Seuls les imbéciles ne changent pas d’avis, certes.
Mais il y a des limites à cette maxime, car trop c’est trop. Je n’ai rien contre cette demoiselle en particulier, bien sûr, mon raisonnement est général car ça devient trop fréquent : je trouve très suspect que partout, pas seulement chez les politiques mais y compris très souvent chez les électeurs, on change sans cesse d’avis comme des girouettes d’une élection à l’autre.
En phénomène de masse (pas en cas particulier), ça dénote un manque d’assises, un manque de confiance en soi, un manque de connaissances donc une claire superficialité, un manque de profondeur et de hauteur de vue, surtout que souvent, les valeurs échangées sont assez éloignées d’un parti à l’autre. Alors, on a envie de dire : que valait l’engagement antérieur, que vaudra l’engagement présent ? La question est posée. (et perso, j’y réponds de façon assez négative...).
ça me fait exactement le même effet que tous ces divorces faciles à répétition, en privant les enfants qui d’un papa, qui d’une maman, c’est le fruit de générations soit-disant "libérées" (en fait, enchainées) paumées, capricieuses et immatures.
ça me fait penser à la réaction de Jean Marie Le Pen, à l’époque de Besson qui passa subitement du PS à Sarko, qui m’avait beaucoup rire, je ne résiste pas à l’envie de vous faire rire aussi :
Mesdames, messieurs, JMLP dans ses oeuvres, quenelle stratosphérique de 500 :
http://youtu.be/p50vA6TZRvk