Si cette tendance fortement baissière des adhésions de militants devait se confirmer, du fait qu’ils ne sont pas crédibles et ne soulèvent pas trop d’espérance, les chefs de l’UMP en seront réduits à trancher entre quatre options :
ne rien faire et attendre l’usure des socialistes au pouvoir en espérant que l’air du temps les rendra de nouveau désirables auprès de l’électorat
trouver une tête d’affiche qui leur permettra de nouveau de faire des entrées, un MELANCHON de droite, vu que ce ne sont pas COPE, FILLON, ou NKM qui vont faire rêver, d’où un possible retour de SARKOSY
un arrangement technique et arithmétique, c’est-à-dire, une alliance avec le front national
changer réellement de programme, c’est-à-dire de logiciel, et abandonner la ligne européiste pour une ligne souverainiste qui les rapprocherait des autres forces souverainistes (front de gauche mis à part )
Néanmoins, le plus médiocre n’étant pas le moins probable, il n’est pas impossible qu’ils choisissent la montre tout en magouillant des semblants d’ententes à la marge avec des proches des droites nationales, en jurant publiquement et solennellement qu’il n’en sera jamais question : résultat, ils risquent de devoir appeler SARKOSY à la rescousse comme leur sauveur, alors que COPE et FILLON n’en veulent à aucun prix, et avec tout juste l’espoir qu’ils les fassent perdre avec un score honorable ; l’autre altérnative étant que SARKOSY, comme le dit ZEMMOUR, se présente comme le VIKTOR ORBAN français, avec le programme afférent, sauf que lorsque l’on sait que SARKOSY est l’homme du MEDEF et des banques, cette dernière option ne paraît pas sérieusement envisageable .