A 71,50 € les 75 cl, vous ne le trouverez pas au rayon d’un hypermarché. D’ailleurs inutile de le commander, toute la cuvée a été vendue, ils sont en rupture de stock.
C’est un Blanc de Noir, uniquement élevé en petits fûts de chêne. Un champagne exceptionnel qui s’adresse aux amateurs raffinés.
Quand un produit grand luxe, issu d’un artisanat ancestral, rencontre l’art de la rue, expression d’une urbanisation industrielle déconnectée du monde traditionnel, peut-on parler d’un choc culturel ?
Du fût de chêne à la table de mixage, c’est la cave qui les a réuni. Ce lieu où l’on jette à l’oubli les vieilleries passées de mode, où la poussière semble ralentir le temps est celui choisi par le rappeur pour créer son album, le peaufiner, le travailler pendant 2 ans comme un vigneron élève un grand cru d’exception.
Dans la cité des Rois, une Belle, bourgeoise délicate et raffinée, rencontre son Clochard, poète insoumis et provocateur, le temps d’une union éphémère. Ce serait une belle aventure artistique si elle n’était pas compromise par l’infâme et sournois inquisiteur à la morale tordue. Ce fléau méphitique, sorti des fausses obscures où pourrissaient un passé morbide que la culture, mère de l’Art, a terrassé de sa lumière créative, ressurgit aujourd’hui au sein des associations communautaristes, pour se venger de son ennemi la Culture Artistique.
Profitant d’une justice ignorante de son projet, l’inquisiteur brandit son bras meurtrier au nom d’un fanatisme identitaire, il oeuvre à la destruction de toute création, aussi anodine et naïve soit-elle. Une simple association d’idée, peut se transformer en acte condamnable. La justice perdra son temps à entendre les justifications d’un vigneron sur son oeuvre. Elle devra juger si "Code Noir" est une appellation artistique ou une ôde à l’esclavage. Quelle absurdité ! Que les juges sont imbéciles !