J’ai défendu ma mobylette et je me retrouve au poste de police
16 avril 2012 19:46, par BillUne petite histoire.
Mon voisin de palier est jeune et désoeuvré ; Il boit et fume des substances hallucinogènes.
Sa compagne est à peu-près dans le même état que lui ; elle est timide et chétive.
Jusque la,rien d’anormal.
Régulièrement pour tromper son ennui et son désespoir,il la frappe violemment.
Il est ivre,et balance littéralement sa compagne sur ma porte qui fait face à la leur.
Je la recueille ;elle est effondrée et me confie que parfois c’est à grands coups de pied dans le ventre qu’il lui montre son amour.
J’appelle la police.
La fille est entre temps rentrée chez elle.
Lorsque la police arrive,et qu’elle l’interroge,elle prétend qu’elle ne sait pourquoi je les ai fait déplacer,car il ne s’est rien passé.
Les policiers me disent alors que je pouvais m’estimer heureux,que mes voisins ne portent pas plainte contre moi pour dénonciation calomnieuse.
J’en discute avec un ami,il est vrai un peu fruste au premier abord,atypique au second,mais en fin de compte foncièrement doux.
Invitation chez moi de l’ami en question.
Apéro,"discutation" au sujet du voisin,puis décision.
Frappage à la porte du voisin.
Tirage d’oreilles et caresses appuyées (très appuyées) sur son visage d’ange.
Départ du voisin (sans sa compagne) quelques jours après.
Je ne l’ai jamais revu.