Entretien avec Francis Cousin
5 août 2013 11:56, par Wens
C’est aussi incompréhensible que du Guy Debord, et c’est bien dommage. Pour comprendre cet entretien, il faut avoir lu d’autres explications plus claires au préalable, sinon je ne vois pas comment tirer la moindre once de sens de cette poésie, cet enchainement de figures de style, dont la préférée de monsieur Cousin semble être le chiasme. Comme pour Guy Debord, d’ailleurs, et ce n’est surement pas une coïncidence. Le résultat, c’est que beaucoup de gens croient être sur la même ligne que Francis Cousin même lorsqu’ils sont à l’opposé (voir le commentaire sur cette page qui dit que Soral a déjà expliqué tout ça, alors qu’il est difficile de faire plus éloigné de Soral que du Cousin). C’est dommage de gâcher une pensée intéressante par un travail trop poussé, inutile, voire aliéné, sur le style. Pour comprendre le fétichisme de la marchandise, il est surement beaucoup plus facile de commencer par des auteurs beaucoup plus clairs (Jappe ou Kurz par exemple), pour ensuite aller vers Cousin et voir les différences. Ca évite de lire une critique du fétichisme de la marchandise qui ne permet pas de comprendre ce qu’est le fétichisme de la marchandise.