Je veux demeurer loin des délires...
vers quoi s’achemine t-on là-bas ?
Ce n’est vraiment pas difficile à prévoir...
Mission mal définie puisque montée à l’envers comme d’habitude. C’est à dire qu’on sait qu’il faut agir, mais on consulte d’abord le maître des finances qui dit "y’a plus de sous", ce qui est vrai d’ailleurs, et le dispositif est dimensionné non pas en fonction du travail à faire réellement, mais de l’enveloppe... Ensuite, on adapte la mission concrète aux moyens sur le terrain ! Pas compliquée l’analyse des cerveaux du ministère de la défense...
Les divers livres blancs sont élaborés de la même façon, sans rire...
Donc nous nous retrouvons avec deux sections en armes à Bangui, avec 1 ou 2 UF, faut pas en faire trop quand même, on a déjà mangé les dotations au Mali... Et puis avec ça, on prétend rétablir l’ordre, car c’est le discours qui est tenu là-bas alors qu’on n’a pas l’ombre des moyens nécessaires. Bernard Lugan a fort bien expliqué le problème local, je n’y reviens donc pas.
Et pour cela, nous prétendons désarmer les milices anti-balaka, qui sont légitimes aux yeux de la quasi totalité de la population, et on aboutit fort logiquement aux incidents violents...
Nous partirons donc sous les quolibets et les crachats d’ici peu, comme à chaque fois, car nous connaissons bien le peuple de Bangui... Et comment lui donner tort d’ailleurs ?
Le jour où l’Elysée sera entre les mains des militaires, ce genre de conneries n’aura plus lieu... mais le catalogue est vaste !
En attendant, s’il se trouvait déjà un chef pour dire "merde !" à ces trous du cul !
C’est p’têt bien pour ça que les gouvernements choisissent des zomos comme chefs d’état-major... et encore, pas des comme l’adjudant Chanal ! Serait capable de leur en coller une celui-là ! Non, de la tendance "enfilés", pas "enfileurs"...
Enfin, cela dit, je ne connais pas personnellement les derniers en date... alors je fais peut-être dans le procès d’intention... quoi que...