Le cerveau a-t-il un sexe ?
8 décembre 2012 12:35, par robert pierre
bah oui, on est pas pareil ! c’est ça qu’est intéressant.
côté masculin, les capacités analytiques : le mari qui bricole (je n’ai jamais vu de femmes garagistes, plombiers, électriciens). Les joueurs d’échecs sont des hommes en proportion écrasante. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y ait pas de femmes, ni même que tous les hommes sont bons aux échecs !
Pareil dans le domaine des mathématiques ou de la physique. Travers masculins : jugement arbitraire, violence directe.
La bonne formulation est celle de Soral, "il y a moins d’obstacles pour un homme", plus forte probabilité qu’il accède aux capacités analytiques, ce qui se vérifie non pas dans les cas particuliers mais dans le cas général. "Le vrai c’est le tout".
côté féminin, cf le fameux "instinct féminin" (que je rapproche de la Gestalt théorie cognitiviste). Travers : hystérie globalisante, violence indirecte. Qualités féminines : intelligence relationnelle, douceur généreuse ("la Muse, l’Ange gardien ou la Madonne" de Baudelaire)
pour s’aimer il faut se comprendre dans nos différences.
ce qui est bizarre c’est que les amoureux "de la différence", promeuvent l’indifférenciation et le métissage à échelle industrielle menant à l’abolition des différences, au fusionnel pathologique.
j’ai beaucoup aimé cet article aussi !
défendons la science comme étude du concret sans réductionnisme scientiste