Adrien Abauzit se laisse un peu aller quand il écrit :
"Ici, l’auteur de l’article se risque à une hypothèse. Jean-Yves Haberer ne comprend pas l’usage du terme d’« escompte » dans l’article 25, qui est repris d’une loi de 1936 (p 112). Pour lui ce terme est désuet. (…)
Ce que votre serviteur suppose, c’est que l’amendement, l’article 25 (…) a été mal rédigé par le sénateur concerné, qui, (…) n’avait semble-t-il pas une connaissance technique suffisante des mécanismes de finance publique. Ça ne serait pas la première fois que le législateur se trompe."
En réalité, ce n’est pas une seule personne qui rédige les textes –surtout les textes fondamentaux- mais un ensemble de députés nommé Commission des Finances comprenant une dizaine de députés ce qui semble très peu compte tenu du nombre de leurs missions.
Il en résulte qu’une telle méprise de J.Y. Haberer et du sénateur en question –même si elle avait été réelle- ne saurait expliquer la dérive dramatique de nos finances publiques.
Que la fin de "l’exception française" pour le financement de l’Etat soit intervenue en une seule ou en plusieurs fois (du fait des différents circuits en place) est secondaire.
Le mal fondamental causé à notre pays provient de la loi de 1973, loi qui ouvre la porte à l’argent des marchés, c’est à dire à l’argent cher, à l’argent spéculatif, à l’argent venant de l’étranger pour nous appauvrir et nous contrôler.