de maçons accèdent à ces grades facultatifs et ils sont tellement exotiques que faire une généralisation à leur propos reviendrait à dire que le folklore réunionnais est représentatif de la culture française dans son ensemble.

      Pour résumer, en FM on parle uniquement de Jérusalem et pour cause, puisque les rituels de loge bleue décrivent le premier temple. Pas d’Athènes, Thèbes, Zion ou de quelqu’autre ville que ce soit, sauf dans des cas très particuliers qui n’ont rien à voir avec la FM au sens général du terme. J’espère avoir dissipé toute confusion et Zeus sait qu’il y a énormément de confusion colportée par des profanes à ce sujet. Si tu es maçon, tu devrais le savoir.

       
    • @Sherlock

      Je ne suis pas un Maçon comme tel, je suis plutôt un adepte de la mystique vernaculaire haïtienne plus connue sous le nom de Vaudou, et quand je suis obligé de m’exprimer ou d’oeuvrer dans le concert de la culture anglo-saxonne, je me rattache à la Golden Dawn sans toutefois en faire une question de fidélité à un dogme ou une autorité. Les deux écoles m’ont permis d’avoir un regard plongeant sur le monde maçonnique que l’appartenance maçonnique elle-même ne permet guère : il faut comprendre aussi que le parti-pris "infernal" ou "mal-pensant" de plusieurs de nos références est par rapport à la conception maçonnique de Dieu et du bien (ainsi que des sectes fondées ou dirigées selon les méthodes maçonniques, comme la plupart des protestants actuels), non pas de Dieu tout court.

      Il est vrai comme vous dites que le culte maçonnique est très spécifiquement et explicitement para-judaïque seulement. Toutefois un des dogmes appris dans la plupart des loges est à l’effet qu’une des plus anciennes entreprises de faire évoluer des non-juifs occidentaux dans le sens égypto-judaïque aurait été la mise sur pied de la civilisation hellénique, la fondation d’Athènes et de Sparte notamment. Sans cette entreprise le Grèce serait restée un monde primitif composé de petits royaumes combattants.

      La société d’Éleusis, véritable maçonnerie et CIA avant l’heure, aurait été la courroie de transmission pour mettre sur pied l’état athénien directement depuis l’Égypte par les mêmes hiérophantes qui de manière plus directe opéraient en Judée l’aspect le plus central de leur entreprise.

      À Athènes, ce pouvoir judaïque au sens large aurait privilégié le développement intellectuel dirigé par l’initiation homosexuelle de la part des mentors, sans laisser de descendance physique mais en dissolvant les races locales dans le sens du projet, et les races du monde dans la mesure où cette cité serait devenue l’Éducatrice du Monde.

      À Sparte, les mêmes gens d’élite mondiale auraient préféré par le droit de cuissage laisser une descendance physique et procurer des disciplines purement physiques de manière à constituer une race de serviteurs combattants dévoués d’instinct, la race dorienne, et destinée à dominer les races dégénérées par le bon soin d’Athènes.

      Bien entendu cela est fantasque, sauf que pour le B’nai B’rith par exemple ce "secret" est une évidence. L’Athènes antique est la bonne ville goy modèle, en dehors de laquelle point de salut pour les non-juifs.

       
  • #1238233

    Et oui, c’est la democratie sauce atlantiste

     

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  • Nouvel épisode rocambolesque ? Faut voir. Et si Syriza était en train de faire un remake de la chèvre de Monsieur Seguin version grecque ? Il s’agit d’une simple supposition mais qui vaut la peine d’être envisagée.

    Imaginons que Tsipras, face à la pression sur le système bancaire grec, ait cherché à gagner un ballon d’oxygène en faisant semblant de capituler face à l’eurogroupe. Il s’arrange pour faire sortir les éléments les plus radicaux de son gouvernement afin de leur redonner une liberté de parole, dont Varoufakis use depuis quelques temps pour préparer subtilement l’opinion publique à un changement de cap.

    Parallèlement Tsipras multiplie les déclarations contradictoires. D’un côté il annonce vouloir rester aux commandes du navire pendant l’orage, message destiné aux créditeurs, de l’autre il envisage des élections anticipées au cas où il n’obtiendrait pas un soutien parlementaire suffisant pour envoyer la Grèce sur la pente savonneuse d’une mise en esclavage certaine.

    Les fuites à répétition de Varoufakis semblent préparer le terrain pour une amplification de mandat visant à une sortie de la zône euro. Elles sentent la proposition cachée. Au lieu de dire ouvertement aux grecs "voulez-vous nous mandater pour un retour à la drachme ?", ce qui serait politiquement suicidaire et conduirait à un nouveau blocage des négociations avec l’eurogroupe, il dit "voici ce que nous préparions en secret", ce qui a le mérite de faire réflêchir les parlementaires ainsi que la population dans l’éventualité d’une nouvelle donne électorale. On pourrait presque voir en celà un sondage d’opinion préparatoire.

    Ce n’est pas par hasard si on s’en prend à Varoufakis avec tant de vigueur aujourd’hui. Dans l’hypothèse d’un double jeu politique en accord avec Tsipras, il devient dangereux et il est urgent de le faire taire. Dont acte.

    Je pense que le rideau n’est pas encore tombé sur cette tragédie grecque et que le prochain acte nous réserve une surprise de taille. Qui vivra verra.

     

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  • #1238359

    Il va être puni pour de lèse-majesté par les banquiers usuriers sionistes : sa "fortune va partir en lambeau et finira sur une il pelée à vivre uniquement d’olives et de lait de chèvre si le peuple grecque ne se met pas derrière lui .

     

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  • Dans un régime de pourritures, les bons sont systématiquement réprimés...ça ne vous rappelle rien ?

     

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    • C’est du marxisme pur : l’idéaliste, voilà l’ennemi.

       
    • Moi ça me rappelle Pinochet, c’est bête, celui-là c’était pas un Marxiste non ?
      Au Burkina faso il y avait un Marxiste mais celui là on lui à fait la peau.
      Au Vénézuéla il y avait aussi un Marxiste, il est hélas mort trop tôt.
      En attendant le camarade Miville le troll, rate toujours la cible, on le mettra à la plonge pour la prochaine.
      Car enfin, si on a deux neurones qui bossent,on comprend que la Grèce est dans le pétrin à cause des néo libéraux, et si on a vu le résultat du référendum Grec on voit que les ogres rouges ont votés contre.

       
  • Un lourd soupçon de populisme plane au dessus de Varoufakis.

     

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  • J’ai entendu M. Varoufakis expliquer que, lors des réunions avec l’UE, il avait fait des propositions sérieuses, basées sur un long travail de recherches et des documents composés avec soin, les avait exposées aux participants mais s’est trouvé face à un mur de regards vides qui n’ont même pas pris la peine d’en discuter.
    Il a alors réalisé que la Troïka n’avait aucune intention de négocier mais simplement d’imposer, aucune discussion n’étant selon lui possible avec ces gens.

     

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