Quelle pimbêche imbécile... toujours à défendre le prolo, mais de loin, parce que les idiots qui le composent n’adhèrent à aucune des pitreries d’une bourgeoise prétendant leur dispenser des leçons de vie dès qu’ils ont un peu de jugeote. Ils ne viennent pas du même monde, il est vrai. Tous n’ont pas eu un grand-oncle sénateur ou l’occasion de s’exercer à exhiber son nombril au sein d’une famille d’artistes de variétés. Le frigoriste occupé à essayer de gagner sa gamelle n’a pas vraiment le temps de la croiser sur les plateaux de télé.
http://www.youtube.com/watch?v=mX8-...
Inutile de préciser que le père Bouygues n’a jamais roulé pour le bien être du prolétariat. Quand il fait l’éloge du « courage » de la main d’œuvre étrangère, comprenez bien qu’il s’agit dans son esprit de sa faiblesse en termes de revendications salariales - faible qualification, difficultés à comprendre les documents, peur de l’ouvrir par crainte de la sanction - qui permet de l’exploiter sans vergogne. La journaliste l’a bien compris, elle qui précise que « Les patrons sont satisfaits de leurs services. » On a l’impression d’entendre parler de serfs, presque corvéables à merci.
Mais Autain, mûrie par sa dure expérience à la Mairie de Paris, vous expliquera que vous êtes un méchant raciste réactionnaire. Il est vrai que la brave fille a fourbi ses armes conceptuelles en rédigeant un mémoire sur la Guerre d’Algérie et un DEA sur le féminisme. Bizarrement les femmes que je croise dans ma vie ordinaire sont plus occupées à faire les ménages et torcher les lardons des bourgeoises qu’à gloser sur des sujets universitaires. Je dois vivre dans une faille spatio-temporelle.