Nasser parle de son entretien avec les frères musulmans sur la question du voile
15 février 2012 00:33, par Mont-al
Le processus de purification spirituelle est un processus graduel qui fait appel a la conscience. L’ouverture de la conscience a la réalité divine supérieure ne peut être sincère que si elle est accompagne du libre arbitre et de la stricte volonté individuelle. La piété et la pureté ne peuvent s’imposer a partir des lois sociétales extérieures mais des lois fondamentales intérieures qui habitent chaque être. Le coran -parole de l’être suprême- proclame la liberté de conscience.
Les mauvaises interprétations du textes religieux de l’islam sont nombreux est flagrants. Les contradictions qu’on peut relever entre le hadith et le coran sont multiples. Les courants de religieux dans l’islam sont multiples et témoignent de cette complexité. Toute interprétation humaine est susceptible d’être fausse, même si celle-ci provient du plus grand et plus vénéré spécialiste en la matière. Le texte primordial qu’est le coran comme base de connaissance est la seule chose qu’on peut considéré comme immuable et vrai. Tout le reste doit être soumis a la remise en question perpétuelle, car la pensée et la critique est un processus qui se renouvelle continuellement.
On peut se poser la question suivante si on veut etre critique vis-a-vis d’une pratique qui soulève tant de questionnement : ou sont les textes coraniques qui exigent de la femme de couvrir ses cheveux - sans parler du visage (voile intégral) qui me semble une aberration. On trouve ces instructions et ces détails dans le Hadith, mais pas dans le coran. Pourquoi le coran aurait-il omis de spécifier clairement une chose aussi importante ? Sachant que le hadith n’est pas une source fiable a 100%, comment trancher avec certitude sur cette question ? En ce qui me concerne la seule manière de trancher sans ambiguïté sur la question est de mener le raisonnement qui consiste a dire que si le coran n’a pas ordonné explicitement a la femme de couvrir sa tête c’est que ça n’a pas lieu d’être. Les spécialistes de la religions peuvent spéculer comme ils veulent sur le sujet, ils n’arriveront jamais a un consensus.