J’ai regardé cette conférence, à la cool, dimanche, et je suis assez circonspect sur ce que j’ai pu y entendre.
Tout d’abord, concernant les intervenants, je fus surpris du contenu de leurs propos.
Concernant le franco-maghrébin qui cadrait la conférence, j’ai ressenti un certain parti-pris dans le sens d’une victimisation n’ayant pas nécessairement lieu d’être. J’ai eu le ressenti que ce dernier voulait vraiment focaliser le dialogue vers une volonté d’accentuer une victimisation de la communauté asiatique.
Le souci étant, pour lui, c’est que la majorité de la communauté asiatique, n’est aucunement dans une démarche victimaire (peut-être un membre du CCIF).
Les intervenants, frôlent la caricature, entre le conseiller municipal et son accent tellement prononcé, que l’on dirait un Chalgoumi asiatique, l’antillaise qui parle au nom d’une copine asiatique absente, l’autre qui se plaint d’avoir trouvé un job du premier coup car elle était asiatique, c’est assez guignolesque !
Cette conférence, est de mon point de vue très très loin de la réalité de la condition et du point de vue des asiatiques en France, et c’est tant mieux ainsi.
La majorité des asiatiques, ceux issus du sud-est asiatique, thaï, lao, khmers, viet, sont très bien intégrés et ne font pas de remous. Je dirai même, sans ambages, qu’ils s’intègrent beaucoup mieux que les africains. Leur capacité d’adaptation, leur mentalité, leur respect, font qu’ils s’intègrent aisément partout où ils vont. Pour ce qui est de la communauté chinoise, arrivée plus récemment, on est plus dans le communautarisme, car force est de constater qu’ils ne se mélangent pas trop aux autres, dont acte. Ceci étant, très peu doivent se sentir persécutés, ou ressentir quelconque persécution.