Je réponds à l’oppresseur par "l’hope racer", comme disait ma grand-mère en l’hommage de qui j’ai mis au point cette parodie de "Et moi, je chante" de Lenorman (nez en moins, c’est quand même l’Ouest qui ment le plus).
Je vois l’Humanité soumise à un groupe de crapules,
Je vois ma Mère-Nature souillée par tous ceux qui spéculent,
Je vois des peuples tués pour les profits des grands banquiers,
Je vois des destinées brisées par des conflits prémédités,
J’entends les enfants affamés de vie, de foi et de culture,
J’entends les âmes privées de l’harmonie de Mère-Nature,
J’entends les cris de haine venus du fond des coeurs impurs,
J’entends l’écho de l’homme qui nie les Saintes Ecritures,
Je vois des Nations condamnées sur des mensonges et des parjures,
Je vois des peuples trompés et mis à mort par des ordures,
Je vois le sang couler d’une montagne de monnaies,
Je vois la Terre vomir partout ses fleuves de déchets...
Et moi, j’déchante, j’déchante, j’déchante !
Je ne sais faire que ça, j’déchante !
Pour nous tous pauvres poires, j’déchante !
J’suis malheureux !
Et moi, j’déchante, j’déchante, j’déchante !
En voyant tous nos drames, j’déchante !
De nos peines de nos larmes, j’déchante !
J’veux être heureux !
J’entends de vains lobbys noués à de vils pharisiens,
J’entends des théories à porter un bonnet phrygien,
J’entends hurler la mort en plein jihad sur ma planète,
J’entends l’appel de l’or à toujours plus d’analphabètes,
J’entends pleurer mon coeur depuis l’aube jusqu’au crépuscule,
J’entends les cris d’amour bannis à force de reculs,
J’entends la voix de l’ange parler à l’oreille dévoyée,
J’entends la flamme de vie qui brûle de vite se trouver un foyer...
Et moi, j’déchante, j’déchante, j’déchante !
Je ne sais faire que ça, j’déchante,
Pour nous tous pauvres poires, j’déchante !
J’suis malheureux !
Et moi, j’déchante, j’déchante, j’déchante !
En voyant tous nos drames, j’déchante !
De nos peines de nos larmes, j’déchante !
J’veux être heureux !
Et moi, j’déchante, j’déchante, j’déchante...j’déchante...