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Vernon Subutex (T3) de Virginie Despentes : le grand remplacement expliqué à mon cheval

Le troisième tome de Vernon Subutex est probablement l’un des livres les plus idiots jamais écrits, ce qui en fait paradoxalement une farce assez plaisante.

 

Les journalistes ont évoqué une fresque exceptionnelle, une formidable cartographie de la société française contemporaine, une construction romanesque unique digne d’un Balzac. Despentes, nouveau Balzac ! La comparaison a de quoi faire hurler les étoiles.

[...]

La trilogie se présente comme une chronique de la France d’aujourd’hui. On y suit plusieurs personnages, généralement à peine esquissés, tous transsexuels, drogués, tatoués, ratés tristes et revanchards, qui gravitent autour de Vernon Subutex, un ancien disquaire à qui une star de rock a confié un enregistrement révolutionnaire avant de mourir, et qui va plus ou moins devenir le DJ et le gourou d’une sorte de secte de débiles qui cherchent à atteindre l’extase par la danse.

[...]

Dans son monde enchanté, la société française est dirigée par les nazis

Les lecteurs de Virginie Despentes sont convaincus que leur auteur fétiche est « dérangeante », quand elle ne fait que dérouler la doxa d’époque sur tous les sujets, et encore le fait-elle avec moins de subtilité que la plupart des médias qui savent s’arrêter juste avant de percuter le réel et d’anéantir leurs positions dogmatiques. Despentes, elle, au grand bonheur des taquins, n’a pas de frein. Elle fonce tête baissée comme un taureau, et le lecteur éprouve alors la divine émotion du toréador frôlé par 500 kilos de bêtise et de méchanceté.

Ainsi, dans son monde enchanté, la société française est dirigée par les nazis : ils sont sur Internet, à l’école privée (on y fait réciter Mein Kampf aux élèves), dans les médias, à gauche, partout ! Les bourgeois sont les pires. Ils considèrent les Noirs comme des singes, veulent éliminer les « pédés », pensent que « la place des femmes est à la maison, et qu’il faut corriger celles qui sortent » (sic !). Ils font croire qu’ils aiment les belles choses alors qu’ils « savent ce qu’ils font lorsqu’ils meublent leurs appartements […] : chaque objet ici hurle à l’attention de ceux qui ne sont pas habitués au luxe : dégage de là sale prolétaire ».

[...]

Quand elle évoque le mâle blanc, Despentes ne se contrôle plus. Elle ressemble à un Bisounours en train de piquer une colère devant son bol de soupe. Le Blanc est ivrogne, menteur, escroc, violeur en puissance, toujours à harceler les filles dès qu’il a bu un verre de trop.

 

Pour l’écrivain, les migrants sont pourtant la future élite du pays

Bref, l’homme blanc est un porc de toute éternité et il faut le remplacer. Par les minorités : musulmans, homosexuels, transsexuels, drogués, etc. (Chez Despentes, même les dealers des cités sont « super aimables » !) Et par les migrants, bien sûr. C’est donc vers ces « bateaux entiers de beaux gosses » que l’écrivain lorgne avec gourmandise. Despentes n’habite pas la même planète que nous.

[...]

La fin du roman vire carrément au sublime. La bande de ratés, drogués, etc. se fait en effet décimer dans un attentat à la grenade et à la kalachnikov commis… par une jeune patriote ! Une fille qui a décidé de massacrer « les jouisseurs et les dépravés » car elle abhorre « l’agonie démocratique […], la France moribonde, blessée par le métissage et la dissolution des moeurs. L’absence de foi. De droiture ». Bref, une catho-facho !

Lire l’article entier sur valeursactuelles.com

Pour remettre de l’ordre dans le désordre mental
des agents inconscients du Système,
lire sur Kontre Kulture

 

Virginie (?) Despentes, sur E&R :

 






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  • Je ne peux pas juger le 3ème tome de Vernon Subutex, mais je ne peux m´empêcher de trouver cette critique de Valeurs Actuelles soit pas assez sévère, soit trop simpliste. Pour ma part, je dois dire que le 1er tome de Vernon Subutex m´a très positivement surpris. Alors oui, Despentes nous survend un monde où les invertis tiennent la part belle du récit, souvent avec des anecdotes assez plates. Mais il ne faut pas renier le travail de dissection sociale d´une fascinante justesse que Despentes livre sur le français moyen, homme ou femme, petit être paumé avec toutes ses petites misères, frustrations et faiblesses. La chronique de la chute du héros éponyme dans le 1er tome m´a semblé d´une réalité glaçante, brillante et finement ciselée. Pour ma part, le 1er tome de Vernon Subutex est un livre de chronique sociale très intéressant et avec une bonne narration. Essayons de reconnaître le "bien" dans le médiocre ambiant, pour une fois. Par contre, le tome 2 s´est avéré très décevant et m´a dégoûté de lire le tome 3. Il fallait s´arrêter au 1er tome, on tenait quelque chose de solide. Dommage, ça commençait très bien.

     

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  • Il y a longtemps que Despentes est sur la très mauvaise pente (difficile de ne pas céder à ce jeu de mot facile mais avec la môme Despentes on ose tout)...
    En notre époque de clarté étouffée et de bouffissure de soi, les "révélations" d’auteureuuuuu indiquent presque toujours que le "génie" - souvent féminin, c’est la condition obligée - qui a écrit son petit livre colle parfaitement à la doxa obligée, laquelle atteint depuis quelques temps des dimensions cosmiques de vacuité et de grossièreté.

     

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  • En Bretagne là où j’habite, c’est à la mode de voir des jolies femmes avec des hommes venus d’ailleurs, c’est devenu la norme. Le métissage, au détriment des locaux, qui deviennent parfois gays pour l’occasion. Triste époque

     

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  • #1764192

    En littérature, je me suis arrêté à Balzac.

     

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  • #1764197

    " la divine émotion du toréador frôlé par 500 kilos de bêtise et de méchanceté "

    Pour le taureau ( et pour moi !!! ) , la bêtise et la méchanceté se trouve plutôt du côté.des ... allez ... disons 80 kg ... ( je sais pas combien ça pèse un matador en moyenne !!! ) !!!

     

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  • même les dealers des cités sont « super aimables »



    Figurez vous que j’en ai appris une bonne sur les dealers des cités ! Quand j’étais plus jeune il y a une bonne vingtaine d’années acheter du shit comportait un petit risque (escroquerie, dépouillage...) Or j’ai une connaissance qui m’a dit que cette activité commerciale s’est désormais considérablement professionnalisée au point qu’il existe même du service après vente du genre "satisfait ou remboursé", offres d’échantillon gratos à essayer...je ne sais pas si c’est vrai et si cela s’est généralisé mais si j’en crois mon pote les dealers semblent effectivement être devenus des gens très commerciaux et aimables. Une fois de plus on constatera que dans ce pays l’état s’ingénie à encourager et faciliter la consommation de drogues ; saisie occasionnelle ridicule par rapport à ce qui passe au travers d’un filet policier aux mailles particulièrement larges. Gros et moyens dealers parfaitement connus des services mais que l’on laisse trafiquer...Milliers d’hectares de cannabis et de pavot cultiver en plein air à la vue de tous qui inexplicablement passent inaperçus alors qu’avec les avions/satellites et les technologies de prise de vue actuelles on peut littéralement repérer un coquelicot dans un champs de blé à des centaines de kilomètres de distance, alors que dire de régions entières parsemer de milliers d’hectares de champs de pavot, de coca ou cannabis ? Et enfin cette commedia dell’arte où l’on a d’un côté un gouvernement qui se prétend anti drogue, notamment anti-cannabis associer à une subtile propagande pro-consommation...avec des jeunes qui voient dans la consommation du cannabis une forme d’acte subversif contre l’état liberticide et puritain...C’est comme avec le porno, le meilleur moyen pour propager et banaliser sa consommation de manière fulgurante c’est d’un côté l’interdire et d’un autre encourager en sous main d’industrie du porno et rendre aisé l’accès à ce dernier. Le résultat est fulgurant ! Ainsi fonctionne la psychologie humaine.

     

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    • Le marché du shit il y a une vingtaine d’années était en tout cas caractérisé par une très forte demande et une très faible offre. Il y avait en quelque sorte une clientèle bien inconsciente qui parfois demandait presque à se faire dépouiller.

      Exemple : le marché est tendus car il y a une pénurie.. le client même régulier ne trouvera pas son vendeur au spot habituel.. mais des opportunistes près à faire un mauvais coup c’est déjà moins rare, et un inconscient agite une liasse de billet sous leur nez.

      Le mec taillé comme une armoire tout confiant qui descends dans la cave et qui ne veut pas se séparer de son argent avant de voir la marchandise, avait de grande chance de se prendre une volée et éventuellement des coups de couteaux avant de remonter bredouille… Pour les coups de couteaux c’est les bruits de clapotis dans le dos lorsqu’il tousse qui le mettra au parfum.. Pourquoi tu tousses ?

      Lorsque la demande est moins importante que l’offre, le marchand fait preuve de bien plus de civilité.

      Moi malgré la dèche ambiante, j’ai connus des vendeurs à l’époque (je n’étais pas fumeur) qui étaient des gens adorables et très sociables. Mais ils ne vendaient pas à n’importe qui, et ils étaient insoupçonnables, d’une discrétion absolue. Une activité lucrative uniquement le week-end, toujours à un cercle fermé. Ce type de vendeurs étaient probablement tout aussi nombreux que les vendeurs à la sauvette dans les quartiers chauds. Et c’est ce genre de commerciaux ventes privées qui ont permis au business de fleurir début des années 90. Et pas les vendeurs de barrettes d’écorses d’arbres.

       
  • #1764257

    Relire "misères du désir" sur Despentes... tout y était dit... !

     

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  • #1764280

    Dans la vraie vie,les dealers aimables comme des portes de prison n’ont pas de clients.

     

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  • Non mais laissez tomber.
    Déja en 2005, nous l’avons entendu dire à la sortie du spectacle 1905, que c’était raciste de la part de Dieudo de rire des chinois. Elle à un problème cette fille.

     

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  • Pour moi Despentes ça reste "Baise-moi" 1993... Anti système à mort. Alors vous me faites marrer ceux qui l’accusent de promouvoir le Système. Elle s’en fout royalement Despentes, ce qui l’intéresse c’est explorer les extrêmes... peu importe où ils se trouvent.

     

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