Un coup dur. Effectivement à la sortie du dîner du Crif, pour ainsi dire ; je souscris à la proposition avancée dans certaines réactions : participer en tant que bénéficiaires du travail de bienfaisance de M. Soral, pour notre cohésion, une information critique accessible et réputée comme telle et surtout ; avoir permis aux français de sortir du cercle vicieux historique de la honte ou de l’endoctrinement entretenu : comment ; de la monnaie en fonction de nos moyens. Je ne vais pas tarder à m’en acquitter, évidemment. Un autre point m’interpelle cependant, que je souhaite ici poser : j’ai écouté le discours de Hollande au dîner, un bon toutou, du théâtre de la pleurniche, comme convenu. Que le siège du conseil des ministres s’y tienne, cela semble être d’une redondante évidence...Non, l’intérêt, je crois, c’est cette culture du scandale, la stigmatisation à priori de la réaction légitime : nous en dissidents "éclairés", nos co, en autocenseurs craintifs des conséquences d’une réflexion qui veut s ébaucher.
Bref, le scandale détourne l’attention, il ne s’agit de les considérer à leur juste valeur : Hollande et Valls ne font que dissimuler la prochaine attaque, qui sera plus probablement une fuite en avant avec les dangers qu’il nous faudra y déjouer plutôt que des tentatives d’asseoir un pouvoir, qui n’a plus de crédit, y compris dans les couches superficielles de l’esprit de ceux qui s autocensurent. J en veut pour preuve, La république selon Charlie : ce fut une violente attaque à notre sérénité : notre cohésion ? Comme l’a dit Reynouard, il n’y a que le ventre vide que l’on réfléchit sérieusement. Agir avec sa conscience, quoi d’autre ?