Femens : 6 raisons de ne pas être dupe
1) Comme l’a souligné le retraité de la politique Jean-Marie Lepen (qui a toujours eu le verbe taquin), les Femens font le boulot à moitié en gardant le bas. Il a raison de souligner, non sans humour, que tout ces slips qui se ressemblent ont quelque chose de fascisant.
2) Le choix des slogans blasphématoires, qui s’orientent exclusivement contre la chrétienneté et l’Islam quand ils touchent au religieux. C’est ce qu’on appelle un parti pris à des années lumières de l’universalité revendiquée par ces harpies.
3) Le choix des cibles de leurs petites sauteries, qui sont rarement à contre-courant de la ligne directrice de l’establishment : rien en Arabie Saoudite (droits des femmes proches du 0), rien en Israël (contraception imposée aux éthiopiennes), rien contre les djihadistes en Lybie... bref. S’il n’y avait pas l’appui d’un cordon de sécurité de l’Etat, elles n’existeraient pas.
4) La faiblesse du concept (s’exhiber pour faire passer un message) qui a déjà été utilisé à moult reprises avec toujours peu d’impact en terme de message. Si je devais retenir un exemple dans l’histoire, ce serait celui des Top Models de l’époque Crwaford qui dressaient leurs seins contre les mateaux de fourrure. En 2009, c’était les petites culottes contre le réchauffement climatique. Je pense que dans les deux cas le message n’est pas resté gravé dans les esprits.
5) Le mauvais goût et le ridicule de la démarche, qui les poussent par exemple, à aller poser mi-nues dans une cathédrale òu un homme s’est flingué la veille (paix à son âme). Fut-il d’extrême droite ou même scientologue, là n’est pas la question : c’est un mort et que l’on soit religieux ou pas, il y a un minimum de respect à accorder aux morts.
6) Comme il n’y a objectivement rien à craindre d’une paire de sein, il n’y a donc pas beaucoup de crédit à accorder aux femmes qui prétendent combattre avec.