La franc-maçonnerie a de l’influence et encore plus sous un gouvernement de gauche que sous un gouvernement de droite. C’est pas un scoop. Par définition entrer dans une loge c’est vouloir appartenir à une oligarchie qui a un rêve de domination et qui se légitime par la clairvoyance de ses membres prétendument initiés par l’organisation aux secrets de l’univers. Mais une loge maçonnique n’est pas uniquement un lieu de réflexion ; parfois même elle n’est même pas du tout cela ; elle n’est bien souvent qu’une assemblée de notables qui se sont jurés une indéfectible solidarité dans le but d’agir de façon discrète sur les sphères du pouvoir pour défendre leurs intérêts. En d’autre terme c’est vouloir appartenir à une aristocratie bourgeoise qui se recrute par cooptation et qui ainsi se différencie de la noblesse de sang et/ou de religion. Etre franc-maçon ou vouloir l’être c’est donc affirmer une position antidémocratique. C’est même vouloir entrer en clandestinité pour comploter contre l’intérêt général en faveur d’intérêts particuliers. La franc-maçonnerie ne pourrait être compatible avec la démocratie que si elle sortait totalement de la clandestinité et qu’obligation était faite aux politiques ou candidats à des fonctions politiques, aux fonctionnaires ou agents publics et aux journalistes et assimilés, de déclarer leur appartenance à la franc-maçonnerie. Ce serait même le minimum car on pourrait aller jusqu’à l’incompatibilité des fonctions citées avec l’appartenance à une société secrète.