Centrafrique : Des soldats français accrochés à Bossangoa
6 septembre 2014 10:33, par que
On a de plus en plus l’impression (et quelquefois davantage) qu’une partie de l’humanité nie purement et simplement l’humanité de l’autre. On fabrique du sous-homme à tour de bras. Sachant que le sous-homme en question est ’bizarrement’ quelqu’un qui, pour une raison ou pour une autre, n’entre pas dans le moule fabriqué par ceux qui le dominent pour l’exploiter et emploient des intermédiaires pour les contraindre par la violence (contrainte molle) ou l’hyperviolence (agression physique dure) en passant par les niveaux de contraintes intermédiaires. Dès que le sous-homme, dont l’existence se passe a obéir et a demander des autorisations tout en se faisant vampiriser, prend conscience de sa condition, l’armée des intermédiaires de coercition l’affuble des qualificatifs qui le préviennent de ce qui l’attend. Opposant, dissident, rebelle, terroriste, ect...barreaux de l’échelle qui expriment l’escalade de la violence coercitive dont il va être l’objet ; du ’mou’ au ’dur’, de l’imprécation à l’assassinat. On remarque également que les raisons de se voir basculé dans cette situation sont de plus en plus ’frivoles’, les marges de ’manœuvre’ de plus en plus étroites, et les forces de coercition dédiées à cela de plus en plus nombreuses.