Les agriculteurs français, victimes d’une "épidémie de suicides"
16 octobre 2013 09:55, par Heureux qui, comme Ulysse...
Certes, une partie de la profession souffre, les éleveurs en particulier. Mais il ne faut pas voir le monde agricole comme une activité monolithique. Les agriculteurs sont aussi responsables de leurs propres travers, ceux que l’Empire n’a pas oublié d’exploiter...
Une "caste céréalière" rafle aujourd’hui la mise, elle n’est en rien préoccupée par l’environnement ou son rôle sociétal. A la moisson, c’est uniquement les cours et les rendements à l’hectare qui constituent l’intérêt du moment. Leurs collègues qui sont dans la détresse, ils s’en foutent complètement. Ajoutez à cela le côté malsain de certains sur le point de s’entretuer pour récupérer les terres de celui qui décède et vous avez là un tableau peu réjouissant. Sans compter que le fait d’atteler une cuve d’un mètre cube à un tracteur de 300 chevaux pour la parade est tout de même une manière peu écologique de soigner son égo... Ceci dit, cela fait le bonheur de ceux qui leur vendent à crédit des engins dont il n’ont pas besoin !
Toute vision simpliste n’est donc jamais la bonne, l’Empire a détruit l’agriculture en utilisant la faiblesse morale de quelques-uns, rien de bien nouveau dans la méthode !
Pour ceux qui douteraient encore, sachez que les agriculteurs, tout comme les avocats, les notaires, ou les "journalistes" constituent les catégories professionnelles qui, statistiquement, ont le moins de chances d’être les victimes d’un contrôle fiscal...
Posez-vous, aussi, la question de la concentration des moyens de production agricole... il fera quoi demain le céréalier millionnaire, seul au beau milieu de sa ferme de 2000 hectares, quand l’Empire décidera de ne plus lui fournir le gazole de sa rutilante moissonneuse de 600 chevaux ou de mettre en panne son électronique embarquée ?