Raynouard, Hindi : la fusion de deux intelligences rares. Des êtres d’élite morale.
Passible de contestation (mobilisations de 2002 et 2024) par les gardiens auto-proclamés de la constitution (les anti-fascistes de métier et des médias, à savoir la Gauche contre le peuple), le vote populaire n’est pas souverain : le droit de vote n’est pas un marqueur d’expression démocratique.
Dès lors, les élections sont à envisager comme un appel institutionnel au peuple, à valider la voie institutionnelle pré-sélectionnée en amont pour le peuple, sous peine de démonisation collective : les élections ne sont pas l’expression de la vox populi, mais l’assentiment que la voix populaire est fortement exhortée à donner aux intérêts qui ne la représentent que marginalement, sous peine de se voir affubler de l’invective fasciste.
En véritable démocratie, le peuple est décisionnaire et son verdict final, sans appel, ne devrait faire l’objet d’aucun commentaire médiatique ni jugement de valeur. Or, le peuple qui se prononce sur des partis constitutionnellement autorisés à se présenter, se fait invectiver par les bobos du cinéma, de Canal +, par les écolos, par la jeunesse ignare, par la sphère communautaire, sitôt qu’il exprime ses choix de gouvernance : le vote ne permet pas à la liberté de conscience de s’exprimer ni de trouver sa traduction politique.
Il n’y a pas de démocratie, mais un trompe l’oeil démocratique. il n’est pas de vote qui échappe à la sentence conspi-watchiste, au jugement pontifiant, à la petite leçon thuramienne de la confrérie des bien-pensants et de leurs sections locales : la secte anti-fa et la congrégation des millénaristes raciaux. Sous surveillance idéologique, passible d’admonestations de la part de ceux qui rejettent le verdict de la liberté d’opinion populaire, le vote constitue un attendu institutionnel de salamalek et de génuflexion populaires.
Pour preuve, les protestations de barrages au RN/LFI, qui devraient constituer, en droit, un attentat contre la souveraineté des Français et leur droit à la pluralité des opinions, ainsi qu’une atteinte à l’ordre public, sont non seulement autorisées, mais saluées comme un vibrant pare-feu au fascisme imaginaire d’une population, dont ces gens-là exigent qu’elle soit placée sous curatelle idéologique.
Je ne vote plus, depuis que mon libre arbitre est bafoué par l’astreinte médiatique, par les quolibets politiques, et les stratégies partisanes de renoncement aux fondamentaux.
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